De Bruxelles à Washington, félicitations en cascade pour le roi Charles III

Le roi Charles III de Grande-Bretagne (à gauche) regarde la reine Camilla sur le balcon du palais de Buckingham, à Londres, après leur couronnement, le 6 mai 2023. (Photo, AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne (à gauche) regarde la reine Camilla sur le balcon du palais de Buckingham, à Londres, après leur couronnement, le 6 mai 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 06 mai 2023

De Bruxelles à Washington, félicitations en cascade pour le roi Charles III

  • Le président américain Joe Biden a félicité le roi Charles III et la reine Camilla pour leur couronnement en saluant la «longue amitié» américano-britannique, sur son compte Twitter
  • En félicitant le nouveau souverain britannique, le président chinois Xi Jinping a appelé Londres à mettre en oeuvre une stratégie de long-terme pour la «paix» et  «la coopération»

BRUXELLES: De Bruxelles à Washington en passant par Pékin, de nombreux pays ont adressé leurs félicitations au roi Charles III, couronné en grande pompe samedi à Londres à l'âge de 74 ans.

Washington loue «l'amitié» américano-britannique 

Le président américain Joe Biden a félicité le roi Charles III et la reine Camilla pour leur couronnement en saluant la "longue amitié" américano-britannique, sur son compte Twitter.

"La longue amitié entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni est une source de force pour nos deux peuples", a-t-il assuré, se disant "fier" que son épouse Jill représente les Etats-Unis à la cérémonie à Londres.

Un «symbole de stabilité» pour l'UE

Le couronnement de Charles III "est un témoignage de la force durable de la monarchie britannique, un symbole de stabilité et de continuité", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur Twitter.

"Mes félicitations au roi Charles III et à la reine Camilla", a-t-elle ajouté, en publiant des photos de la cérémonie à l'abbaye de Westminster où elle était présente.

Macron félicite Charles III et Camila «amis de la France»

Le président français Emmanuel Macron, présent en l'abbaye de Westminster, a félicité le roi Charles III et la reine Camilla pour leur couronnement, saluant des "amis de la France", samedi dans un tweet.

Pékin appelle au «développement» et à la «paix»

En félicitant le nouveau souverain britannique, le président chinois Xi Jinping a appelé Londres à mettre en oeuvre une stratégie de long-terme pour la "paix" et  "la coopération".

"La Chine et le Royaume-Uni, tous deux membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, doivent adopter une approche stratégique et de long terme pour promouvoir le mouvement historique vers la paix, le développement et la coopération gagnant-gagnant", selon les déclarations du dirigeant chinois relayées par l'agence officielle Chine Nouvelle.

"La Chine est prête à travailler avec le Royaume-Uni pour améliorer l'amitié entre leurs deux peuples", a ajouté le président Xi.

Un allié pour la «coopération» et «le climat», salue Berlin 

En visite au Kenya, le chancelier allemand Olaf Scholz a salué l'arrivée sur le trône d'un allié sur la cause du climat.

"Pour moi, c'était et c'est toujours très important qu'il s'agisse de quelqu'un qui est attaché à une coopération étroite entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne et qui a aussi son propre combat pour faire avancer la protection du climat", a-t-il déclaré. "Cela nous aidera aussi."

Les «meilleurs voeux» de Rome

Sur Twitter, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a adressé ses "meilleurs voeux au roi Charles III, à la reine Camilla et à l'ensemble du peuple britannique".

La dirigeante d'extrême droite en a aussi profité pour saluer le savoir-faire italien, à l'honneur dans l'Abbaye de Westminster où Charles III a été couronné.

Le "Cosmati Pavement", le sol de mosaïque sur lequel reposait samedi le trône du nouveau monarque, a été "magistralement créé par l'artisanat italien" et "continue aujourd'hui d'impressionner le monde et de rappeler la riche coopération entre l'Italie et le Royaume-Uni qui, nous en sommes certains,(...) se renforcera encore avec le roi Charles", a souligné Mme Meloni.

Athènes félicite «un ami de la Grèce»

Dans un message en anglais posté sur Twitter, le ministère grec des Affaires étrangères a "chaleureusement félicité Sa Majesté le roi Charles III", voyant en lui un "fidèle ami de la Grèce".

"Tout en lui souhaitant du succès dans ses missions, nous sommes impatients de continuer notre excellente coopération et d'approfondir encore nos relations bilatérales historiques", a ajouté le ministère.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.