Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique

Cette photo prise le 12 avril 2023 montre un membre de l'équipe du Capital Kiwi Project changeant l'émetteur d'un kiwi mâle nommé Ātārangi tout en effectuant un contrôle de santé avant de relâcher l'oiseau dans la nature sur la colline de Tawa, Terawhiti Station à Wellington. (Photo, AFP)
Cette photo prise le 12 avril 2023 montre un membre de l'équipe du Capital Kiwi Project changeant l'émetteur d'un kiwi mâle nommé Ātārangi tout en effectuant un contrôle de santé avant de relâcher l'oiseau dans la nature sur la colline de Tawa, Terawhiti Station à Wellington. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 29 avril 2023

Il faut sauver le kiwi: la Nouvelle-Zélande se mobilise pour son oiseau emblématique

  • Le nombre d'oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande et inaptes au vol comme le kakapo et le kiwi s'est effondré
  • Seuls quelque 70 000 kiwis sauvages subsistent, selon le ministère de la Conservation, chargé de la préservation du patrimoine naturel et historique du pays océanien

WELLINGTON: Ces oiseaux emblématique de la Nouvelle-Zélande sont de retour: pour la première fois depuis un siècle, des kiwis flânent sur les collines verdoyantes de Wellington, au terme d'une campagne d'élimination des prédateurs envahissants qui rôdaient autour de la capitale.

Quiconque aurait foulé les terres néozélandaises il y a un millénaire aurait découvert un véritable paradis ornithologique peuplé d'êtres à plumes en tout genre évoluant sans l'ombre d'un mammifère prédateur.

Mais l'arrivée de populations polynésiennes au XIIIe siècle puis d'Européens a changé la donne. Les rats ont éliminé pétrels et râles. Les souris ont grignoté toutes les graines et baies qu'elles pouvaient trouver, ne laissant pas grand chose à picorer pour les oiseaux.

Des opossums, introduits pour leur fourrure, ont dégarni les arbres. Les lapins se sont reproduits si rapidement qu'ils ont dévoré prairies et enclos.

Et comme si ce n'était pas assez, les hermines, importées pour éliminer les lapins, ont finalement fauché les populations d'oiseaux troglodytes, grives, hiboux et cailles.

Résultat: le nombre d'oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande et inaptes au vol comme le kakapo et le kiwi s'est effondré. Seuls quelque 70 000 kiwis sauvages subsistent, selon le ministère de la Conservation, chargé de la préservation du patrimoine naturel et historique du pays océanien.

Et bien que l'apterygiforme fasse figure de véritable symbole pour leur pays, rares sont les Néozélandais ayant observé à l'état sauvage cet oiseau à long bec et au plumage brunâtre, avec des ailes trop minuscules pour pouvoir voler.

Mais grâce à plus de 90 initiatives locales destinées à le protéger à l'échelle nationale, sa population croît à nouveau. Parmi elles figure le Capital Kiwi Project, un organisme de bienfaisance doté de millions de dollars néozélandais tirés de subventions gouvernementales et de dons privés.

«Lien particulier» 

Depuis le début du peuplement de la Nouvelle-Zélande, "nous avons un lien particulier avec le kiwi", explique à l'AFP le fondateur et responsable du projet, Paul Ward.

Les kiwis "sont au coeur du mythe maori". Qu'il s'agisse de "nos équipes sportives, nos équipes de rugby, notre force de défense et, même lorsque nous allons à l'étranger, nous sommes appelés kiwis".

"Ils sont robustes, résistants, adaptables, autant de valeurs que l'on associe aux Néo-Zélandais. Mais la plupart d'entre nous n'ont jamais vu un seul kiwi."

Les kiwis sauvages ont disparu de la région de Wellington il y a plus d'un siècle, selon Paul Ward.

Pour les sauver, il a donc fallu un travail soutenu. L'organisation s'est d'abord attaquée à leurs prédateurs naturels rôdant dans les sous-bois.

Les propriétaire de chiens de la région ont été conviés à des formations pour apprendre à leurs animaux en promenade à se tenir à l'écart des précieux oiseaux.

Le groupe a également dû déclarer la guerre aux hermines. Car si un kiwi adulte est en mesure de les repousser à l'aide de ses puissantes pattes et griffes acérées, un oisillon en est incapable, explique M. Ward.

Plus de 4 500 pièges ont ainsi été posés sur une surface équivalente à quelque 43 000 terrains de football dans les collines entourant Wellington, ce qui a permis de capturer jusqu'à présent 1 000 hermines.

Après "l'élimination des hermines", explique M. Ward, le nombre de ces prédateurs était suffisamment réduit pour permettre, en novembre 2022, de relâcher un premier groupe de kiwis.

Les oiseaux ont été transportés avec soin sur près de 500 kilomètres depuis un site d'élevage en captivité jusqu'à une école de Wellington, avec une cérémonie d'accueil traditionnelle maorie.

Un silence s'est emparé de la foule, 400 personnes qui n'avaient jusque-là jamais vu de kiwis, lorsque le premier oiseau a été relâché, raconte Paul Ward. "La puissance de ce moment était palpable".

«Notre devoir»

Un suivi régulier montre que cette première génération se porte bien.

"Deux mois après avoir relâché les oiseaux, nous avons été ravis de constater qu'ils avaient pris du poids", se réjouit M. Ward.

"L'un d'entre eux avait pris 400 grammes, ce qui représente une prise de poids considérable (...) Il y a beaucoup de nourriture pour eux sur ces collines."

Au cours des cinq prochaines années, le projet se donne pour objectif de relâcher 250 oiseaux.

Paul Ward souhaite que leur cri strident caractéristique entre dans le quotidien des habitants de la périphérie de la capitale.

"Il est de notre devoir de veiller sur l'animal qui nous a donné son nom", juge-t-il. Sinon, "nous méritons d'être rebaptisés 'idiots'".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com