Les stars arabes célèbrent les femmes du festival du film de la mer Rouge au Vanity Fair Gala à Cannes

(De gauche à droit) Razane Jammal, Fatima Al-Banawi, Sara Ali Khan, Mohammed Al-Turki, Simone Marchetti, Tara Emad, Mila Al-Zahrani et Jade Osiberu assistent au gala « Histoires de femmes » du Festival international du film de la mer Rouge, en partenariat avec Vanity Fair Europe (Getty Images).
(De gauche à droit) Razane Jammal, Fatima Al-Banawi, Sara Ali Khan, Mohammed Al-Turki, Simone Marchetti, Tara Emad, Mila Al-Zahrani et Jade Osiberu assistent au gala « Histoires de femmes » du Festival international du film de la mer Rouge, en partenariat avec Vanity Fair Europe (Getty Images).
Alessandra Ambrosio lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Alessandra Ambrosio lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Fan Bingbing lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Fan Bingbing lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Eva Herzigova lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Eva Herzigova lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Hend Sabri lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Hend Sabri lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
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Publié le Samedi 20 mai 2023

Les stars arabes célèbrent les femmes du festival du film de la mer Rouge au Vanity Fair Gala à Cannes

  • Au 76e Festival de Cannes, la soirée de gala « Histoires de femmes » célèbre les talents féminins du mode arabe
  • Mohammed Al-Turki, directeur général du Festival du film de la mer Rouge, a déclaré à Arab News : « Nous sommes très heureux de célébrer les femmes. Nous sommes très fiers de pouvoir partager les histoires de notre région»

CANNES : Pendant le Festival de Cannes, le Festival international du film de la mer Rouge d'Arabie saoudite et Vanity Fair ont organisé, jeudi, une soirée de gala sous le thème « Histoires de femmes » pour célébrer les talents féminins de la région.

Leonardo DiCaprio, Katie Holmes, Maiwenn, The Weeknd, Gaspar Noe, Storm Reid, Tobey Maguire, Gurinder Chadha, Fan Bingbing, Freida Pinto, Simone Marchetti, Eva Herzigova, Naomi Campbell et bien d'autres encore ont répondu présents.

Naomi Campbell lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)
Naomi Campbell lors du gala. (Ammar Abd Rabbo/Arab News)

L'événement, qui s'est tenu au célèbre Hôtel du Cap-Eden-Roc au Cap d'Antibes, a récompensé six stars de la région : les actrices saoudiennes Mila Al-Zahrani et Fatima Al-Banawi, l'actrice libanaise Razane Jammal, la star indienne Sarah Ali Khan, l'actrice et mannequin égypto-monténégrine Tara Emad et la cinéaste nigériane Jade Osiberu.

Dans une interview accordée à Arab News, Emad a déclaré : « Je suis très fière de moi, de toutes les femmes ici présentes qui ont été mises à l’honneur. Je suis fière de notre industrie, de l'Égypte (et) du monde arabe. Je suis heureuse de pouvoir représenter l'Égypte et le monde arabe en général.

« Je suis ravie de voir aujourd’hui la représentation que j'ai toujours voulu voir en tant que jeune fille », a-t-elle déclaré. « J'espère qu'à nous six, nous pourrons représenter toutes les filles et toutes les femmes de la région arabe qui cherchent à être reconnues, quelle que soit la carrière qu'elles choisissent.

Pour sa part, Khan estime que c'était un « privilège » de participer à cet événement. « Je pense que si je devais me définir en trois mots, ce serait probablement : Indienne, femme (et) actrice. Et je suis ici pour célébrer ces trois mots aujourd'hui », a-t-elle déclaré.

Pour Al-Banawi, ces moments ne sont plus une surprise.

« J'en suis arrivée à un point où je ne suis plus surprise parce que l'Arabie saoudite tente vraiment de prouver que nous créons des histoires qui sont inspirantes, magiques, et qui poussent au changement et au développement », a-t-elle déclaré. « Je suis très heureuse que nous soyons ici, au Festival de Cannes, pour nous célébrer les uns les autres ».

« J'ai l'impression que le narratif que nous nous sommes représentés et le prisme par lequel nous étions perçues, était très spécifique et je ne pense pas que les femmes en aient fait partie. Je pense qu'il a été écrit par d'autres », a-t-elle déclaré. « Aujourd'hui, je célèbre les femmes qui écrivent, qui créent, qui remettent en question et qui se mettent elles-mêmes, ainsi que d’autres femmes, en valeur.

« Je pense qu'il faut beaucoup de courage pour raconter une histoire, à plus forte raison s'il y a tant d'histoires qui vous confinent dans un discours, un canal, ou un angle spécifique. Il faut encore plus de courage pour déployer de nouvelles possibilités et de nouvelles opportunités. Je me rappelle en permanence qu'il n'y a pas de mal à prendre de la place, à exprimer son opinion, à parler de ce qui, selon moi, pourrait être erroné ou devrait être changé », explique Al-Banawi.

Jammal affirme qu'elle n'avait jamais fait de différence entre un homme et une femme.

« Peut-être parce que j'ai vécu dans une petite bulle, parce que j'ai été élevée par un homme qui m'a donné du pouvoir et m'a dit qu'il n'y avait pas de différence entre mon frère et moi. Je n'ai donc peut-être pas grandi en pensant qu'être une femme était un défi. Au contraire, j'ai eu l'impression que c'était un super pouvoir », déclare-t-elle.

Mais lorsqu'elle est entrée sur le marché du travail, elle s'est rendu compte que les femmes étaient confrontées à des défis.

« J’en apprends plus maintenant que je suis exposée à un public plus large et, en fonction de leurs réactions, je peux en apprendre davantage sur eux », affirme-t-elle. « En tant que femme, je suis très heureuse de représenter une personne qui a poursuivi ses rêves, qui s'est faite elle-même, qui est indépendante, et j'essaie simplement de faire de mon mieux. Je suis très heureuse de la situation actuelle».

Sara Sampaio, mannequin portugaise également présente, a déclaré que participer au gala « Histoires de femmes » était « extrêmement spécial ».

« Les femmes sont extraordinaires et, pendant longtemps, nous n'avons pas eu d'histoires racontées de notre point de vue. C'est très important », souligne-t-elle.

Mohammed Al-Turki, directeur général du Festival du film de la mer Rouge, a déclaré à Arab News : « Nous sommes très heureux de célébrer les femmes. Nous sommes très fiers de pouvoir partager les histoires de notre région. Aujourd'hui, nous mettons six femmes de notre région à l’honneur : deux Saoudiennes – Mila  Zahran et Fatima Al-Banawi –, une  Égyptienne – Tara Emad –, une  Libanaise – Razane Jammal –, une Nigériane – Jade – et une Indienne – Sara Ali Khan.

« C'est un mélange assez intéressant et le fait de pouvoir présenter ces talents au monde entier, d'être dans une salle ce soir avec des personnes comme Katie Holmes et d'autres, est un moment incroyable pour nous », a-t-il poursuivi.

« Je pense que le rêve est devenu réalité. Je n'aurais jamais pensé qu'une coproduction saoudienne ouvrirait le Festival de Cannes avec une réalisatrice d'origine algérienne », ajoute-t-il. « Cela montre que nous sommes sur la bonne voie. Il ne s’agit-là que de la troisième année du Festival de la mer Rouge ! Je pense que nous devrions attacher nos ceintures parce que nous allons voir des choses incroyables se produire ».

Cette année, le Festival de Cannes s'est ouvert avec la projection de « Jeanne du Barry » de Johnny Depp, soutenu par le Festival international du film de la mer Rouge.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.