Pour la 4e édition du festival Afrique du rire, Oualas veut «unir et faire rire»

Oualas à Rabat. (Photo fournie)
Oualas à Rabat. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 25 mai 2023

Pour la 4e édition du festival Afrique du rire, Oualas veut «unir et faire rire»

  • Après un arrêt forcé de deux ans pour cause de pandémie, le festival fait cette année escale dans quatre villes du continent: Casablanca, Rabat, Abidjan et Dakar
  • L’événement permet à certains artistes issus des diverses diasporas africaines de jouer sur leurs terres d’origine et donne aussi l’occasion aux humoristes installés sur le continent de se faire connaître à l’international

CASABLANCA: «Unis par le rire»: depuis ses débuts, si le slogan d’Afrique du rire n’a pas changé, le festival a, lui, bien évolué. Après un arrêt forcé de deux ans pour cause de pandémie de Covid-19, le rendez-vous a signé, cette année, son grand retour. Les premières dates, au Maroc, ont affiché complet. Une fierté pour l’initiateur de l’événement, Tahar Lazrak, alias «Oualas», très heureux de cette reprise.

Oualas
Tahar Lazrak, alias «Oualas» à Casablanca. (Photo fournie)


«Le retour d’Afrique du rire était attendu! On s’en est rendu compte parce qu’il y a eu un vrai engouement au niveau de la billetterie. En quarante-huit heures, on était déjà sold out sur certaines dates. Je suis très content de ce retour, qu’on peut qualifier de triomphal», raconte l’humoriste maroco-ivoirien.

L’humour made in Africa

Cette année, l’événement fait escale dans quatre villes du continent: Casablanca, Rabat, Abidjan et Dakar. Malgré une longue absence et une reprise organisée en un temps record, le rendez-vous incontournable de l’humour a su tirer son épingle du jeu. Pour sa quatrième édition, le festival a encore une fois proposé une prestigieuse affiche, composée de véritables stars du stand-up.

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Oualas à Casablanca. (Photo fournie)


«Quand on a présenté le casting, il n’y avait que des têtes d’affiche: Yassine Belattar, Redouanne Harjane, Djimo,  Wary Nichen, John Sulo, Samia Orosemane… Ce sont de jolis noms que l’on suit déjà et qui, je le sais, marcheront bien en Afrique, parce que comme le veut le festival, ces humoristes sont d’abord d’origine africaine : de Guinée, du Maroc,  de la Tunisie, de  Côte d’Ivoire, du Sénégal… On a vraiment toute l’Afrique qui est représentée sur scène», explique Oualas avec fierté à Arab News en français.

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Samia Orosemane à Abidjan. (Photo fournie).

Aujourd’hui, l’événement est devenu en Afrique une référence en matière d’humour. Il permet ainsi à certains artistes issus des diverses diasporas africaines de jouer sur leurs terres d’origine et donne aussi l’occasion aux humoristes installés sur le continent de se faire connaître à l’international. Depuis la création du festival, Oualas et ses équipes se sont d’ailleurs lancé le défi de «Faire rayonner le continent» et de permettre aux différentes cultures de se rencontrer et de rire ensemble.

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Yassine Belattar à Casablanca. (Photo fournie)


Je ne peux même plus dire qu’Afrique du rire m’appartient. Ce festival est celui du continent. Il représente un vrai projecteur pour l’Afrique…

«Je ne peux même plus dire qu’Afrique du rire m’appartient. Ce festival est celui du continent. Il représente un vrai projecteur pour l’Afrique, et tout le monde joue le jeu: les artistes et les personnes qui travaillent dans ce festival, même dans l’ombre. On continuera de faire briller ce continent grâce à ce festival.»

le magnifik
Le Magnific à Abidjan. (Photo fournie)

Unir par le rire

Tahar Lazrak ambitionne aussi de nouer des liens encore plus forts entre les peuples africains, voire parfois d’apaiser certaines tensions à travers l’humour.

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Mimo Lazrak. (Photo fournie)


«C’est le message principal: unir par le rire! On veut montrer aux gens que nous, les humoristes, nous avons brisé les frontières depuis longtemps. Il n’y a pas de frontières dans l’humour. Il n’y a que des Africains qui sont là pour faire plaisir aux Africains. On veut également faire passer des messages d’union, de communion, de paix, et je pense que les gens l’ont compris. Il n’y a pas d’animosité dans l’humour. C’est ça, l’objectif du festival: unir, mais aussi faire rire.»

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Wary Nichen à Casablanca. (Photo fournie)

Après le Maroc et la Côte d’Ivoire, c’est au Sénégal que va se clôturer cette édition d’Afrique du rire. La locomotive est donc relancée, et rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine. Oualas, qui voit «la suite d’Afrique du rire plus grande», a ainsi confié avoir d’ambitieux projets pour les éditions suivantes, et pourquoi pas d’exporter le festival vers d’autres contrées.

boukari
Boukari. (Photo fournie)

«J’espère d’autres belles surprises, avec d’autres têtes d’affiche. Je vois le festival sortir du continent, aller en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse… Et dire aux gens : Regardez! Nous aussi, on sait faire des choses, on peut faire des choses, et on vient vous les montrer! Et peut-être que demain ils auront envie de venir découvrir ce festival sur ses terres, là où il est né.»

Redouane
Redouane Harjane à Rabat. (Photo fournie)

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com