Un atelier de photographie documentaire à Riyad aborde la question de l'égalité des genres

L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
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L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
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L'atelier a abordé le concept d'égalité par le biais de la photographie. (Photo AN Abdelrahmane ben Shalhoub)
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Publié le Samedi 27 mai 2023

Un atelier de photographie documentaire à Riyad aborde la question de l'égalité des genres

  • Ces photographies sont généralement prises par des photojournalistes ou des reporters professionnels, mais parfois aussi par des amateurs
  • Cette initiative vise à mobiliser les artistes et le public sur un sujet encore nouveau en Arabie saoudite

RIYAD: Les ambassades d'Allemagne et de France à Riyad ont organisé des expositions de photographies documentaires en mai.
L'Institut Goethe, l'ambassade de France et l'Alliance française en Arabie saoudite, en collaboration avec le studio Gharem, ont mis en place en octobre 2022 un projet intitulé «Lens for Equality», consacré exclusivement à la photographie documentaire.
Ce concept fait référence à une forme de photographie utilisée pour montrer des situations ou des environnements spécifiques, ainsi que des événements de la vie quotidienne.
Ces photographies sont généralement prises par des photojournalistes ou des reporters professionnels, mais parfois aussi par des amateurs.
La paternité du concept est généralement attribuée à l'historien américain Beaumont Newhall qui, en mars 1938, a publié l'article Documentary Approach to PhotographyApproche documentaire de la photographie»).
Les artistes participants ont pris part à un atelier de dix jours au cours duquel ils ont eu l'occasion de discuter et d'explorer le thème de l'égalité des genres à travers leur travail en l'analysant d'un point de vue artistique.

Capturer l'esprit du Moyen-Orient

Ce projet était dirigé par trois experts: Scarlett Coten (France), Susanne Kriemann (Allemagne) et Tasneem al-Sultan (Arabie saoudite).
Les artistes allemande, française et saoudienne ont eu des parcours très différents dans le monde de la photographie.
Susanne Kriemann, professeure à l'université des arts et du design de Karlsruhe, explique que la photographie était un «système d'enregistrement», un moyen privilégié d'étudier l'espèce humaine.
L'Américano-Saoudienne Tasneem al-Sultan est une photographe primée. Elle se sert des images pour capturer l'esprit du Moyen-Orient et de ses habitants, ainsi que les récentes mutations qui ont transformé la région.
Scarlett Coten explore les thèmes du genre, de l'identité et de l'intimité, principalement sous la forme de portraits.
Les expériences variées des trois photographes ont enrichi cet atelier innovant. Cette initiative vise à mobiliser les artistes et le public sur un sujet encore nouveau en Arabie saoudite, et à promouvoir l'art de la photographie documentaire.
Les photographies ont été exposées en décembre 2022 à la galerie Ahlam dans le centre commercial Al-Moussa à Riyad.

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.