Le couturier russe Slava Zaïtsev, le «Dior rouge», est décédé à 85 ans

La créatrice de mode russe Slava Zaitsev (Photo, AFP).
La créatrice de mode russe Slava Zaitsev (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 01 mai 2023

Le couturier russe Slava Zaïtsev, le «Dior rouge», est décédé à 85 ans

  • Début mars, lorsqu'il « a réuni ses amis pour son anniversaire, on voyait déjà qu'il était très, très faible»
  • Le couturier s'était fait connaître dans le monde avec ses robes reprenant les motifs flamboyants des châles traditionnels de son pays

MOSCOU: Le célèbre couturier russe Viatcheslav (Slava) Zaïtsev, surnommé par la presse occidentale le "Dior rouge" et le "tsar de la mode soviétique", est décédé dimanche à 85 ans, après une longue maladie.

"Oui", il est décédé, a indiqué à l'AFP la porte-parole de sa maison de mode moscovite, Kira Bourenina, confirmant des informations des médias russes.

Début mars, lorsqu'il "a réuni ses amis pour son anniversaire, on voyait déjà qu'il était très, très faible", a-t-elle précisé.

Selon ses collègues de l'Académie russe des Beaux Arts, dont il était membre, le couturier qui s'est fait connaître comme Slava (diminutif de son prénom Viatcheslav), est décédé après une longue maladie.

"Le couturier Viatcheslav Zaïtsev est décédé. Cette année, il a fêté ses 85 ans", a déploré la chaîne publique russe Pervy Kanal, en rendant hommage à cet homme "qui a dicté la mode soviétique et russe pendant des décennies, un novateur qui n’a pas eu peur d'expériences audacieuses".

"C'est une grande perte pour le monde de la mode mondiale", a déclaré le styliste russe Sergueï Zverev, cité par l'agence publique Ria Novosti, en déplorant le départ d'une "légende".

Le couturier, qui a créé plus d'un millier de modèles pendant sa carrière, s'était fait connaître dans le monde avec ses robes reprenant les motifs flamboyants des châles traditionnels de son pays.

"Je peux habiller toute une parade sur la Place Rouge avec mes vêtements...", disait Slava Zaïtsev en 2017 dans un entretien à l'AFP.

En 1963, c'est l'hebdomadaire français Paris Match qui l'avait comparé à un Christian Dior soviétique.

«tsar de la mode»

En 1988, le magazine Vogue l'avait baptisé "tsar de la mode soviétique".

Né le 2 mars 1938 à Ivanovo, une ville de 400.000 habitants au nord-est de Moscou, Zaïtsev a grandi dans une famille modeste, sa mère étant femme de ménage.

Il a étudié d'abord dans un lycée technique spécialisé dans la chimie puis est entré à l'Institut du Textile de Moscou, qui forme les techniciens des fabriques de tissus.

Les universités les plus prestigieuses de la capitale lui ont été fermées car son père, capturé par les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale, fut considéré à la fin du conflit comme un traître par le régime stalinien et condamné à dix ans de camp.

"Quand j'étais enfant, ma mère m'avait appris à broder pour que je ne traîne pas dans la rue sans but. Le soir, avec des copines, on cueillait des fleurs sur l'avenue Lénine pour les dessiner et reproduire ces dessins dans des broderies. C'est comme ça que je me suis initié à l'art", avait confié le créateur à l'AFP en 2017.

En 1962, sa première collection de tenues de travail pour les ouvrières -des jupes inspirées des motifs à fleurs des châles traditionnels russes et des bottes feutrées multicolores- a été interdite par les autorités soviétiques.

En raison des couleurs "trop vives" qui contrastaient avec "la grisaille du quotidien soviétique, où personne ne devait se distinguer des autres", selon Slava Zaïtsev.

La collection a toutefois attiré l'intérêt des médias occidentaux. En 1963, Paris Match est devenu le premier magazine en Occident à présenter Zaïtsev comme un pionnier de la mode soviétique.

Surveillé par le KGB à cause de ses contacts avec les couturiers occidentaux et son caractère d'électron libre, Zaïtsev n'avait pas l'autorisation de quitter le pays et ses premières collections ont voyagé à l'étranger sans lui.

Entre 2007 et 2009, Slava Zaïtsev a animé à la télévision une émission populaire, "Le verdict de la mode", où des stylistes habillaient à la dernière mode des femmes au foyer.

Le véritable bonheur, c'est de "travailler chaque jour avec les gens", en créant des modèles pour les clients et non pour les podiums, assurait le créateur à l'AFP en 2017.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com