La Semaine internationale du luxe de Riyad inaugurée lors d’une magnifique cérémonie

La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 17 mai 2023

La Semaine internationale du luxe de Riyad inaugurée lors d’une magnifique cérémonie

  • La plus grande exposition de bijoux du Royaume rassemble 120 marques locales et internationales
  • L’exposition, qui se tient dans le Grand Hall du Prince Sultan à l’hôtel Al-Faisaliah, au cœur de la capitale saoudienne, est ouverte au public jusqu’au 19 mai

RIYAD: La Semaine internationale du luxe de Riyad a été inaugurée le 16 mai, exposant les pièces en édition limitée et les collections de luxe de plus de 120 maisons de joaillerie de 17 pays du monde entier.

L’exposition a été inaugurée mardi soir par Krayem al-Enazi, président du Comité national pour les métaux précieux et les pierres précieuses de la Fédération des chambres saoudiennes, lors d’une magnifique cérémonie.

La Semaine du luxe, qui constitue la plus grande exposition de bijoux de ce type en Arabie saoudite, fait suite à l’énorme succès de l’édition inaugurale de son événement jumeau à Djeddah la semaine dernière.

L’exposition, qui se tient dans le Grand Hall du Prince Sultan à l’hôtel Al-Faisaliah, au cœur de la capitale saoudienne, est ouverte au public jusqu’au 19 mai.

Ayant triplé de taille depuis 2022, le salon 2023 présente des créateurs locaux d’Arabie saoudite et des marques du Moyen-Orient, ainsi que des grands noms de Suisse, des États-Unis, du Royaume-Uni, de France, de Grèce, du Brésil et d’Italie.

Les passionnés découvriront un vaste éventail de créations de haute joaillerie disponibles pour achat immédiat, notamment des parures de mariage remarquables, des pièces limitées et uniques, et certains des bijoux les plus rares au monde.

Les pièces traditionnelles contrastent avec les créations contemporaines avant-gardistes, et les perles, les diamants et les pierres précieuses de couleur occupent le devant de la scène aux côtés d’œuvres visionnaires réalisées en marqueterie de bois, de peintures miniatures et de micro-mosaïques, dans une extraordinaire démonstration de créativité et de savoir-faire.

L’organisateur de l’événement, Nader Freiha, fondateur et directeur général d’Arabian Expo, explique à Arab News que «l’idée est de combler le fossé entre les multinationales et les clients locaux». La Semaine du luxe de Riyad coïncidant avec la saison des mariages dans le Royaume, une large sélection de parures nuptiales très prisées sera présentée. «Nous organisons l’événement en mai puisque de nombreux mariages sont prévus à cette période et les gens achètent beaucoup de bijoux nuptiaux. Ils peuvent découvrir les dernières marques ici», affirme Nader Freiha.

L’exposition réunit 120 marques de 17 pays, dont la célèbre maison de haute joaillerie Moussaieff Jewellers, la créatrice brésilienne novatrice Silvia Furmanovich, le spécialiste des perles Yoko London, l’horloger parisien Charles Oudin et Renad al-Amoudi, un jeune créateur saoudien qui présente une pièce unique qui était, à l’origine, conçue sur-mesure pour le prince héritier Mohammed ben Salmane.

Deux séminaires éducatifs seront organisés les mercredi et jeudi soir, et M. Al-Enazi prononcera un discours. Ishaia Gol, diamantaire de renom de New York, sera rejoint par Ziad Khalid, diplômé de GIA et instructeur principal à Danat (Institut bahreïni pour les perles et les pierres précieuses), et par le Dr Manal Saleh, propriétaire de la boutique Pearls Story, pour aborder un large éventail de sujets, notamment l’achat de pierres précieuses, les perles naturelles, les diamants naturels, synthétiques et d’imitation, ainsi que le monde des diamants de couleur.

Al Rajhi Bank apporte son soutien à la Semaine du luxe en tant que sponsor platine. Parmi les autres sponsors figurent le Comité national pour les métaux précieux et les pierres précieuses, Danat, Store Makers Middle East et MPP-ME Arabian Watches and Jewellery Magazine. La société Lucid Motors, leader dans le domaine des véhicules électriques, fait également partie des sponsors et présentera son incroyable modèle Lucid Air Dream Edition Performance lors de l’exposition.

L’exposition est ouverte tous les jours de 16 h à 23 h. L’entrée est gratuite. Il est possible de s’inscrire en consultant le site: http://www.saudiluxuryweek.com/

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
Short Url
  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
Short Url
  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Short Url
  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.