Riyad honore la musique classique espagnole

La musique folklorique espagnole emprunte des formes très diverses, suivant les régions de tout le pays, parfois influencées par d’autres ethnies. (Photo fournie)
La musique folklorique espagnole emprunte des formes très diverses, suivant les régions de tout le pays, parfois influencées par d’autres ethnies. (Photo fournie)
Le concert à l’ambassade a accueilli les artistes de talent Lorena Fernández González et Armando Orbón. (Photo fournie)
Le concert à l’ambassade a accueilli les artistes de talent Lorena Fernández González et Armando Orbón. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 11 mai 2023

Riyad honore la musique classique espagnole

  • L’ambassade espagnole à Riyad a accueilli les artistes Lorena Fernández González et Armando Orbón pour un concert unique dans le cadre des festivités du «mois de l’Europe»
  • «Les relations culturelles entre nos deux royaumes vont s’intensifier», a expliqué à Arab News en français l’ambassadeur espagnol en Arabie saoudite, Jorge Hevia

RIYAD: Mercredi, l’ambassade espagnole en Arabie saoudite a organisé dans le cadre des festivités du «mois de l’Europe» un concert de musique classique espagnole à la résidence de l’ambassadeur à Riyad.

L’ambassadeur espagnol, Jorge Hevia, a affirmé que les deux pays entretenaient d’excellentes relations politiques et économiques, mais qu’il serait bénéfique de développer des liens culturels plus étroits, plus fructueux entre les deux peuples. 

«Les relations culturelles entre nos deux royaumes vont s’intensifier. Nous préparons un projet assez ambitieux pour permettre aux deux pays d’amplifier les activités culturelles. Nous avons déjà ouvert les portes de notre école SEK International School, dont la principale mission est de fournir une éducation de qualité. Nous avons aussi l’ambition de mettre en place un centre Cervantes», explique l’ambassadeur espagnol à Arab News en français.

Le concert à l’ambassade a accueilli les artistes de talent Lorena Fernández González et Armando Orbón. 

Lorena Fernández González est depuis 2005 professeur de musique et de violon. Depuis 2013, elle dirige avec son mari le centre d’études Deux & 2. Fondatrice et membre de la Orquestra de los Adioses, elle a notamment joué avec des orchestres comme Oviedo Filarmonia ou Orquestra Sinfónica. Elle a participé à l’enregistrement de bandes sonores de films et de courts métrages,  est critique musicale à la Nueva Espana et dirige la section éducative El Recreo in Cadena SER. 

Armando Orbón est un maître de la guitare; il a gagné ses galons de concertiste grâce à une formation académique supérieure et à de nombreuses tournées au cours desquelles il a sillonné l’Europe et les États-Unis. En 1995, il a accompagné l’orchestre philharmonique de Sofia (Bulgarie) et a représenté l’Espagne au festival international de musique en Tunisie. 

Ces deux artistes ont interprété des morceaux de musique classique en manipulant avec dextérité et passion leurs instruments. Une agréable complicité régnait entre les deux musiciens. Juste avant de commencer, Lorena Fernández González a déclaré au public: «La musique est réellement connectée au cœur. C’est pourquoi il faut se laisser aller aux sons des instruments.»    

La musique espagnole est d’une grande richesse et ne saurait se limiter au seul flamenco, auquel on l’assimile trop souvent de façon réductrice, ni même à la seule guitare, instrument espagnol par excellence, mais aussi universel.

La musique folklorique espagnole emprunte des formes très diverses, suivant les régions de tout le pays, parfois influencées par d’autres ethnies.

Pour ce qui est de sa musique savante ou écrite, elle a des caractéristiques propres, parfois puisées aux sources du folklore ou dans les traditions polyphoniques locales, religieuses notamment. Mais elle emprunte également à d’autres musiques savantes européennes, essentiellement d’Italie, de  France ou d’Allemagne.

La musique sert à développer diverses compétences utiles, voire nécessaires à la construction d’une société. Elle permet de développer la sensibilité, l’imaginaire, la mémoire, des facultés d'analyse, la tolérance et le respect de l’Autre dans toute sa diversité


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.