Macron annonce investissements et emplois à Dunkerque, «symbole» de la réindustrialistion

Le président français Emmanuel Macron visite l'usine Aluminium Dunkerque à Dunkerque le 12 mai 2023. (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron visite l'usine Aluminium Dunkerque à Dunkerque le 12 mai 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 13 mai 2023

Macron annonce investissements et emplois à Dunkerque, «symbole» de la réindustrialistion

  • Comme à chaque déplacement, le chef de l'Etat est attendu par des manifestants dotés de casseroles opposés à sa réforme des retraites, tenus à distance par un imposant dispositif sécuritaire
  • Jeudi, il a longuement expliqué sa politique menée depuis 2017, assurant qu'elle avait commencé à porter ses fruits, et a promis de mettre les bouchées doubles pour réindustrialiser le pays

DUNKERQUE: Emmanuel Macron a vanté vendredi sa politique de réindustrialisation à Dunkerque, en annonçant d'énormes investissements étrangers dans les batteries pour un total de 6,7 milliards d'euros et 4.700 emplois, tout en assumant son appel controversé à une "pause" des nouvelles normes environnementales européennes.

"La mère des batailles elle commence dès maintenant", a lancé le chef de l'Etat dans l'usine d'Aluminium Dunkerque.

Au chapitre des annonces, le groupe taïwanais ProLogium va implanter dans la ville du Nord, érigée par l'Elysée en "symbole" d'un réveil industriel de la France, une "immense usine de batteries électriques" pour un investissement de 5,2 milliard et la création attendue de 3.000 emplois directs, s'est réjoui le président.

L'entreprise avait déjà dévoilé son projet, mais Emmanuel Macron s'est réservé une autre annonce: le chinois XTC et le français Orano vont investir 1,5 milliard d'euros et créer 1.700 emplois dans un site lié aux batteries lithium, toujours à Dunkerque.

Trois autres projets de "gigafactories" étaient déjà annoncés dans le nord de la France, transformant progressivement cette terre, longtemps en voie de désindustrialisation, en vallée de l'électrique en France.

Preuve que la concurrence est rude, le groupe suédois Northvolt a de son côté confirmé l'installation d'une usine géante de batteries électriques en Allemagne.

Le PDG de ProLogium Vincent Yang a reconnu que son entreprise avait un temps envisagé d'investir outre-Atlantique. "Les Etats-Unis ont l'IRA (Inflation reduction act), de très bonnes subventions", a-t-il dit à quelques journalistes en référence au plan colossal d'aides publiques voulu par Joe Biden pour soutenir l'industrie américaine à la faveur de la transition énergétique imposée par le changement climatique.

Mais le Taïwanais a finalement choisi la France notamment en raison de son énergie nucléaire. "Nous avons besoin d'une bonne électricité stable, peu chère et verte", a-t-il expliqué.

Du petit lait pour Emmanuel Macron, qui y voit la démonstration du bien fondé de sa "stratégie du véhicule électrique" et du nucléaire. Et qui a bâti son plan pour accélérer la réindustrialisation du pays, présenté cette semaine, justement pour tenir le rythme face à Washington ainsi que face à la concurrence chinoise.

En première ligne pour que l'Europe riposte à ces politiques volontaristes sinon protectionnistes, le président avait dévoilé jeudi plusieurs mesures censées soutenir l'industrie française tout en la verdissant: un nouveau crédit d'impôt pour la production de batteries, éoliennes ou panneaux solaires censé générer 20 milliards d'euros d'investissements d'ici 2030, et une refonte du bonus pour l'achat d'une voiture électrique afin qu'il cible, indirectement, le "Made in Europe".

Colère des écologistes 

Mais il a aussi assumé à Dunkerque son appel de la veille à une "pause" règlementaire sur les nouvelles normes environnementales européennes, qui avait été dénoncé notamment par des élus écologistes.

"Appliquons et allons au bout" du Pacte vert de l'Union européenne, "mais n'en rajoutons pas plus", a-t-il lancé, au nom de la "stabilité" des règles.

"Moi je préfère des usines qui respectent nos normes européennes qui sont les meilleures, plutôt que ceux qui veulent encore ajouter des normes" et prendre le risque de "n'avoir plus d'usine", a insisté le président.

Les projets annoncés vendredi font partie d'un paquet plus vaste qui sera dévoilé à l'occasion de la sixième édition, lundi à Versailles, du sommet "Choose France" lancé par le président en 2018 pour attirer les projets étrangers. L'Elysée annonce déjà une édition "record", au-delà des dix milliards d'euros.

Avec les nouveaux investissements dans les batteries, le projets attirés depuis 2017 dans le Dunkerquois permettront la création ou le maintien d’environ 20.000 emplois sur dix ans alors que la ville a perdu près de 6.000 emplois industriels en 20 ans, fait valoir Emmanuel Macron.

 

En déplacement en France, Macron accueilli au son des casseroles

Entre 200 et 300 manifestants se sont réunis vendredi dans le centre de Dunkerque, dans le nord de la France, encadrés par un important dispositif policier, pour accueillir au son de casseroles l'arrivée du président Emmanuel Macron, a constaté l'AFP.

Au moment où le cortège présidentiel faisait son entrée sur le site d'Aluminium Dunkerque, à plus de 20 kilomètres de là, les manifestants tapaient sur casseroles et couvercles, autour d'un "chamboule-tout" fait de boîtes de conserves couvertes de dessins de ministres et du président de la République.

Un groupe de manifestants a formé un cortège sauvage, sans parvenir à s'approcher du bâtiment. Au moins quatre personnes ont été interpellées, a constaté une journaliste de l'AFP. Contactée, la préfecture n'était pas en mesure de confirmer ce chiffre.

Dans l'après-midi, les manifestants ont défié les policiers, scandant "nous aussi on va passer en force".

"On veut continuer à exprimer notre colère sur ce qui nous préoccupe, la réforme des retraites, l'emploi, la santé. Aujourd'hui on est en train de fermer 45 lits à l'hôpital maritime de Zuytcoote", dans la région, a déploré auprès de l'AFP Christelle Veignie, secrétaire générale du syndicat UL CGT de Dunkerque.

En veste de travail et casque sur la tête, des salariés de Valdunes, dernier fabricant de roues de trains récemment lâché par son actionnaire chinois, sont venus eux aussi montrer "qu'ils ne veulent pas mourir comme ça".

 

"Le ministre de l’Industrie sera à leurs côtés pour trouver un repreneur et une aide", a promis le chef de l'Etat dans une interview à La Voix du Nord publiée dans la soirée. "Ce n’est pas parce qu’on crée des emplois à côté qu’on ne va pas se battre jusqu’au dernier quart d’heure pour Valdunes."

Le rassemblement a été émaillé de tensions avec l'imposant dispositif de forces de l'ordre déployé pour les tenir à grande distance.


France: un Ukrainien inculpé pour le meurtre d'une Franco-Russe dans un conflit de voisinage

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  • Selon le parquet, il y avait de la part de cette femme "une attitude régulièrement agressive avec des menaces de mort envers" ses voisins ukrainiens arrivés en France en mars 2022 pour fuir l'invasion de leur pays par la Russie
  • Née au Kazakhstan en 1967, alors en URSS, elle était arrivée en France en 2004, d'après la même source

EVREUX: Un Ukrainien de 69 ans a été inculpé pour meurtre et placé sous contrôle judiciaire après le décès mardi de sa voisine franco-russe à Evreux, dans le nord de la France, lors d'un différend de voisinage, a-t-on appris vendredi auprès du parquet local.

Un couple de retraités ukrainiens ainsi que leur amie avaient été agressés avec un couteau d'environ 20 cm par leur voisine franco-russe, vers 5H00 locales (7H00 GMT) dans la nuit de lundi à mardi, a expliqué le procureur de la République d'Evreux Rémi Coutin lors d'une conférence de presse.

Le mari du couple ukrainien aurait alors retourné l'arme blanche contre sa voisine la blessant à trois reprises, dont une mortelle à la cuisse, toujours selon le procureur.

"Pour nous c'est la victime, celle qui a reçu les coups de couteau et est décédée mardi matin, qui était venue agresser au moins à deux reprises cette nuit-là les personnes ukrainiennes qui se trouvaient dans l'appartement au-dessus d'elle", a déclaré Rémi Coutin, justifiant ainsi le non placement en détention de l'auteur présumé des faits.

Selon le parquet, il y avait de la part de cette femme "une attitude régulièrement agressive avec des menaces de mort envers" ses voisins ukrainiens arrivés en France en mars 2022 pour fuir l'invasion de leur pays par la Russie.

Née au Kazakhstan en 1967, alors en URSS, elle était arrivée en France en 2004, d'après la même source.

Un voisin a déclaré avoir passé la soirée à boire des bières chez la quinquagénaire avant que celle-ci ne décide "de monter le son de la musique, de donner des coups de balai dans le plafond afin d'embêter ses voisins du dessus", puis de se rendre chez eux pour une première altercation.

Déjà condamné à cinq reprises pour violences, ce voisin est mis en examen pour violences aggravées pour avoir frappé l'homme ukrainien lors cette première rencontre nocturne, a relevé le parquet.

Un habitant de l'immeuble a indiqué lors de son audition qu'il avait déjà demandé l'intervention à la police les 22 et 30 juin, parce que la victime était en train de donner des coups de poing dans la porte de l'appartement de ses voisins ukrainiens.

Entendu par la police, l'ex-mari de la femme franco-russe a relaté que s'agissant de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, elle considérait que la Russie devait "se défendre, chasser les nazis d'Ukraine et lutter contre l'OTAN".

 


Audiovisuel public: Dati dégaine le «vote bloqué» pour accélérer les débats

Brigitte Macron et Rachida Dati. (AFP)
Brigitte Macron et Rachida Dati. (AFP)
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  • Vendredi matin, à la reprise, rien n'a laissé présager que les discussions puissent s'accélérer. Un peu plus d'une demi heure après le début des débats, Mme Dati a annoncé que le gouvernement demandait au Sénat "de se prononcer par un vote unique
  • Cette procédure très rarement utilisée permet d'accélérer les débats en n'organisant qu'un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver

PARIS: Fin de session chaotique au Sénat: face à l'"obstruction" de la gauche, la ministre de la Culture Rachida Dati a dégainé vendredi matin l'arme constitutionnelle du "vote bloqué" sur la réforme de l'audiovisuel public, pour tenter d'aboutir avant les congés parlementaires.

C'est une nouvelle vicissitude pour ce texte au parcours chaotique, porté à bout de bras par la ministre face à l'hostilité des syndicats, et qui pour l'essentiel prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel), sous l'autorité d'un président-directeur général.

L'examen du texte a avancé à très faible allure jeudi: suspensions de séance à répétition, rappels au règlement, motions de rejet préalable, invectives en pagaille... En plus de huit heures de débats, les sénateurs ont à peine démarré l'examen de l'article premier de la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon.

A la manoeuvre, la gauche, bien décidée à jouer la montre, alors que la session extraordinaire doit théoriquement s'achever vendredi à minuit.

Vendredi matin, à la reprise, rien n'a laissé présager que les discussions puissent s'accélérer. Un peu plus d'une demi heure après le début des débats, Mme Dati a annoncé que le gouvernement demandait au Sénat "de se prononcer par un vote unique sur l'ensemble du texte", "en application de l'article 44 alinéa 3 de la Constitution".

Cette procédure très rarement utilisée permet d'accélérer les débats en n'organisant qu'un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver.

"Après plus de sept heures de débat, nous n'avons pu débattre que de 31 amendements sur ce texte. On a vu encore ce matin (...) de l'obstruction, toujours de l'obstruction et encore de l'obstruction", a-t-elle justifié. Il restait alors environ 300 amendements à débattre.

Les débats, suspendus vers 10H15, ont repris près de deux heures plus tard, et le président de séance Didier Mandelli (LR) a pris acte de la demande du gouvernement.

Débats "escamotés" 

Les orateurs de la gauche ont successivement protesté contre ce "coup de force", selon le mot de l'ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol. "On parle de liberté de la presse. Mais commençons déjà par respecter les droits du Parlement", a-t-elle tonné, rappelant que le Sénat avait d'autres outils à sa disposition pour discipliner les discussions.

Et ce alors que les débats ont déjà été "escamotés" en première lecture à l'Assemblée le 30 juin, après le vote surprise d'un motion de rejet déposée par les écologistes, face aux bancs désertés de la coalition gouvernementale.

"C'est vous qui êtes responsables du fait que le débat ne peut pas avoir lieu. Ce n'est pas nous", leur a rétorqué le rapporteur du texte, Cédric Vial (LR).

Le président de la commission de la culture Laurent Lafon (UDI) a lui aussi défendu la décision du gouvernement, pointant une obstruction "caractérisée" destinée à "empêcher que le Sénat confirme son soutien" au texte.

Selon des sources parlementaires, la décision de déclencher le "vote bloqué" était sur la table depuis jeudi.

Mais, alors que le président du Sénat et le ministre des Relations avec le Parlement étaient enclins à laisser le débat se dérouler, "c'est bien Rachida Dati", en première ligne face à la gauche, qui "à un moment donné (...) a tranché pour tout le monde", selon un poids lourd.

Désormais, l'examen du texte devrait pouvoir "aller au bout" avant la fin de la session, selon cette source. Et revenir sans doute à l'automne à l'Assemblée, à une date indéterminée.


La session parlementaire se clôt sur un vote mouvementé de la réforme de l'audiovisuel

La ministre française de la Culture, Rachida Dati, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi, adopté par le Sénat, relatif à la réforme de l'audiovisuel public, à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, à Paris, le 30 juin 2025. (AFP)
La ministre française de la Culture, Rachida Dati, s'exprime lors d'une séance de débat sur le projet de loi, adopté par le Sénat, relatif à la réforme de l'audiovisuel public, à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement français, à Paris, le 30 juin 2025. (AFP)
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  • Les sénateurs ont approuvé largement vendredi en deuxième lecture la réforme de l'audiovisuel public, au terme de débats écourtés grâce à l'arme constitutionnelle du "vote bloqué"
  • La proposition de loi de Laurent Lafon (UDI), qui pour l'essentiel prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel), sous l'autorité d'un prés

PARIS: Fin de session chaotique au Parlement: les sénateurs ont approuvé largement vendredi en deuxième lecture la réforme de l'audiovisuel public, au terme de débats écourtés grâce à l'arme constitutionnelle du "vote bloqué", un choix du gouvernement vivement contesté par la gauche.

La proposition de loi de Laurent Lafon (UDI), qui pour l'essentiel prévoit de créer le 1er janvier 2026 une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel), sous l'autorité d'un président-directeur général, était le dernier texte inscrit à l'agenda de la chambre haute.

La chambre basse avait mis fin à ses travaux jeudi.

Mais, dans une chorégraphie qui rappelait davantage les usages du Palais Bourbon, l'examen du texte a tourné court au Palais du Luxembourg: face à "l'obstruction" de la gauche, la ministre de la Culture Rachida Dati (LR) a annoncé vendredi matin que le gouvernement demandait au Sénat "de se prononcer par un vote unique sur l'ensemble du texte", "en application de l'article 44 alinéa 3 de la Constitution".

Cette procédure très rarement utilisée permet d'accélérer les débats en n'organisant qu'un seul vote, sur le texte et les amendements que le gouvernement choisit de conserver.

Les débats jeudi avaient été marqués par une particulière lenteur, entre suspensions de séance à répétition, rappels au règlement, motions de rejet préalable, invectives en pagaille... A la manœuvre, la gauche, qui craint que la réforme ne soit l'occasion d'une reprise en main politique et d'une réduction du budget de l'audiovisuel public.

- La gauche claque la porte -

Après deux heures de suspension vendredi matin, les travaux ont repris, occasion pour les groupes de gauche de protester à l'unisson contre un "coup de force" démocratique, selon le mot de l'ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol. "On parle de liberté de la presse. Mais commençons déjà par respecter les droits du Parlement", a-t-elle tonné, rappelant que le Sénat avait d'autres outils à sa disposition pour discipliner les discussions.

Et ce alors que les débats ont déjà été "escamotés" en première lecture à l'Assemblée le 30 juin, après le vote surprise d'un motion de rejet déposée par les écologistes, face aux bancs désertés de la coalition gouvernementale.

"C'est vous qui êtes responsables du fait que le débat ne peut pas avoir lieu. Ce n'est pas nous", leur a rétorqué le rapporteur du texte, Cédric Vial (groupe LR).

Le président de la commission de la culture Laurent Lafon a lui aussi défendu la décision du gouvernement, pointant une obstruction "caractérisée" destinée à "empêcher que le Sénat confirme son soutien" au texte.

Peu après la reprise de la séance en début d'après-midi, les différents groupes de gauche ont renouvelé leurs critiques avant de quitter les lieux.

Le texte a finalement été adopté largement, par 194 voix contre 113. La version des sénateurs, compromis entre la majorité sénatoriale et le gouvernement, exclut de la holding France Médias Monde, comme le souhaitait le gouvernement, et conserve le deuxième volet du texte, sur la "souveraineté", que Mme Dati avait fait supprimer en commission à l'Assemblée.

Une victoire au forceps pour la ministre, qui défend bec et ongles la réforme depuis son entrée au gouvernement, face à l'hostilité des syndicats et à un agenda parlementaire contrarié.

- Victoire "à la Pyrrhus" ? -

Selon des sources parlementaires, la décision de déclencher le "vote bloqué" était sur la table depuis jeudi.

Mais, alors que le président du Sénat et le ministre des Relations avec le Parlement étaient enclins à laisser le débat se dérouler, "c'est bien Rachida Dati", en première ligne face à la gauche, qui "à un moment donné (...) a tranché pour tout le monde", selon un poids lourd.

Désormais, le texte devrait revenir à l'automne à l'Assemblée, à une date indéterminée. "Ce passage en force au Sénat sera une victoire à la Pyrrhus (...) Nous serons mobilisés dès la rentrée pour lui faire obstacle", a promis le député Aurélien Saintoul (LFI).

Le texte bénéficie à la chambre basse du soutien de la majorité du socle commun et de la relative bienveillance du RN, "plutôt partisan de s'abstenir" selon son vice-président Sébastien Chenu.