Zeina Abirached, l’artiste hyperactive qui porte Beyrouth dans son cœur

La ville de son enfance revient bientôt au cœur de la production de Zeina Abirached qui révèle qu’elle «planche» déjà sur un nouveau projet: «une bande dessinée d’environ cinquante pages, où Beyrouth est l’un des personnages principaux» (Photo, Mathilde Marc)
La ville de son enfance revient bientôt au cœur de la production de Zeina Abirached qui révèle qu’elle «planche» déjà sur un nouveau projet: «une bande dessinée d’environ cinquante pages, où Beyrouth est l’un des personnages principaux» (Photo, Mathilde Marc)
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Publié le Samedi 05 décembre 2020

Zeina Abirached, l’artiste hyperactive qui porte Beyrouth dans son cœur

  • Son dernier ouvrage, Le Grand Livre des petits bruits, vient de paraître chez Casterman
  • En 2015, Zeina délaisse le travail de mémoire sur Beyrouth dans les années 1980 et publie Le Piano oriental, un récit inspiré de la vie de son arrière-grand-père, accordeur de piano

Son dernier ouvrage, Le Grand Livre des petits bruits, vient de paraître chez Casterman. Un grand livre qui «raconte les bruits de notre quotidien». Retour sur le parcours de cette auteure parisienne dans l’âme, chevalier des Arts et des Lettres, prix Phénix de littérature 2015, sélection du festival d’Angoulême 2016, mais qui, au fil de ses ouvrages, porte toujours Beyrouth dans son cœur.

Née à Beyrouth, en 1981, Zeina Abirached suit une formation de graphisme option publicité à l’Académie libanaise des beaux-arts. Elle commence alors à écrire, puis se lance dans la bande dessinée pour raconter le quotidien de son enfance en période de guerre.

Pourtant, «devenir auteure de bande dessinée n’était pas prémédité, je ne me l’étais jamais dit. Dans les années 2000, j’ai été saisie d’une urgence, celle d’écrire. Décrire le Beyrouth de mon enfance, celui de la rue ou j’ai grandi, la rue Youssef Semaani. D’abord un tout petit récit. Puis, en écrivant, très vite, je me suis dit que j’avais également besoin du dessin pour justement garder une trace de ce Beyrouth.» Un travail de mémoire «face à l'absence de commémoration».

En 2015, Zeina délaisse le travail de mémoire sur le Beyrouth des années 1980 et publie Le Piano oriental (Casterman), un récit inspiré de la vie de son arrière-grand-père, accordeur de piano et inventeur d’un nouvel instrument de musique dans les années 1960: le piano oriental (fournie)

Et c’est la France qui a joué un rôle très important dans l’évolution de sa carrière ainsi que dans le développement de son identité visuelle; elle y a suivi un cursus spécialisé en animation à l’École nationale des arts décoratifs de Paris. Mais c’est surtout un pays où «la chaîne du livre est très développée, et [où] être auteur de bandes dessinées [est] un métier très reconnu». En 2006, l’illustratrice publie son premier ouvrage, Beyrouth Catharsis, paru aux éditions Cambourakis, où elle raconte la guerre à partir du quotidien. Succès immédiat.  

Cette publication est suivie, en 2008, de Mourir, partir, revenir – Le Jeu des hirondelles (éditions Cambourakis, 2007), dont le cadre est cette fois l’appartement familial. Sélectionné au festival d’Angoulême, il connaît un vif succès. Puis, l’année suivante, elle publie Je me souviens – Beyrouth, qui est comme une suite imprévue de son premier album.

En 2015, Zeina délaisse le travail de mémoire sur le Beyrouth des années 1980 et publie Le Piano oriental (Casterman), un récit inspiré de la vie de son arrière-grand-père, accordeur de piano et inventeur d’un nouvel instrument de musique dans les années 1960: le piano oriental. L’illustratrice entreprend en outre une collaboration et publie avec Mathias Énard un roman graphique, Prendre refuge. Une expérience qui l’a poussée à «dessiner des choses jamais dessinées jusque-là».

Son style personnel est particulier: figuratif, noir et blanc. «Je me suis débarrassée de la couleur en premier lieu pour laisser la place à une image un peu synthétique, afin de décharger l’image au maximum.» Ce style si graphique lui ouvre également les portes de l’illustration pour l’édition et la publicité, où elle emploie de la couleur. Hyperactive, elle dessine des couvertures de livres, des affiches de festival, illustre des livres de cuisine, mais s’engage encore et toujours en faveur de sa ville, Beyrouth, notamment après l’explosion du 4 août 2020: elle a soutenu de nombreuses initiatives pour reconstruire la ville à travers ses illustrations. Elle est par ailleurs sollicitée pour illustrer la couverture du dernier single en hommage au Liban, Mappemonde, produit et composé par le guitariste Matthieu Chedid, le trompettiste Ibrahim Maalouf et la chanteuse Hiba Tawaji, sur un texte signé Andrée Chedid.

Né pendant le confinement, Le Grand Livre des petits bruits est un ouvrage est l’absence de texte dans lequel le dessin est en noir et blanc et les bruits sont en couleurs (fournie)

Son dernier ouvrage, Le Grand Livre des petits bruits, est né pendant le confinement. «Il n’y a pas réellement d’histoire racontée. Ce sont neuf scènes qui se passent dans des lieux du quotidien, à l’intérieur et à l’extérieur; il y a la rue, le bistrot, le jardin public, l’opéra, la forêt… des lieux familiers, ceux qui sont fréquentés “au quotidien”. Il y a une scène par double page, les bruits y sont mis en exergue.» L’emploi de la couleur, pour cette artiste qui dessine traditionnellement en noir et blanc, est intéressante parce que «c’était une manière de souligner justement graphiquement ces bruits: le dessin est en noir et blanc et les bruits sont en couleurs». En réalité, elle nous confie: «le son a toujours été très important pour moi et il est toujours apparu dans mes bandes dessinées des onomatopées pour raconter le dessin par le son. Et là, c’était un jeu. La particularité de cet ouvrage est l’absence de texte.»

«Il était important pour moi d’explorer des choses nouvelles, surtout que nous étions dans un moment où Paris, ma ville, était déserte et silencieuse. La Ville Lumière était tout d’un coup… silencieuse», explique Zeina Abirached.

Et pourtant, Beyrouth n’est jamais loin. La ville de son enfance revient bientôt au cœur de la production de l’artiste, qui révèle qu’elle «planche» déjà sur un nouveau projet: «une bande dessinée d’environ cinquante pages, où Beyrouth est l’un des personnages principaux». Encore et toujours!

 


Au festival de La Côte-Saint-André, Berlioz rime avec grandiose

Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
Le directeur du Festival Berlioz, Bruno Messina (à droite) lors de la présentation de l'exposition Reliquien du plasticien et compositeur libanais Zad Moultaka (à gauche) à la médiathèque de l'Isère.  (Photo fournie)
Le directeur du Festival Berlioz, Bruno Messina (à droite) lors de la présentation de l'exposition Reliquien du plasticien et compositeur libanais Zad Moultaka (à gauche) à la médiathèque de l'Isère. (Photo fournie)
Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
Concert en plein air au Festival Berlioz de la Côte Saint-André. (Photo fournie).
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  • C’est au cœur des somptueux paysages de l’Isère, à l’ombre du massif du Vercors, sa plaine et ses lacs de montagne, qu’est né le compositeur Hector Berlioz
  • Bruno Messina, le directeur du festival Berlioz à La Côte-Saint-André, confie à Arab News en français que la vision orchestrale du compositeur français est démesurée, grandiose

PARIS: Chaque année, depuis 2009, à la fin du mois d’août, avec un pied en septembre, le Festival Berlioz fait résonner les symphonies du maître de l’expression musicale à travers la plaine du Vercors, tout en ouvrant sa programmation, sous la direction de Bruno Messina, aux musiques du monde.

Le chant des oiseaux, les bruits du vent

La Côte-Saint-André est une petite commune française située entre Lyon et Grenoble. C’est là, au cœur des somptueux paysages de l’Isère, à l’ombre du massif du Vercors, sa plaine et ses lacs de montagne, qu’est né le compositeur Hector Berlioz. L’Antiquité romaine, ses voies et sa mythologie y sont vivaces. C’est là que le créateur s’est imprégné de toutes sortes d’émotions. Son imagination débordante a donné corps aux sonorités naturelles dont s’est nourrie son enfance: le chant des oiseaux, les bruits du vent et des tempêtes, les rumeurs des récoltes et des troupeaux, les cloches des églises.

Au sujet de ce compositeur emblématique de l’époque romantique, Bruno Messina, directeur du Festival Berlioz – par ailleurs musicien et musicologue formé au Conservatoire de Paris et à l’École pratique des hautes études –, explique à Arab News en français qu’il a été un innovateur en matière d'orchestration. «Il a développé de nouvelles techniques d'instrumentation, utilisant des combinaisons d'instruments pour créer des textures sonores inédites», précise celui qui veille aux destinées et à la programmation de ce festival depuis 2010.

«Fils d’un médecin qui a introduit l’acupuncture en France, Berlioz était destiné par ses parents à la médecine», poursuit Bruno Messina. Quand Berlioz se rend à Paris pour s’inscrire à la faculté de médecine, il n’a pas bénéficié, comme la plupart de ses confrères musiciens, de la formation classique des compositeurs, généralement basée sur le piano. «Il n’a eu à sa portée qu’une flûte à bec, au mieux une guitare que ses parents lui ont offerte un peu plus tard, répondant a minima à cette passion qui inquiète surtout sa mère, sévère et craignant pour lui une vie de misère», raconte celui qui est par ailleurs l’auteur d’une poignante biographie du compositeur (Berlioz, Actes Sud, 2018).

Une vision orchestrale démesurée

Quand Berlioz arrive à Paris, il se précipite à l’Opéra et découvre les premiers orchestres symphoniques. C’est une révélation, une épiphanie! «S’il n’a pas composé sur des instruments classiques, Berlioz comprend que son instrument à lui sera l’orchestre», explique Bruno Messina. Ce dernier précise que la vision orchestrale du compositeur est démesurée, grandiose. Elle repousse les limites de ce qu’un orchestre peut faire. À tel point qu’il est parfois difficile de réunir tous les instruments nécessaires pour jouer sa musique.

Cependant, tous les chemins ramènent Berlioz au lieu de ses premières émotions, à cette commune de La Côte-Saint-André où il a puisé, durant toute son enfance, l’intensité des couleurs et les effets sonores surprenants de ses compositions, comme l’introduction de cloches dans l’orchestre. «C’est à La Côte-Saint-André que Berlioz invente le concept même de festival. Il l’imagine déjà comme une fête populaire drainant vers ce bourg presque perdu dans les montagnes des passionnés tous azimuts et s’achevant autour d’un banquet», ajoute Bruno Messina. «C’est après Berlioz que Wagner lancera le Festival de Bayreuth», indique-t-il.

La Symphonie fantastique, entre canyons et dunes?

Aujourd’hui, dans la foulée de Berlioz – qui a aussi été un grand voyageur, encore plus admiré à l’étranger qu’en France –, Bruno Messina rêve de faire voyager ce festival qui occupe déjà plusieurs lieux emblématiques de l’Isère et des environs de La Côte-Saint-André. Il voudrait imaginer le romantisme des accents de Berlioz dans les oasis, les déserts et les jungles du monde, faire écouter ses sonorités audacieuses dans des lieux aussi inédits et surprenants que sa musique. Par exemple, faire défiler les visions hypnotiques de la Symphonie fantastique à travers des canyons et des dunes.

Amener vers des lieux confidentiels de la planète des fous de musique du monde entier pour écouter non seulement Berlioz, mais des musiciens authentiques de toutes origines que Berlioz lui-même aurait adoré écouter: c’est là le rêve un peu fou de Bruno Messina. En attendant, rendez-vous est pris chaque année en août-septembre dans la plaine magique du Vercors pour une programmation de plus en plus riche chaque année et répartie dans les lieux les plus emblématiques de l’Isère, selon un parcours devenu rituel.


Amin Maalouf élu à la tête de l'Académie, qui doit «refléter la diversité» du pays

L'écrivain franco-libanais et membre de l'Académie française Amin Maalouf pose chez lui à Port-Joinville, dans l'ouest de la France, le 1er octobre 2021. (Photo, AFP)
L'écrivain franco-libanais et membre de l'Académie française Amin Maalouf pose chez lui à Port-Joinville, dans l'ouest de la France, le 1er octobre 2021. (Photo, AFP)
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  • Il a été élu par 24 voix contre 8 pour son concurrent et ami, l'écrivain Jean-Christophe Rufin
  • Le secrétaire perpétuel est le membre qui dirige cette institution chargée de défendre et promouvoir la langue française. Il n'y a eu que 32 personnes pour occuper ce poste depuis 1635

PARIS: L'écrivain franco-libanais Amin Maalouf, 74 ans, a été élu secrétaire perpétuel de l'Académie française, une institution qui doit selon lui "refléter la diversité du pays et du monde".

M. Maalouf a été élu à la tête de l'Académie par 24 voix, contre huit pour son concurrent Jean-Christophe Rufin, au terme d'un scrutin à huis clos.

Le secrétaire perpétuel est le membre qui dirige cette institution chargée de défendre et promouvoir la langue française. Il n'y a eu que 32 personnes pour occuper ce poste depuis 1635.

Il était vacant depuis le décès en août de l'historienne Hélène Carrère d'Encausse qui l'occupait depuis 1999.

"Je suis persuadé que la mission de l'Académie française est encore plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était au temps de Richelieu", cardinal et homme d'Etat français mort en 1642 ; c'est "un élément essentiel de l'identité d'une nation et du rayonnement de la France dans le monde", a déclaré Amin Maalouf, après son élection sous la coupole.

"Nous sommes dans un monde désemparé et je pense que nous avons besoin de lieux qui représentent une sorte de conscience morale", a ajouté le nouveau secrétaire général, très impliqué dans les activités de l'institution où il a été élu en 2011.

Symbole pour les francophones

"C'est un excellent choix, (...) un immense écrivain, un homme de fraternité, de dialogue, d'apaisement", a salué la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, elle aussi franco-libanaise, en arrivant sous la coupole après l'élection.

Elle a souligné qu'il s'agissait d'un "magnifique symbole pour tous les francophones du monde".

Le nouveau secrétaire perpétuel, prix Goncourt 1993 pour "Le Rocher de Tanios", est délesté dans l'immédiat d'une tâche à laquelle Hélène Carrère d'Encausse a consacré beaucoup d'énergie : achever la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie.

"On est tout à fait au bout", a confirmé M. Maalouf, l'examen du mot "zoologie" ayant par exemple été fait.

Il a annoncé une "fête" pour célébrer la fin de cette tâche de près d'un siècle, en indiquant aussi qu'il comptait engager "une réflexion approfondie" avant la dixième édition : le dictionnaire "ne peut plus se concevoir aujourd'hui comme il se concevait avant".

«Pas un parti politique»

Il ne s'est pas plus livré sur l'orientation qu'il comptait donner à sa présidence d'une institution parfois jugée conservatrice, sur des sujets comme l'orthographe ou l'écriture inclusive.

"Le Français va mal ! Il est important que l'Académie française sache défendre la langue au risque que nous soyons traités de +réac+", a déclaré en sortant du scrutin l'un des plus médiatiques des académiciens, Alain Finkielkraut.

Le nouveau secrétaire général se veut plus mesuré : "je n'irai pas jusqu'à dire que la langue est en danger, mais il y a constamment des menaces (...) Je pense qu'il faut avoir une vision d'une langue française qui peut redevenir conquérante", a-t-il confié à l'AFP.

En tout état de cause, "l'Académie n'est pas et ne sera jamais un parti politique", a-t-il martelé, jugeant "important qu'il y ait toutes les sensibilités, toutes les opinions (représentées) et que tout cela se passe dans la courtoisie, dans l'amitié et la fraternité".

Deux autres questions pressantes l'occuperont.

D'abord, les finances. L'Académie française, tout comme les autres branches de l'Institut de France, est dans une situation financière délicate, elle qui vit du produit de ses actifs financiers ainsi que de dons et de legs.

En 2021, la Cour des comptes exhortait à rapidement rénover la Coupole, face au risque d'incendie. Cela reste à faire.

Ensuite, l'attractivité. Rajeunir et féminiser la "Compagnie", actuellement composée de 28 hommes et sept femmes, est un objectif de longue date. "L'habit vert", à revêtir tous les jeudis, attire les retraités, très peu les actifs.

"Il faut élire plus de femmes" académiciennes, a plaidé jeudi Amin Maalouf. Cinq sièges sont à pourvoir à l'Académie.

M. Maalouf a aussi eu un mot pour son "ami" Jean-Christophe Rufin, candidat malheureux qui avait fini par se déclarer tardivement, ce qui a alimenté des tensions dans le microcosme de l'Académie.


La langue et la culture françaises à l’honneur à la 1re édition de la Foire internationale du livre de Riyad

Organisée par la Commission de littérature, d’édition et de traduction, la Foire internationale du livre se tiendra du 28 septembre au 7 octobre à l’université du roi Saoud à Riyad sous le thème «Une destination inspirante». (SPA).
Organisée par la Commission de littérature, d’édition et de traduction, la Foire internationale du livre se tiendra du 28 septembre au 7 octobre à l’université du roi Saoud à Riyad sous le thème «Une destination inspirante». (SPA).
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  • Un pavillon francophone de plus 500 m2 où plus de vingt mille titres mettra en avant plus de vingt mille titres, dont dix mille dédiés à la jeunesse
  • Quatre-vingts éditeurs seront présents durant cette foire

RIYAD: Organisée par la Commission de littérature, d’édition et de traduction, la Foire internationale du livre se tiendra du 28 septembre au 7 octobre à l’université du roi Saoud à Riyad sous le thème «Une destination inspirante».

Cette manifestation culturelle et éducative vise à promouvoir le dialogue et à rapprocher les communautés francophones, ainsi que tous ceux désireux d'apprendre le français, de découvrir la culture française et de l’apprécier.

À l’occasion de cette 1re édition, un pavillon francophone de plus de 500 m2 sera au rendez-vous. Cette édition s'annonce particulièrement séduisante pour une vaste communauté francophone, mettant en avant plus de vingt mille titres, dont dix mille dédiés à la jeunesse.

Quatre-vingts éditeurs seront présents durant cette foire, notamment le groupe Hachette, les éditions Gallimard, Flammarion, les éditions Auzou, Inter forum diffusion internationale, les éditions Didier Fle pour les apprenants en langue française et les éditions Stephan.

L’association d’amitié franco-saoudienne Génération 2030 participera également à cette manifestation. Sa mission consiste à réunir les jeunes talents français et saoudiens pour mettre en œuvre des actions conjointes afin de construire des passerelles culturelles entre la France et le royaume d’Arabie saoudite. Elle proposera plusieurs ateliers culturels durant toute la durée du salon.

Pendant toute la durée de cet événement, des ateliers culturels et linguistiques ainsi que des cours de français gratuits seront proposés aux enfants et aux adultes. Ces cours seront animés par des enseignants de l'Alliance française d'Arabie saoudite.

Sophie Laroche, une autrice de livres pour la jeunesse ayant remporté plusieurs prix, animera des séances de dédicaces le 30 septembre et le 1er octobre.

Louis Blin, un expert de l'Arabie saoudite, animera un forum de discussions et de débats. À cette occasion, l'autrice de bandes dessinées Zeina Abirached présentera son dernier ouvrage, Le Prophète, la première version illustrée de l'œuvre du même nom écrite par Khalil Gibran. Cette présentation aura lieu le vendredi 29 septembre à 19 h 30, suivie d'une séance de dédicaces.

Les artisans relieurs du Limousin effectueront une démonstration de leur savoir-faire en matière de reliure de manuscrits.

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, visitera le pavillon francophone le 1er octobre à 19 h 00.