Le romancier britannique Martin Amis est mort à 73 ans

Cette photo d'archive du 31 mai 2003 montre le célèbre écrivain britannique Martin Amis lors du dîner de la convention du livre de Miramax au restaurant House à Los Angeles, en Californie. (Photo par Amanda Edwards / Getty Images North America / )
Cette photo d'archive du 31 mai 2003 montre le célèbre écrivain britannique Martin Amis lors du dîner de la convention du livre de Miramax au restaurant House à Los Angeles, en Californie. (Photo par Amanda Edwards / Getty Images North America / )
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Publié le Dimanche 21 mai 2023

Le romancier britannique Martin Amis est mort à 73 ans

  • Sa femme, l'écrivaine Isabel Fonseca, avec laquelle il a eu deux filles, a indiqué au New York Times et au Guardian que l'auteur de «Money, Money» (1984) et «London Fields» (1989) était mort des suites d'un cancer de l'œsophage
  • Son décès est survenu le jour de la présentation à Cannes d'un film inspiré de son livre «La Zone d'intérêt» (2014), qui porte le même nom et a été réalisé par Jonathan Glazer

MIAMI : Le romancier britannique Martin Amis est mort vendredi dans sa résidence de Floride à 73 ans, ont annoncé samedi le prix littéraire Booker Prize et plusieurs médias.

«C'était l'un des auteurs les plus acclamés et commentés ces 50 dernières années», a affirmé l'institution du prestigieux prix littéraire britannique.

Sa femme, l'écrivaine Isabel Fonseca, avec laquelle il a eu deux filles, a indiqué au New York Times et au Guardian que l'auteur de «Money, Money» (1984) et «London Fields» (1989) était mort des suites d'un cancer de l'œsophage.

Son décès est survenu le jour de la présentation à Cannes d'un film inspiré de son livre «La Zone d'intérêt» (2014), qui porte le même nom et a été réalisé par Jonathan Glazer.

Ayant pour cadre Auschwitz, le roman raconte l'histoire d'un officier nazi qui s'est épris de la femme du commandant du camp d'extermination.

La «zone d'intérêt» était l'appellation utilisée par les nazis pour décrire la zone de 40 kilomètres carrés entourant le camp de concentration d'Auschwitz.

L'éditeur Vintage Books s'est dit «dévasté» par la mort de M. Amis. «Il laisse un héritage impressionnant et une trace indélébile sur le paysage culturel britannique, et il nous manquera énormément», a déclaré Vintage sur son compte Twitter.

Né en 1949 au pays de Galles, Martin Amis a redéfini la littérature britannique de fiction des années 1980 et 1990 avec des romans au style sombre et mordant.

Après avoir obtenu en 1971 un diplôme d'anglais à l'université d'Oxford, il a travaillé comme critique littéraire avant de publier son premier roman, «The Rachel Papers», en 1973.

C'est avec «Money, money», publié en 1984 que Martin Amis s'est fait connaître. Avec un humour très mordant, il y dénonce l'appât du gain dans la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher et aux Etats-Unis sous Ronald Reagan.

-Taxé de misogynie et d'islamophobie-

L'écrivain a rapidement surpassé la notoriété de son père, le romancier britannique Kingsley Amis, avec ses livres qui mêlent humour et mélancolie.

Il a notamment écrit un livre sur la tragédie du 11-Septembre, intitulé «Le deuxième avion», regroupant articles, nouvelles et essais.

Le Britannique a été nommé deux fois pour le Booker Prize en 1991 pour «La flèche du temps» et en 2003 pour «Chien Jaune».

Les années 1990 marquent l'apogée de sa carrière littéraire, même s'il est taxé de misogynie et, plus tard, d'islamophobie - des accusations qu'il a toujours fermement rejetées.

Outre sa dizaine de romans, il a publié deux recueils de contes et huit ouvrages de non-fiction.

«Le roman est un portrait incroyablement intime d'un écrivain», a déclaré l'écrivain à la BBC en revenant sur sa carrière.

«Bien que je n'écrive pas d'autobiographie, je suis partout dans mes livres.»

Au cours des dernières décennies, il est devenu un intellectuel notoire, apparaissant fréquemment à la télévision, parfois aux côtés de son ami de longue date Christopher Hitchens, écrivain britannico-américain de renom décédé en 2011.

Le Times l'a désigné en 2008 comme étant l'un des cinquante plus grands écrivains britanniques depuis 1945.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com