L'Espagne limitera l’accès à ses stations de ski, et celles d’Andorre fermées pour Noël

Enfin, le chef du gouvernement français a dit attendre la position des autorités helvétiques, où là aussi vous savez que ça dépend des cantons(Photo, AFP).
Enfin, le chef du gouvernement français a dit attendre la position des autorités helvétiques, où là aussi vous savez que ça dépend des cantons(Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 04 décembre 2020

L'Espagne limitera l’accès à ses stations de ski, et celles d’Andorre fermées pour Noël

  • En Espagne, en vertu d'un accord signé mercredi entre le gouvernement central espagnol et les autorités régionales, il ne sera possible de se rendre en Catalogne et en Aragon que pour des visites familiales
  • Le gouvernement andorran avait à coeur d'afficher sa fidélité à l'Europe et à la France, qui a ordonné la fermeture des stations de ski pour les fêtes de fin d'année

ANDORRE: Les stations de ski dans la principauté d'Andorre n'ouvriront pas avant début janvier, a-t-on appris jeudi de source officielle, tandis que l'Espagne va limiter l'accès à ses stations.

"C'est une décision difficile et douloureuse, mais d'un point de vue sanitaire, il vaut mieux reporter l'ouverture des stations de ski à janvier", a déclaré lors d'une conférence de presse le chef du gouvernement andorran Xavier Espot.

Le gouvernement andorran avait à coeur d'afficher sa "fidélité" à l'Europe et à la France, qui a ordonné la fermeture des stations de ski pour les fêtes de fin d'année.

Grandvalira, Ordino-Arcalis, Pal-Arinsal, les trois stations de la Principauté, nichée entre France et Espagne, avaient initialement prévu une ouverture des domaines skiables le 4 décembre.

Une ouverture reportée après les fêtes représente un énorme manque à gagner pour ce micro-Etat de 70.000 habitants, où la saison de sports d'hiver représente 30 à 40% du PIB.

La majorité des skieurs qui se rendent habituellement en Andorre viennent d'Espagne, les Français et les Britanniques représentent chacun 12 à 14% des skieurs.

"Nous sommes conscients des conséquences économiques que cela peut avoir", a ajouté le chef de l'exécutif, espérant pouvoir en converser lors d'un entretien avec le Premier ministre français Jean Castex le 22 décembre à Paris.

En Espagne, en vertu d'un accord signé mercredi entre le gouvernement central espagnol et les autorités régionales, il ne sera possible de se rendre en Catalogne et en Aragon que pour des visites familiales, en non pour faire du ski, entre le 23 décembre et le 6 janvier.

Cette décision "règle le problème par rapport à nos concitoyens, qui pourraient être désireux de s'y rendre", a commenté le Premier ministre français, lors d'une conférence de presse.

"L'Autriche, qui pourtant a une économie fortement basée sur la neige, a également pris des mesures très restrictives allant dans le même sens", a encore dit M. Castex.

Première destination de ski d'Europe, l'Autriche prévoit d'autoriser à nouveau le ski à compter du 24 décembre, tout en laissant fermés les hôtels et en exigeant une quarantaine des visiteurs venant d'une zone "à risque".

Enfin, le chef du gouvernement français a dit attendre "la position des autorités helvétiques, où là aussi vous savez que ça dépend des cantons".

M. Castex avait indiqué mercredi envisager une période d'isolement de sept jours pour les Français rentrant du ski à l'étranger afin de les empêcher "d'aller se contaminer dans les stations" suisses, espagnoles ou autrichiennes restées ouvertes.

Il a justifié la fermeture des remontées mécaniques durant les fêtes d'année en France comme une mesure préventive imposée par la nécessité de limiter les rassemblements et les déplacements pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, alors que les stations de ski peuvent voir leur population multipliée jusqu'à sept ou huit durant cette période.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.