L'empire du pionnier du commerce de détail Abdelaziz Mohammed Al-Shaya

Abdelaziz Mohammed Al-Shaya, titan de la renaissance économique et commerciale du Koweït (Photo, AFP)
Abdelaziz Mohammed Al-Shaya, titan de la renaissance économique et commerciale du Koweït (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Lundi 07 décembre 2020

L'empire du pionnier du commerce de détail Abdelaziz Mohammed Al-Shaya

  • Grâce au sens des affaires légendaire de sa direction, le groupe Alshaya est devenu l'un des principaux opérateurs de franchise de marques au monde
  • La société a vu ses revenus chuter de 95%, la pandémie l’ayant forcé à fermer presque tous ses magasins

LONDRES: Abdelaziz Mohammed Al-Shaya, titan de la renaissance économique et commerciale du Koweït, est décédé à l’âge de 94 ans, ont rapporté les médias du pays samedi. Il laisse derrière lui un héritage qui renforce la réputation de l’Émirat comme pionnier du commerce de détail au Golfe.  

Beaucoup de ceux qui rendent hommage à Al-Shaya le décrivent comme un pionnier pour les remarquables succès remportés au début de sa carrière. On lui attribue notamment la fondation de la Banque nationale du Koweït et du complexe Avenues Mall et de l'Oberoi Madina en Arabie saoudite, ainsi que la Société du Croissant-Rouge koweïtien. 

L’un de ses premiers rôles à été l’ouverture de l’hôtel Sheraton du Koweït, le premier hôtel géré par l’entreprise en dehors des États-Unis, en 1966. Depuis, la société fondée par son grand-père dans les années 1890 a accumulé un vaste portefeuille de magasins, cafés, restaurants, centres de détente, mais aussi d'immobilier, d’investissements, et de concessions automobiles pour des marques telles que Mazda et Peugeot. 

Sa première activité de franchise internationale a débuté en 1983, et le groupe détient aujourd'hui plus de 70 marques dans 2800 magasins au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Russie, en Turquie et en Europe. L’organisation emploie 60 000 personnes, dont 45 000 au Moyen-Orient. 

Grâce au sens des affaires légendaire de sa direction, le groupe Alshaya est devenu l'un des principaux opérateurs de franchise de marques au monde, et l'un des plus grands conglomérats de vente au détail de la région, avec The Body Shop, Starbucks, H&M, Mothercare, Debenhams, Victoria's Secret, PF Chang's, The Cheesecake Factory, KidZania, Le Pain Quotidien, Shake Shack, American Eagle Outfitters, Pottery Barn and Boots parmi sa liste de marques bien connues. 

1

En 2017, la société a pris une participation dans la plate-forme de commerce électronique émiratie Noon pour commercialiser sa large sélection de marques de mode, de santé, de beauté, de maison et de style de vie sur le marché numérique. 

Les instincts philanthropiques d’Al-Shaya se reflètent dans les causes caritatives monnayées par les bénéfices de l’entreprise. En juillet de cette année, il a fait don de plus de 115 000 nouveaux articles vestimentaires d'une valeur d'environ 2 millions de dollars à des familles prises en charge par la Société du Croissant-Rouge koweïtien. En août, le magnat s'est associé à la Fondation Starbucks pour faire un don de 200 000 dollars à un fonds de secours destiné au Liban. 

Membre du Groupe d'action régional pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (RAG MENA) issu du Forum économique mondial, le holding s'est joint aux gouvernements, entreprises et dirigeants de la société civile en septembre pour approuver les Principes du capitalisme des actionnaires pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. , qui sont conçus pour informer un rétablissement inclusif, durable et résilient de la région après la pandémie de COVID-19. 

Al-Shaya, affectueusement surnommé Abu Hamad, passe une partie de ses jeunes années en Inde, où il est envoyé par son père en 1939 à l'âge de 12 ans pour apprendre l'anglais. Un an plus tard, il s'inscrit à l'école secondaire Saint Joseph de Bombay (aujourd'hui Mumbai) pour deux ans.  

Il reviendra en Inde comme jeune homme d’affaires à la recherche d’opportunités à Bombay, et il y restera jusqu’en 1952, à la suite de l’indépendance de l’Inde et du début du boom pétrolier du Koweït. Les bons souvenirs qu’il a gardés de cette époque motivent toujours les relations économiques chaleureuses forgés entre l'Inde et le Koweït des années plus tard. 

L’ampleur de ces liens est résumée par Sibi George, l'ambassadeur de l’Inde au Koweït, dans un tweet. «Mes sincères et sincères condoléances pour le triste décès de M. Abdelaziz Mohammed Hamoud Al-Shaya, président du groupe Alshaya. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. Nous prions pour l'âme disparue, qu’elle repose dans la paix éternelle», écrit-il. 

Al-Shaya retourne au Koweït alors que le Royaume est en proie à une modernisation radicale soutenue par la sixième plus grande réserve de pétrole du monde. Aujourd'hui, le dinar koweïtien est la monnaie la plus forte sur le marché des devises. 

Les Koweïtiens ont utilisé leur nouvelle richesse pétrolière pour privilégier les grandes marques et les boutiques importées, faisant de l'émirat l'une des principales destinations de vente au détail et de divertissement dans la région. De nos jours, les centres commerciaux étincelants, les concessionnaires de voitures de luxe, et les boîtes de nuit branchées sont le pôle des citoyens aisés et des expatriés. 

L'apparition de la pandémie de COVID-19 a cependant propulsé le groupe vers une douloureuse confrontation avec la réalité. Dans une déclaration aux employés en avril, le directeur général par intérim de la division de vente au détail d'Alshaya, John Hadden, a déclaré que la société a vu ses revenus chuter de 95%, la pandémie l’ayant forcé à fermer presque tous ses magasins. 

2

«Nous sommes confrontés à une crise commune», a déclaré Hadden à l'époque. «En quelques semaines à peine, tout ce que nous appris a changé, la propagation du Covid-19 a perturbé les pays et les communautés du monde entier, l'impact sur l'économie mondiale a été catastrophique». 

Bien que les mesures de confinement se soient assouplies afin d’alléger la pression sur les entreprises et leurs salariés, il était déjà trop tard pour certaines marques. 

Les grands magasins d'Europe, déjà en difficulté à cause des tendances d’achats en ligne et de la concurrence des produits bon marché, ont souffert encore plus avec l’effondrement des ventes.  

Pour les franchises du groupe Alshaya du Royaume-Uni, telles que le conglomérat de mode Arcadia et le géant des centres d’achat Debenhams, la pandémie constitue la goutte d'eau proverbiale. 

Debenhams, une compagnie créée en 1773, a annoncé au début du mois une procédure de liquidation, ce qui mettrait en péril 12 000 emplois dans le domaine du commerce de détail au Royaume-Uni. L'entreprise, vieille de 242 ans, exploite 124 magasins en Grande-Bretagne et recherche actuellement un acheteur dans le cadre du processus de liquidation officiel. 

«Debenhams se trouvait déjà sur un terrain dangereux avant la pandémie, et 2020 semble malheureusement être sa dernière année», a déclaré Nigel Frith, analyste principal du marché, à Fashion United. «La Covid-19 a joué le rôle de catalyseur de tous les problèmes du détaillant, et les ramené à la surface un peu plus tôt que prévu». 

La société a récemment rebondi d’une mise sous administration judiciaire entamée au début de 2019. En septembre de cette année-là, elle a semblé s'agrandir, ouvrant deux nouveaux magasins en partenariat avec Alshaya au Moyen-Orient. Elle a ensuite ouvert ses premiers points de vente à Oman et inauguré 29 magasins aux Émirats arabes unis. 

Arcadia, qui détient des marques britanniques populaires telles que Topshop, Topman, Dorothy Perkins, Wallis, Miss Selfridge, Evans, Burton et Outfit, et qui emploie 13000 personnes, a aussi déclaré qu'elle allait entrer dans l'administration, remettant l'avenir de ses magasins du Moyen-Orient en question. 

Le groupe Alshaya a insisté plus tôt ce mois-ci pour que Debenhams et Arcadia au Moyen-Orient continuent de fonctionner normalement, malgré les défis financiers annoncés par les détaillants britanniques. 

L’héritage du constructeur est cependant à l’abri, car Al-Shaya a légué un empire pas comme les autres au Moyen-Orient. Les turbulences économiques pourraient hâter le passage aux achats en ligne et forcer les clients à se serrer la ceinture dans toute la région pour le moment, mais une fois la tempête du coronavirus passée, des mastodontes comme Alshaya auront probablement une autre occasion de se réinventer et de prospérer dans une nouvelle ère de commerce de détail. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


BlackRock et le PIF lancent une plate-forme de gestion d’investissements multi-actifs à Riyad

BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
BlackRock Riyadh Investment Management englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. (Photo fournie)
Short Url
  • Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années»
  • L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink

RIYAD: BlackRock Arabie saoudite et le Fonds public d’investissement (PIF) ont signé, mardi, un protocole d’accord autorisant la première entité à établir une plate-forme d’investissement multi-actifs basée à Riyad

Il sera soutenu par un mandat d’investissement initial pouvant atteindre 5 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) du PIF, sous réserve de la réalisation des objectifs définis par les parties, indique un communiqué de presse. 

Les deux parties ont exprimé leur intention de créer BlackRock Riyadh Investment Management (Brim), qui englobera des stratégies d’investissement pour un éventail de classes d’actifs. Il devrait être dirigé par une équipe de gestion de portefeuille basée à Riyad et soutenu par la plate-forme mondiale de gestion d’actifs de BlackRock. 

Larry Fink, PDG de BlackRock, déclare: «Nous sommes ravis d’exploiter le partenariat approfondi que nous avons développé avec le PIF au fil de ces nombreuses années pour lancer cette première plate-forme de gestion d’investissements internationaux unique en son genre en Arabie saoudite.» 

«La croissance continue des marchés de capitaux du Royaume et la diversification de son secteur financier contribueront à la prospérité future de ses citoyens, à la compétitivité de ses entreprises et à la résilience de son économie.» 

L’Arabie saoudite est devenue une destination de plus en plus attrayante pour les investissements internationaux à mesure que l’initiative Vision 2030 prend vie, selon Fink. 

Il ajoute: «Nous sommes heureux d’offrir aux investisseurs du monde entier la possibilité de participer à cette aventure passionnante à long terme.» 

Yazeed al-Humied, gouverneur adjoint du PIF et responsable des investissements dans la région Mena, soutient: «La relation du PIF avec BlackRock est bien établie et se développe. Ce nouvel accord historique représente une avancée dans le travail du PIF visant à rendre le marché saoudien de l’investissement et de la gestion d’actifs plus diversifié et plus dynamique à l’échelle internationale.» 

Alors que l’Arabie saoudite continue de transformer son économie, le Brim cherchera à soutenir les investissements institutionnels étrangers dans le Royaume et à renforcer davantage le secteur saoudien de la gestion d’actifs, en élargissant les marchés de capitaux locaux tout en favorisant la diversification des investisseurs entre les classes d’actifs, en facilitant le partage des connaissances et le développement de la gestion des talents en Arabie saoudite. 

Le Brim sera entièrement intégré aux capacités d’investissement et à la plate-forme opérationnelle de BlackRock, bénéficiant de l’expertise du marché mondial. 

Le protocole non contraignant devrait remplir certaines conditions nécessaires et approbations réglementaires, en plus de respecter les objectifs spécifiés. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L’Arabie saoudite et la Chine discutent de leur collaboration en matière de développement urbain lors d’une réunion à Pékin

Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong. (X/@majedhogail)
Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong. (X/@majedhogail)
Short Url
  • Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la visite du président chinois au Royaume en décembre 2022 et des accords signés entre les deux pays à l’époque
  • «Nous œuvrons à renforcer la coopération fructueuse entre les deux pays dans divers domaines, notamment en développant les zones urbaines et en attirant les meilleures entreprises de construction chinoises»

RIYAD: L’Arabie saoudite et la Chine ont tout à gagner en partageant leur expertise en matière d’urbanisme, de développement urbain durable et de technologies de construction, comme l’ont indiqué des responsables des deux pays lors d’une réunion à Pékin.

Le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majed al-Hogail, et le ministre chinois du Logement et du Développement urbain et rural, Ni Hong, se sont entretenus afin d’explorer les possibilités de coopération dans l’élaboration de politiques et de programmes de logement pour les communautés résidentielles.

Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la visite du président chinois au Royaume en décembre 2022 et des accords signés entre les deux pays à l’époque.

«Nos dirigeants se sont accordés sur l’importance de renforcer le partenariat et d’aligner la Vision 2030 de l’Arabie saoudite sur la Belt and Road Initiative (Nouvelles routes de la soie), ce qui se reflétera positivement sur les aspirations et la position économique de l’Arabie saoudite et de la Chine à l’échelle mondiale.», a écrit M. Al-Hogail sur X à la suite de la réunion à Pékin.

 

«Nous œuvrons à renforcer la coopération fructueuse entre les deux pays dans divers domaines, notamment en développant les zones urbaines et en attirant les meilleures entreprises de construction chinoises. Nous souhaitons bénéficier de leur expertise dans l’amélioration des unités de logement dans diverses régions du Royaume, dans le but d’atteindre les objectifs du programme de logement – l’un des programmes de la Vision 2030 du Royaume – en proposant diverses options de logement et de financement aux citoyens», ajoute-t-il.

Les deux pays ont ensuite fait le point sur les expériences couronnées de succès en matière de solutions et d’options de logement, et ils ont discuté des moyens de permettre aux citoyens de posséder plus facilement leur propre logement. Ils ont par ailleurs étudié les moyens de faciliter l’échange d’expériences en matière de gestion urbaine et l’application des meilleures pratiques dans ce domaine.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle de M. Al-Hogail dans la capitale chinoise. Au cours de sa visite, il est prévu qu’il s’entretienne avec des hauts responsables du gouvernement chinois, des dirigeants d’entreprises de construction et des représentants de différentes banques afin de renforcer la collaboration dans le secteur de la construction. Cette visite a également pour but d’attirer des entreprises internationales de premier plan dans le domaine de la promotion immobilière.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien appelle à une collaboration mondiale pour bâtir une économie mondiale résiliente

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane. (Photo, SPA)
Short Url
  • Le prince héritier a réaffirmé l’engagement du Royaume à agir en tant que force stabilisatrice dans la région
  • Il a déclaré que la cohésion et la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux sont la clé de la sécurité et de la prospérité

RIYAD: Dimanche, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a appelé à une collaboration mondiale pour contribuer à la construction d’une économie mondiale plus résiliente et intégrée.

Lors d’une table ronde spéciale dans le cadre de la réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF) à Riyad, le prince héritier a discuté des défis géopolitiques et économiques auxquels le monde est actuellement confronté, rapporte l’agence de presse saoudienne (SPA).

Il a réaffirmé l’engagement du Royaume à agir en tant que force stabilisatrice dans la région et il a déclaré que la cohésion et la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux sont la clé de la sécurité et de la prospérité.

L’Arabie saoudite a créé diverses opportunités pour les investisseurs de la région et du monde en s’appuyant sur des décennies de croissance robuste alimentée par ses exportations d’énergie, indique le prince héritier.

Il a également mis en lumière les réalisations du Royaume dans le cadre de la Vision 2030, notant que le pays continue de créer des opportunités d’investissement transformatrices dans les secteurs émergents de son économie en pleine évolution.

Lors de la table ronde spéciale à laquelle ont participé des représentants du gouvernement, des chefs d’entreprise et des universitaires, le prince héritier a évoqué l’ensemble des réformes mises en œuvre dans le Royaume au cours des huit dernières années pour permettre au secteur privé de devenir un moteur de la croissance. Il a déclaré que la croissance du Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite et son intention de devenir un fonds souverain doté de mille milliards de dollars en étaient un exemple.

En ce qui concerne la diversification rapide de l’économie saoudienne, le prince héritier précise que l’activité économique non pétrolière en Arabie saoudite a contribué à hauteur de 50% au produit intérieur brut du Royaume en 2023, soit le niveau le plus élevé jamais atteint par le pays.

Il insiste par ailleurs sur l’importance d’investir dans la recherche et le développement, notant que de tels investissements ont fortement dynamisé la croissance de géants nationaux tels que Acwa Power, Ceer Motors et Alat.

Ces initiatives créent une base permettant à ces entreprises d'intégrer les technologies émergentes dans leurs modèles d'entreprise et de favoriser la croissance du secteur dans le Royaume, explique le prince héritier. Il ajoute que cela avait contribué à la croissance rapide de l’économie numérique du Royaume, à un rythme trois fois plus rapide que le taux de croissance mondial.

Il a ensuite mentionné que la Vision 2030 de l’Arabie saoudite avait contribué à l’émergence d’une société civile florissante et à l’amélioration considérable de la qualité de vie ainsi qu’à la mobilité et l’inclusion sociales. En effet, la participation des femmes à la main-d’œuvre a doublé depuis 2016.

En collaboration avec des partenaires mondiaux, l’Arabie saoudite est en train de bâtir une économie du futur fondée sur l’innovation, la croissance et les opportunités, déclare le prince Mohammed.

Il a conclu en soulignant que la Vision 2030 de l’Arabie saoudite est un voyage, pas une destination, et que bien que le Royaume ait accompli d’énormes progrès, il y a encore beaucoup à faire.

La réunion spéciale du Forum économique mondial à Riyad s’est achevée lundi soir.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com