A Mexico, Dior présente une collection réalisée avec des artisans locaux

La directrice de la création Maria Grazia Chiuri salue la foule lors du défilé de la collection Croisière 2024 de Christian Dior au Colegio de San Ildefonso à Mexico, le 20 mai 2023. (Photo de Rodrigo Oropeza / AFP / )
La directrice de la création Maria Grazia Chiuri salue la foule lors du défilé de la collection Croisière 2024 de Christian Dior au Colegio de San Ildefonso à Mexico, le 20 mai 2023. (Photo de Rodrigo Oropeza / AFP / )
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Publié le Dimanche 21 mai 2023

A Mexico, Dior présente une collection réalisée avec des artisans locaux

  • La styliste de Dior, Maria Grazia Chiuri, a présenté sur le podium des vêtements féminins ornés de broderies et de tissus inspirés des communautés mexicaines
  • Le show s'est achevé sur plusieurs robes blanches avec des détails rouges au son de «Canción sin miedo», autre titre de Vivir Quintana qui dénonce la violence à l'encontre des femmes au Mexique

MEXICO : La maison de couture française Christian Dior a présenté samedi au Mexique une collection réalisée en collaboration avec des artisans locaux, le gouvernement mexicain ayant par le passé accusé certaines enseignes de mode d'appropriation culturelle.

Dior a présenté sa collection à l'Antiguo Colegio de San Ildefonso, un bâtiment colonial situé à côté du Templo Mayor, un vestige de l'empire aztèque, situé au cœur de Mexico.

La styliste de Dior, Maria Grazia Chiuri, a présenté sur le podium des vêtements féminins ornés de broderies et de tissus inspirés des communautés mexicaines.

Sur les airs de «Te mereces un amor» de la chanteuse et compositrice mexicaine Vivir Quintana, des broderies aux motifs floraux traditionnels et aux couleurs vives, mais aussi dans des tons sobres de noir et de blanc, ont émaillé différents moments du défilé.

Des robes ont été présentées dans la couleur rose traditionnelle mexicaine, rappelant les vêtements portés par les communautés autochtones d'Oaxaca et de Chiapas, dans le sud du pays, et de Puebla (centre).

«C'est un pays que j'aime profondément et une culture qui ne cesse de m'inspirer. J'ai été heureuse d'y retourner au fil des ans pour différents projets et pour rencontrer différents artistes», avait déclaré la créatrice sur Twitter lors de l'annonce du défilé le 9 mai.

Le show s'est achevé sur plusieurs robes blanches avec des détails rouges au son de «Canción sin miedo», autre titre de Vivir Quintana qui dénonce la violence à l'encontre des femmes au Mexique.

Plusieurs mannequins portaient des coiffures tressées semblables à celles de la peintre mexicaine Frida Kahlo (1907-1954).

Le lieu où la collection a été présentée est un musée géré par l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), le gouvernement mexicain et la mairie de la capitale.

La maison de couture a travaillé sur les vêtements avec des artisans mexicains.

Plusieurs enseignes de mode ont, par le passé, été accusées d'appropriation culturelle par le gouvernement mexicain et des communautés autochtones elles-mêmes.

Des mannequins présentent des créations de la collection Croisière 2024 de Christian Dior lors d'un défilé de mode au Colegio de San Ildefonso à Mexico, le 20 mai 2023. (Photo de Rodrigo Oropeza / AFP / )
Des mannequins présentent des créations de la collection Croisière 2024 de Christian Dior lors d'un défilé de mode au Colegio de San Ildefonso à Mexico, le 20 mai 2023. (Photo de Rodrigo Oropeza / AFP / )

En 2021, le Mexique avait dénoncé la société chinoise Shein, la société espagnole Inditex et les sociétés américaines Anthropologie et Patowl pour avoir utilisé des motifs mexicains sur leurs vêtements.

Dénonçant un détournement culturel, le pays s'était également plaint, en 2020, de la créatrice française Isabel Marant, laquelle s'était ensuite excusée auprès du gouvernement et d'une communauté du Michoacán (ouest).

En 2019, le ministère de la Culture avait aussi critiqué la firme de Carolina Herrera, une créatrice vénézuélienne basée aux États-Unis, pour avoir reproduit des broderies colorées de la communauté de Tenango (centre).

 

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com