La Chine ouvre un sommet inédit avec les dirigeants d'Asie centrale

Le président chinois Xi Jinping et le président kirghize Sadyr Japarov assistent à une cérémonie de signature, avant le sommet Chine-Asie centrale à Xian, province du Shaanxi, Chine le 18 mai 2023 (Photo, Reuters).
Le président chinois Xi Jinping et le président kirghize Sadyr Japarov assistent à une cérémonie de signature, avant le sommet Chine-Asie centrale à Xian, province du Shaanxi, Chine le 18 mai 2023 (Photo, Reuters).
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Publié le Jeudi 18 mai 2023

La Chine ouvre un sommet inédit avec les dirigeants d'Asie centrale

  • Choix symbolique: l'événement qualifié «d'extrêmement important» par Pékin se tient dans la grande ville historique de Xi'an (nord), extrémité orientale de l'ancienne Route de la soie qui reliait l'Europe et la Chine via l'Asie centrale
  • Il s'agit de la toute première édition de ce «sommet Chine-Asie centrale» depuis l'établissement des relations diplomatiques entre le géant asiatique et ces pays en 1992

XIAN, Chine: Le président chinois Xi Jinping a ouvert jeudi un sommet historique avec ses homologues des cinq républiques d'Asie centrale, destiné à resserrer les liens régionaux, au moment où Joe Biden rencontre au Japon les dirigeants du G7.

Choix symbolique: l'événement qualifié "d'extrêmement important" par Pékin se tient dans la ville historique de Xi'an (nord), extrémité orientale de l'ancienne Route de la soie qui reliait l'Europe et la Chine via l'Asie centrale.

C'est la toute première édition de ce "sommet Chine-Asie centrale" depuis l'établissement des relations diplomatiques entre Pékin et ces républiques en 1992 après la chute de l'URSS - ces dernières étant traditionnellement plus proches de Moscou.

Accompagné par son épouse, Xi Jinping a accueilli les cinq présidents dans la soirée, tous posant pour une photo de groupe devant un grandiose bâtiment chinois de style ancien, éclairé par des lampions rouges dans la nuit.

Avant un banquet de bienvenue, des dizaines de danseurs ont ensuite interprété un coloré spectacle musical inspiré de la dynastie Tang (618-907), autre symbole car les relations entre Chine et Asie centrale étaient particulièrement fortes à cette époque.

Anciennement membres de l'Empire russe puis de l'Union soviétique, ces nations (Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan) conservent des liens économiques, linguistiques et diplomatiques privilégiés avec Moscou.

Mais avec la guerre en Ukraine, l'influence russe s'est émoussée. Un vide relatif que le président chinois se montre d'autant plus disposé à combler qu'il souhaite développer sa stature internationale, selon des experts.

Face au G7 

"Xi Jinping va se présenter comme un dirigeant capable de promouvoir le développement et la paix dans le monde", déclare à l'AFP Zhiqun Zhu, professeur de relations internationales à l'université Bucknell, aux Etats-Unis.

Hasard (ou pas) du calendrier: un sommet des dirigeants du G7 (Canada, France, Etats-Unis, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni) s'ouvre vendredi à Hiroshima, en présence notamment du président américain Joe Biden - dont le pays dépeint régulièrement Pékin comme une menace.

L'événement japonais sera probablement axé sur l'établissement d'une stratégie pour "contrer l'influence croissante de la Chine dans le monde", selon Zhiqun Zhu.

En face, "l'importance diplomatique et stratégique" de l'inédite réunion organisée à Xi'an jeudi et vendredi "ne doit pas être sous-estimée", souligne-t-il.

"Le sommet Chine-Asie centrale montre que le renouveau de la Chine ne peut être entravé et qu'il bénéficie d'un fort soutien en Asie centrale et ailleurs dans les pays en développement."

La Chine estime que son commerce avec Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan a atteint l'an passé les 70 milliards de dollars (64 milliards d'euros) et grimpé sur un an de 22% lors du premier trimestre 2023.

Les républiques d'Asie centrale occupent une place majeure dans l'initiative chinoise des "Nouvelles routes de la soie", également connue sous le nom "La Ceinture et la Route".

Le Kazakhstan dément aider la Russie à contourner les sanctions occidentales

Le Kazakhstan, plus grande économie d'Asie centrale, s'est défendu jeudi d'aider son allié russe à contourner les sanctions occidentales, malgré la forte hausse de réexportations en Russie, via des pays tiers, de biens utilisables par Moscou pour son complexe militaro-industriel.

"Nous ne permettrons pas que le territoire de notre pays et nos entreprises soient utilisés pour contourner les sanctions" imposées à la Russie après son invasion de l'Ukraine, a affirmé Maoulen Achimbaïev, le représentant du Sénat kazakh, deuxième personnage de l'Etat, à l'agence de presse officielle Kazinform.

"Nous ne violons pas les sanctions occidentales", a-t-il assuré.

Ces déclarations interviennent après que le Kazakhstan a été accusé par des représentants européens et américains d'importer puis d'exporter vers la Russie du matériel sous embargo.

Parmi les produits ciblés figurent les réfrigérateurs, les imprimantes ou encore des calculatrices, dont les composants électroniques peuvent être réutilisés pour fabriquer de l'armement.

«Avenir commun»

Incarné par Xi Jinping qui l'a lancé fin 2013, ce programme pharaonique entend notamment développer, grâce à des fonds chinois, des routes, ports, chemins de fer et infrastructures à l'étranger.

Le géant asiatique a déjà investi des milliards d'euros pour exploiter des réserves de gaz naturel en Asie centrale et construire des liaisons ferroviaires reliant la Chine à l'Europe via la région.

Le sommet est l'occasion de faire avancer certains projets, comme la ligne ferroviaire Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan, d'un coût de six milliards de dollars, ou encore l'extension de l'oléoduc entre l'Asie centrale et la Chine.

Xi Jinping a déclaré jeudi à son homologue kirghize, Sadyr Japarov, que la Chine était "disposée à travailler avec le Kirghizstan pour construire une communauté de bon voisinage, d'amitié, de prospérité partagée et d'avenir commun".

Le président chinois a tenu des propos similaires à ses homologues ouzbek Chavkat Mirzioïev, tadjik Emomali Rakhmon et turkmène Serdar Berdymoukhamedov, appelant notamment à promouvoir les relations économiques et culturelles.

Lors d'une rencontre mercredi avec Xi Jinping, le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, avait lui salué "les résultats significatifs" des projets bilatéraux des "Nouvelles routes de la soie", notamment dans le transport et la logistique.

Les principales annonces du sommet devraient avoir lieu vendredi matin, avec notamment une rencontre entre les six présidents et la presse.


Elon Musk lance Grokipedia pour concurrencer Wikipédia qu'il juge orienté à gauche

Le PDG de Tesla, Elon Musk, assiste à la cérémonie de commémoration de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk au State Farm Stadium à Glendale, Arizona. (AFP)
Le PDG de Tesla, Elon Musk, assiste à la cérémonie de commémoration de l'activiste d'extrême droite Charlie Kirk au State Farm Stadium à Glendale, Arizona. (AFP)
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  • Elon Musk et xAI ont lancé Grokipedia, une encyclopédie en ligne concurrente de Wikipédia, générée par intelligence artificielle et présentée comme “plus objective” selon Musk, avec déjà 885.000 définitions
  • Grokipedia est critiquée pour un biais idéologique apparent dans certains articles, notamment ceux sur Musk, Black Lives Matter ou Tucker Carlson, tandis que Wikipédia revendique un point de vue neutre

NEW YORK: Elon Musk et son entreprise xAI ont mis en ligne lundi Grokipedia, présenté comme le concurrent de l'encyclopédie en ligne Wikipédia, accusée de biais idéologique par une partie des républicains aux États-Unis.

La version a été numérotée 0.1 et comptait déjà lundi soir plus de 885.000 définitions, contre plus de 7 millions en anglais pour Wikipédia.

Dans un message posté sur X, Elon Musk a promis l'arrivée prochaine d'une version 1.0, "dix fois meilleure" que la 0.1, qui est déjà "meilleure que Wikipédia à (son) avis".

Il y a une semaine, l'entrepreneur avait décidé de reporter de quelques jours le lancement de Grokipedia, annoncé fin septembre, un délai justifié par la nécessité d'effectuer "un travail supplémentaire pour purger la propagande".

A l'image de responsables républicains, Elon Musk critique régulièrement Wikipédia depuis plusieurs années. En 2024, il avait taxé le site d'être "contrôlé par des activistes d'extrême gauche" et appelé à ne plus faire de don à la plateforme.

"Le but de Grok et de (Grokipedia) est la vérité, toute la vérité, rien que la vérité", a affirmé l'homme le plus riche du monde, qui a précisé que le programme informatique de l'encyclopédie était en accès libre (open source). "Tout le monde peut donc l'utiliser pour n'importe quoi gratuitement."

- "Biais systémiques" -

Le contenu de certains articles de Grokipedia témoigne d'une orientation des résultats, à l'image de la page consacrée à Elon Musk.

Dans les premiers paragraphes de résumé, la plateforme indique que le patron de Tesla et SpaceX a "influencé le débat" sur plusieurs sujets, ce qui lui a valu "des critiques des médias traditionnels qui font preuve de penchants à gauche dans leur couverture".

Concernant le mouvement des droits civiques "Black Lives Matter", Grokipedia écrit qu'il a "mobilisé des millions de personnes".

"Cependant, ces manifestations ont entraîné des émeutes, (...) les plus coûteuses de l'histoire des assurance pour les dommages aux biens", poursuit l'encyclopédie, sans mentionner, comme le fait Wikipédia, que "la grande majorité des manifestations de 2020 se sont déroulées dans le calme".

Autre exemple, la page consacrée à l'éditorialiste conservateur Tucker Carlson, qui souligne son "rôle (...) dans la dénonciation des biais systémiques du journalisme traditionnel". Elle renvoie à un article du site du magazine Newsweek qui ne mentionne ces biais que dans des citations de Tucker Carlson lui-même.

Créé en 2001, Wikipédia est une encyclopédie collaborative gérée par des bénévoles, largement financée par des dons, et dont les pages peuvent être écrites ou modifiées par les internautes.

Elle revendique un "point de vue neutre" dans ses contenus.

Le contenu de Grokipedia est lui généré par intelligence artificielle (IA) et l'assistant d'IA générative Grok mais cite également plusieurs sources sur chaque page.

En avril, le procureur fédéral de Washington, Ed Martin, remplacé depuis, avait adressé une demande de documents à la fondation Wikimédia, qui a autorité sur Wikipédia.

Il disait vouloir déterminer si Wikimédia était bien habilitée à bénéficier de l'exonération d'impôts octroyée aux fondations.

Le procureur désigné par Donald Trump avait dénoncé "la manipulation de l'information" dont Wikipédia se rendait coupable, selon lui, la plateforme cherchant à "masquer la propagande".

Fin août, deux élus républicains de la Chambre des représentants, James Comer et Nancy Mace, ont ouvert une enquête sur des "manoeuvres organisées (...) pour influencer l'opinion américaine (...) en manipulant des articles Wikipédia".

La naissance de Grokipedia a été saluée par plusieurs personnalités de droite, notamment l'idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine, qualifiant l'article le concernant de "neutre", "objectif" et "juste" alors que celui de Wikipédia est, selon lui, "diffamatoire".


La Russie dit avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit

Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi avoir abattu 193 drones ukrainiens au cours de la nuit, les autorités locales faisant état d'une personne tuée dans l'attaque. (AP)
Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi avoir abattu 193 drones ukrainiens au cours de la nuit, les autorités locales faisant état d'une personne tuée dans l'attaque. (AP)
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  • La Russie affirme avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit de dimanche à lundi, dont 40 près de Moscou et 47 dans la région de Briansk, où une personne a été tuée et cinq blessées
  • Alors que Kiev intensifie ses frappes sur les infrastructures russes, Donald Trump écarte pour l’instant toute nouvelle rencontre avec Vladimir Poutine, faute de perspective d’accord sur la fin du conflit

KIEV: Le ministère russe de la Défense a annoncé lundi matin avoir intercepté 193 drones ukrainiens dans la nuit de dimanche à lundi, une attaque qui a fait un mort selon des autorités locales.

Un chauffeur de minibus a été tué et cinq passagers ont été blessés dans le village de Pogar, a affirmé lundi matin sur Telegram Aleksandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine.

Parmi les drones décomptés, 47 ont survolé la région de Briansk et 40 la région de Moscou, dont la majorité se dirigeait vers la capitale russe, selon le ministère de la Défense.

Depuis le début de son offensive il y a trois ans et demi, la Russie lance quasi-quotidiennement drones et missiles sur l'Ukraine, qui répond régulièrement en frappant le territoire russe.

Kiev intensifie ses frappes et vise notamment les infrastructures énergétiques russes.

Sur le front diplomatique, le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu'il ne "perdrait pas son temps" à programmer une nouvelle rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine sans accord en vue pour mettre fin au conflit en Ukraine.

De son côté, la Russie a dénoncé dimanche des "tentatives" de saper son dialogue "constructif" avec les Etats-Unis.

Fin septembre, Moscou exerçait un contrôle total ou partiel sur 19% du territoire ukrainien, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).

Quelque 7% - la Crimée et des zones de la région industrielle du Donbass - étaient déjà contrôlés avant le début de l'assaut russe en février 2022.


Arab News lance un service de traduction en 50 langues au congrès FIPP de Madrid

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  • Grâce à l’intelligence artificielle, le premier quotidien anglophone d’Arabie saoudite est désormais accessible à 80 % de la population mondiale
  • Privilégiant l’innovation à l’appréhension, Arab News exploite l’IA pour renforcer les journalistes et étendre sa portée mondiale

MADRID : Arab News, premier quotidien anglophone d’Arabie saoudite, a lancé la version bêta d’un service de traduction alimenté par intelligence artificielle qui rend accessibles ses informations, analyses et points de vue dans 50 langues.

L’annonce a été faite par le rédacteur en chef Faisal J. Abbas lors d’un événement spécial à Madrid, coïncidant avec le FIPP World Media Congress 2025 et marquant le cinquantième anniversaire du journal.

« Grâce à la technologie moderne, Arab News, lancé en 1975 pour être une voix de l’Arabie saoudite en anglais, sera désormais la voix d’une région en mutation… dans 50 langues, atteignant un remarquable 6,5 milliards de personnes, soit 80 % de la population mondiale, » a déclaré Abbas mercredi soir lors d’un événement parallèle.

Parmi les participants figuraient la princesse Haifa bint Abdulaziz Al‑Mogrin, ambassadrice d’Arabie saoudite en Espagne, des diplomates arabes et espagnols, ainsi que des rédacteurs et dirigeants de haut niveau.

Abbas, qui supervise la transformation numérique du journal depuis 2016, a indiqué que le projet illustre à la fois le rôle de longue date d’Arab News comme voix de l’Arabie saoudite en anglais et l’engagement de la publication à raconter l’histoire d’une région en mutation rapide.

« L’idée provient de l’importance de raconter notre récit, notamment dans une région où les événements influencent le monde entier et où le cœur battant — l’Arabie saoudite — connaît une transformation massive et des réformes sous Vision 2030, » a-t-il ajouté.

La plateforme de traduction de pointe est alimentée par la technologie développée par CAMB.AI, une startup régionale devenue rapidement une des réussites les plus prometteuses de l’IA dans le monde arabe.

« Internet a été créé pour les anglophones et nous avons décidé de le repenser pour le monde, » a déclaré Avneesh Prakash, PDG de CAMB.AI.

« Nous avons créé CAMB.AI comme la plateforme d’IA de localisation la plus complète au monde, en nous appuyant sur nos modèles fondateurs. »

Prakash a déclaré que la technologie permet à « des organisations de premier plan dans le monde de localiser leur contenu — vidéo, audio, texte, documents, site web — tout ce qui permet aux marques d’atteindre la population mondiale au-delà des barrières linguistiques. »

« Le partenariat avec Arab News pour un lancement en 50 langues lors de sa cinquantième année d’existence démontre notre engagement à franchir ces barrières. Arab News incarne un contenu authentique et désormais, grâce à la technologie CAMB.AI, il peut toucher des milliards de personnes. »

L’événement a également proposé la projection de « Rewriting Arab News ».

Le documentaire retrace le parcours de la rédaction, né en 1975 à Jeddah par les frères Mohammad Ali Hafez et Hisham Ali Hafez, jusqu’à sa transformation numérique actuelle sous la houlette du groupe Saudi Research and Media Group.

Le film, qui figure sur la liste restreinte d’un prestigieux prix vidéo Art & Culture AIB 2025, montre comment Arab News est passé d’une publication papier nationale à une plateforme médiatique numérique reconnue dans le monde entier.

L’événement était animé par Juan Senor, analyste média et président de Innovation Media Consulting Group, qui a souligné les « menaces et opportunités » que représente l’IA pour l’industrie des médias en cette période cruciale.

Senor a déclaré que l’IA représente une « énorme disruption pour l’édition, la narration et le journalisme », mais que là où « certains voient une menace », Arab News voit « une opportunité. »

Tout comme la publication a adopté une approche “numérique d’abord”, elle embrasse désormais l’IA « de manière responsable, créative, intelligente », dans le but de renforcer les journalistes, plutôt que de les remplacer, a-t-il ajouté.

« L’évolution d’Arab News reflète la transformation de l’Arabie saoudite elle-même. Deux voyages côte à côte, tous deux enracinés dans la tradition, tous deux animés par l’ambition, et tous deux engagés dans le changement, » a déclaré Senor.

Parmi les participants figuraient également Cristina Juarraz, directrice adjointe et coordinatrice de programmation à Casa Arabe ; Pedro Gonzalez, journaliste et co-fondateur d’Euronews ; Ivan Moreno de Cozar y Landahl, secrétaire général d’Alliance Française Madrid ; Jaime Barrientos, reporter de guerre et expert Moyen-Orient ; et Jorge Hevia Sierra, ancien ambassadeur d’Espagne en Arabie saoudite.

L’événement a également accueilli plusieurs diplomates arabes, dont Raghad A. Alsaqqa, ambassadrice de Jordanie en Espagne ; Hani Shamatli, ambassadeur du Liban en Espagne ; Walid Abuabdalla, ambassadeur de Libye en Espagne ; et Husni Abdel Wahed, ambassadeur de Palestine en Espagne.

Parmi les autres invités figuraient Mohammad Alshohomi, chargé d’affaires par intérim du Koweït en Espagne ; Ehab Ahmed Badawy, ambassadeur d’Égypte en Espagne ; Saleh Ahmad Salem Alzaraim Alsuwaidi, nouvel ambassadeur des Émirats arabes unis ; et Malek Twal, chef du bureau de la Ligue arabe à Madrid.

Le lancement de la plateforme multilingue souligne l’expansion continue d’Arab News en tant que média international majeur et pionnier dans le rapprochement des cultures par le journalisme et l’innovation.

Depuis sa création, Arab News s’est forgé la réputation d’être la « voix d’une région en mutation », reflétant le développement, la diplomatie et la modernisation du royaume.

Abbas a déclaré que le lancement du service propulsé par l’IA marque un moment charnière pour le journal, fusionnant technologie et narration pour partager les perspectives de la région avec un public mondial.

« Cette année, nous fêtons nos 50 ans. Et nous étions déterminés à ce que notre célébration ne soit pas une fête d’adieu mais un renouveau, » a-t-il déclaré. « Nous sommes fiers d’embrasser la technologie, et non de la craindre. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com