Un ministre israélien d'extrême droite s'est rendu sur l'esplanade des Mosquées

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, entouré de policiers israéliens, salue les gens qui se rassemblent devant la porte de Damas de la vieille ville de Jérusalem lors de la «marche du drapeau» annuelle pour marquer le «Jour de Jérusalem», le 18 mai 2023. (Photo AHMAD GHARABLI / AFP)
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, entouré de policiers israéliens, salue les gens qui se rassemblent devant la porte de Damas de la vieille ville de Jérusalem lors de la «marche du drapeau» annuelle pour marquer le «Jour de Jérusalem», le 18 mai 2023. (Photo AHMAD GHARABLI / AFP)
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Publié le Dimanche 21 mai 2023

Un ministre israélien d'extrême droite s'est rendu sur l'esplanade des Mosquées

  • Cette visite du sulfureux ministre de la Sécurité intérieure Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite israélienne, intervient quelques jours après la «journée de Jérusalem» marquant la «réunification» de la ville
  • Chef du parti d'extrême droite Force juive, M. Ben Gvir a été inculpé plus de 50 fois dans sa jeunesse pour incitation à la violence ou pour des discours de haine, et condamné en 2007 pour soutien à un groupe terroriste et incitation au racisme

JÉRUSALEM : Un ministre israélien d'extrême droite s'est rendu dimanche matin sur l'esplanade des Mosquées, mont du Temple pour les juifs, à Jérusalem-Est occupé et annexé par Israël, une visite qualifié de «provocation» par le Hamas et la Jordanie.

Cette visite du sulfureux ministre de la Sécurité intérieure Itamar Ben Gvir, figure de l'extrême droite israélienne, intervient quelques jours après la «journée de Jérusalem» marquant la «réunification» de la ville après la conquête de Jérusalem-Est par Israël en 1967.

Aucun incident n'a émaillé la visite de M. Ben Gvir qui était escorté par des policiers, a indiqué le porte-parole de la police de Jérusalem.

«Les menaces du Hamas ne nous dissuaderons pas, je suis allé sur le Mont du Temple. Jérusalem est nôtre âme», a écrit le ministre sur son compte Telegram, en accompagnant le texte d'une photographie de sa visite.

Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, avait dénoncé la précédente visite en janvier de M. Ben Gvir sur le site, troisième lieu saint de l'Islam et site le plus sacré du judaïsme.

Chef du parti d'extrême droite Force juive, M. Ben Gvir a été inculpé plus de 50 fois dans sa jeunesse pour incitation à la violence ou pour des discours de haine, et condamné en 2007 pour soutien à un groupe terroriste et incitation au racisme.

Le Hamas a dénoncé sa visite avertissant qu'Israël «porterait la responsabilité des incursions barbares de ses ministres et de ses troupeaux de colons». Cette décision «confirme l'ampleur du danger qui menace Al-Aqsa, sous ce gouvernement fasciste sioniste et l'arrogance de ses ministres d'extrême droite», a écrit le mouvement islamiste sur Telegram.

- «Mesure provocatrice» -

La Jordanie a également condamné la visite, la qualifiant de «mesure provocatrice».

En vertu du statu quo historique conclu autour de l'esplanade des Mosquées entre Israël et la Jordanie lors de la signature de leur traité de paix en 1994, les non-musulmans peuvent se rendre sur le site à des heures précises mais sans y prier, une règle de moins en moins suivie par certains juifs nationalistes.

Le lieu est administré par la Jordanie mais son accès est contrôlé par les forces de sécurité israéliennes.

«L'irruption du ministre israélien de la sécurité nationale dans la mosquée bénie d'Al-Aqsa et la violation de son caractère sacré est une mesure provocatrice qui est condamnée, et une escalade dangereuse et inacceptable», a déclaré le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, issu des élections de novembre dernier, est l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, avec dans ses rangs des membres d'extrême droite ne cachant pas leurs positions racistes à l'égard des Palestiniens.

Le conflit israélo-palestinien a déjà fait près de 200 morts depuis le 1er janvier, dont 35 au cours d'une guerre de cinq jours entre l'armée israélienne et des groupes armés palestiniens de la bande de Gaza, du 9 au 13 mai.


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien et le Premier ministre grec discutent des tensions entre l'Iran et Israël

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'entretient par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. (SPA/Wikipedia)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'entretient par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. (SPA/Wikipedia)
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  • Les deux dirigeants ont passé en revue les derniers développements dans la région, mettant particulièrement l'accent sur les répercussions des opérations militaires israéliennes visant l'Iran.

RIYAD : D'après l'agence de presse saoudienne, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane s'est entretenu dimanche par téléphone avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis pour discuter de l'escalade de la situation entre Israël et l'Iran.

Les deux dirigeants ont passé en revue les derniers développements dans la région, mettant particulièrement l'accent sur les répercussions des opérations militaires israéliennes visant l'Iran.

Ils ont souligné la nécessité de faire preuve de retenue et de désescalade, et ont insisté sur l'importance de régler les différends par des moyens diplomatiques, a ajouté l'APS.

Cet appel intervient dans un contexte de tensions accrues, suite à une série d'attaques réciproques entre les deux pays.

La dernière flambée de violence a fait craindre un conflit régional plus large, et les dirigeants internationaux ont exhorté toutes les parties à éviter une nouvelle escalade. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com