Une femme enceinte et son enfant bloqués à Khartoum après un an d'attente d'un visa britannique

Bloquées au Soudan, une femme érythréenne enceinte et sa fille sont en danger après avoir attendu plus d'un an la délivrance de leur visa britannique. (AP/Dossier)
Bloquées au Soudan, une femme érythréenne enceinte et sa fille sont en danger après avoir attendu plus d'un an la délivrance de leur visa britannique. (AP/Dossier)
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Publié le Samedi 29 avril 2023

Une femme enceinte et son enfant bloqués à Khartoum après un an d'attente d'un visa britannique

  • Le mari fait interpeller le ministère de l’Intérieur britannique après avoir demandé un visa de regroupement familial en février 2022
  • La famille avait d’abord quitté l'Érythrée pour s'installer au Soudan voisin, mais avait décidé que le père devait se rendre en Grande-Bretagne en premier pour demander l'asile

LONDRES : Bloquées au Soudan, une mère érythréenne enceinte et sa fille sont en danger après avoir attendu plus d'un an la délivrance de leur visa britannique, avertit un représentant d'une organisation caritative.

Selon le quotidien The Guardian, la mère, enceinte de près de neuf mois, et sa fille de trois ans sont bloquées à Khartoum à l’heure où les violences sévissent dans la capitale.

Le mari, un réfugié vivant au Royaume-Uni, tente d'obtenir le retour de sa famille.

La famille avait d’abord quitté l'Érythrée pour s'installer au Soudan voisin, mais avait décidé alors que le père devait se rendre en Grande-Bretagne en premier pour demander l'asile.

Cependant, depuis que la mère et l'enfant ont déposé une demande de regroupement familial en février 2022 afin que tous les trois puissent se rendre en Grande-Bretagne, la famille n’a toujours pas reçu de nouvelles, bien que le ministère de l'Intérieur britannique ait estimé le délai de réponse à douze semaines.

Le mari affirme : « Ma femme, qui est enceinte de près de neuf mois, et ma petite fille sont livrées à elles-mêmes dans les rues de Khartoum. Leur maison a été endommagée par les combats.

« Elles ont un accès très limité à la nourriture et à l'eau et les hôpitaux sont fermés. Ma femme est forte, mais la situation est particulièrement inquiétante. Je ne trouve plus le sommeil et je ne sais pas ce que nous allons faire.

« Si le ministère de l'Intérieur avait instruit le visa de regroupement familial en temps voulu, ma femme, ma fille et notre enfant à naître seraient aujourd'hui en sécurité au Royaume-Uni.

Selon les directives du gouvernement, les personnes en attente d'un visa de regroupement familial doivent attendre neuf mois avant de contacter le ministère de l'Intérieur pour un suivi.

Dans une déclaration, le ministère affirme : « Nous vous prions d’excuser ce retard et vous remercions de votre patience et de votre compréhension. Nous nous efforçons d'améliorer nos délais d’instruction.

L'homme a déclaré au Guardian que de nombreuses autres personnes – érythréennes et soudanaises – se trouvent probablement dans la même situation que sa femme.

« Faites quelque chose, je vous en supplie », a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant le ministère de l'Intérieur à accélérer la procédure.

Emily Graham, responsable des campagnes de Safe Passage International, explique : « Les hommes, les femmes et les enfants soudanais ne peuvent pas attendre neuf mois pour obtenir une décision relative à leur dossier de regroupement familial, alors qu'ils ont besoin d'un itinéraire sûr dans les plus brefs délais.

« Ce gouvernement devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider les réfugiés à se mettre en sécurité et à retrouver leur famille au Royaume-Uni.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur affirme : « Nous sommes fiers d'avoir réuni des dizaines de milliers de personnes avec les membres de leur famille au Royaume-Uni par le biais du regroupement familial des réfugiés et nous continuons à traiter les demandes aussi rapidement que possible. Nous ne commentons pas systématiquement les cas individuels ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.