Jane Fonda, «prête à en découdre» le réchauffement climatique

L'actrice américaine Jane Fonda assiste à un "Rendez-vous avec Jane Fonda" lors de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France (Photo, AFP).
L'actrice américaine Jane Fonda assiste à un "Rendez-vous avec Jane Fonda" lors de la 76e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 26 juin 2023

Jane Fonda, «prête à en découdre» le réchauffement climatique

  • Jane Fonda a animé un panel sur le thème «Hollywood s'attaque à l'industrie des hydrocarbures»
  • Rien que récemment, elle a pris la parole devant les Nations unies pour défendre la biodiversité marine

CANNES: Elle a 85 ans, une filmographie longue comme le bras et vient de vaincre un cancer, mais Jane Fonda ne compte pas ralentir une seule seconde dans son militantisme contre le réchauffement climatique, "la plus grande crise que l'humanité ait jamais eu à affronter".

"Mon cancer est en rémission. J'ai plein d'énergie. Je suis prête à en découdre encore plus", a-t-elle confié à l'AFP jeudi, en marge du Sommet d'Hollywood sur le climat qui se tient à Los Angeles jusqu'à samedi.

"Je fais partie de la communauté d'Hollywood, je ne pense pas que cette communauté a fait assez pour combattre cette crise (climatique, ndlr). Donc je suis ici pour encourager à aller en ce sens", a expliqué l'actrice doublement oscarisée.

Le sommet rassemble cinéastes, scientifiques et militants dans une tentative de faire changer la culture de l'industrie du cinéma et de sensibiliser davantage les téléspectateurs sur les enjeux climatiques.

Y ont notamment participé les réalisateurs d'"Everything Everywhere All At Once", Daniel Kwan et Daniel Scheinert, ainsi que la star de la sitcom "Abbott Elementary", Quinta Brunson.

Jane Fonda a animé un panel sur le thème "Hollywood s'attaque à l'industrie des hydrocarbures", appelant le secteur des divertissements à cesser tout investissement dans les énergies fossiles et à réduire son empreinte carbone.

L'actrice a notamment évoqué une loi californienne interdisant le forage de nouveaux puits de pétrole à moins d'un kilomètre d'habitations, écoles ou parcs.

La loi, promulguée l'année dernière par le gouverneur de Californie Gavin Newsom, est contestée par le secteur des hydrocarbures, qui est parvenu, au moyen d'une pétition, à suspendre la mesure et la soumettre à un référendum en 2024.

Ces tentatives d'entraver la loi "doivent être bloquées. Chacun doit se mobiliser" pour éviter qu'un précédent soit établi dans cet Etat très démocrate, a lancé jeudi Jane Fonda.

Et l'actrice d'énumérer: "Les gens tombent malades de cancer, de maladies cardiovasculaires, pulmonaires, font de l'asthme, des gamins ratent l'école, des enfants naissent avec des malformations car ils vivent près d'installations d'énergies fossiles."

«Avant qu'il ne soit trop tard»

Jane Fonda, star dès les années 1960 avec des rôles comme "Barbarella", a accédé au rang d'icône du cinéma avec ses Oscars de la meilleure actrice pour "Klute" (1971) et "Retour" (1978).

C'est à cette époque qu'elle a commencé à militer, devenant notamment la première célébrité hollywoodienne à se rendre à Hanoï pour protester contre la guerre au Vietnam.

Et l'écologie est depuis longtemps l'une de ses priorités. Rien que récemment, elle a pris la parole devant les Nations unies pour défendre la biodiversité marine, a contesté l'installation d'un oléoduc dans le Minnesota et a été arrêtée à plusieurs reprises devant le Capitole, à Washington, alors qu'elle manifestait pour attirer l'attention sur la crise climatique.

Si elle n'agissait pas ainsi, explique-t-elle à l'AFP, elle serait "si déprimée" qu'elle en perdrait le sommeil.

Mais ce n'est pas le cas, "car je fais mon maximum... Il faut que nous fassions tous notre maximum, avant qu'il ne soit trop tard."

Jane Fonda a récemment été à l'affiche de nombreux projets, comme le film "Tom Brady à tout prix" (2022) ou la série Netflix "Grace et Frankie" (2015-2022).

Mais en septembre, elle a révélé être atteinte d'un cancer du système lymphatique et avoir entamé une chimiothérapie. Puis, trois mois plus tard, celle qui avait déjà dû se battre auparavant contre des cancers du sein et de la peau, a annoncé être en rémission.

Alors qu'une grève des scénaristes secoue actuellement Hollywood, elle a l'intention de se consacrer pleinement au militantisme, surtout à l'approche de la prochaine présidentielle américaine, en novembre 2024.

"Je ne vais même pas essayer de travailler (dans le cinéma, ndlr) au cours de la prochaine année et demie", a-t-elle confié. "La prochaine élection est vraiment cruciale."

"Quand vous êtes célèbres et disposez d'un mégaphone, les gens écoutent, ils font attention" à ce que vous dites. "Donc faites en bon usage!", a ajouté la superstar.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.