Le Maroc dément priver des journalistes emprisonnés «de lire et écrire»

L'administration pénitentiaire au Maroc a démenti vendredi "priver du droit de lire et d'écrire" des journalistes et défenseurs des droits humains incarcérés, en réponse à un communiqué de l'ONG Amnesty International (Photo d'illustration, AFP)
L'administration pénitentiaire au Maroc a démenti vendredi "priver du droit de lire et d'écrire" des journalistes et défenseurs des droits humains incarcérés, en réponse à un communiqué de l'ONG Amnesty International (Photo d'illustration, AFP)
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Publié le Vendredi 05 mai 2023

Le Maroc dément priver des journalistes emprisonnés «de lire et écrire»

  • Parmi les détenus cités, figurent les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, l'ex-bâtonnier Mohamed Ziane
  • Ces prisonniers ont «accès aux livres, revues et journaux apportés par leurs proches, en plus des livres, revues, stylos et papiers mis à leur disposition par les institutions (pénitentiaires)», assure la DGAPR

RABAT: L'administration pénitentiaire au Maroc a démenti vendredi "priver du droit de lire et d'écrire" des journalistes et défenseurs des droits humains incarcérés, en réponse à un communiqué de l'ONG Amnesty International.

"A son habitude, Amnesty International a publié un communiqué rempli de calomnies à propos d'un groupe de détenus", a indiqué la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR) dans un communiqué.

Ces prisonniers ont "accès aux livres, revues et journaux apportés par leurs proches, en plus des livres, revues, stylos et papiers mis à leur disposition par les institutions (pénitentiaires)", assure la DGAPR.

Selon Amnesty, "au moins quatre journalistes et un universitaire sont privés du droit de lire et d'écrire dans les prisons marocaines", ce qui bafoue "leur droit à la liberté d'expression".

Parmi les détenus cités, figurent les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, l'ex-bâtonnier Mohamed Ziane, condamnés pour des affaires d'agressions sexuelles, qu'ils nient, ainsi que l'écrivain et militant Rida Benotmane, membre de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), emprisonné à la suite de publications critiques sur Facebook.

Dans le dernier classement mondial annuel de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF), le Maroc a glissé à la 144e place (-9), un rapport dénoncé par le gouvernement marocain.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."