Le souverain de Dubaï approuve le plan directeur futuriste de Palm Jebel Ali

Le mégaprojet s'inspire de la vision de cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum et il marquera une nouvelle étape dans la croissance continue de la ville. (WAM)
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Publié le Jeudi 01 juin 2023

Le souverain de Dubaï approuve le plan directeur futuriste de Palm Jebel Ali

  • Dans le cadre du plan directeur urbain Dubaï 2040, Palm Jebel Ali fait partie d'une série de projets entrepris par le promoteur immobilier Nakheel, basé à Dubaï
  • «Palm Jebel Ali renforcera encore notre infrastructure urbaine et consolidera l’émergence de la ville comme l'une des principales métropoles du monde»

DUBAΪ: Le cheikh Mohammed ben Rachid, vice-président, Premier ministre des Émirats arabes unis (EAU) et dirigeant de Dubaï, a approuvé un nouveau plan directeur de développement futuriste pour Palm Jebel Ali, a rapporté mercredi l'agence de presse nationale Wam.
S'inscrivant dans le cadre du plan directeur urbain Dubaï 2040, Palm Jebel Ali fait partie d'une série de projets entrepris par le promoteur immobilier Nakheel, basé à Dubaï.
Le cheikh Mohammed a déclaré que Dubaï va continuer à innover en proposant des destinations de classe mondiale qui renforceront son statut de meilleure ville du monde pour vivre, travailler et faire du tourisme.
«Nous avons de grandes ambitions pour l'avenir et nous sommes convaincus que nous pouvons transformer notre vision du développement en réalité», affirme-t-il. «Palm Jebel Ali renforcera encore notre infrastructure urbaine et consolidera l’émergence de la ville comme l'une des principales métropoles du monde. Ce nouveau projet révolutionnaire reflète notre plan de développement stratégique axé sur l'amélioration de la qualité de vie et du bonheur des résidents.»

Innovation et créativité
«La ville de Dubaï est entrée dans une nouvelle phase de développement axée sur l'innovation et la créativité. En tirant parti des possibilités offertes par l'évolution de l'environnement mondial, la compétitivité et la réputation de Dubaï en tant que plaque tournante mondiale du commerce et du tourisme sont appelées à s'accroître encore. Nous restons déterminés à façonner un avenir meilleur pour notre population et pour le monde entier.»
«L'expansion urbaine que représente Palm Jebel Ali témoigne du dynamisme économique de Dubaï. Elle reflète également ses perspectives exceptionnelles en tant que pôle de talents et d'investissements. Le projet contribuera au développement durable de Dubaï en ouvrant de nouvelles perspectives de croissance dans plusieurs secteurs», déclare-t-il.
Palm Jebel Ali élèvera le niveau de référence mondial en matière de vie au bord de l'eau et offrira une gamme de services de luxe pour les résidents, les familles et les visiteurs, soutenant l'objectif de l'agenda économique D33 de Dubaï de consolider le statut de Dubaï en tant que l'une des meilleures villes du monde pour les affaires et le tourisme, indique l’agence Wam.

Expansion de l'émirat
Le projet marque également le début d'un nouveau flux de croissance dans la région de Jebel Ali, soulignant l'expansion de l'émirat.
D'une superficie de 13,4 km2 et occupant une surface deux fois supérieure à celle de Palm Jumeirah, Palm Jebel Ali comprendra de vastes espaces verts et un front de mer unique en son genre. Le projet ajoutera quelque 110 km de littoral à Dubaï, ce qui permettra à près de 35 000 familles de vivre au bord de la mer dans un cadre luxueux.
Il comptera plus de 80 hôtels et centres de villégiature, ainsi qu'un large choix de loisirs qui contribueront au secteur touristique de Dubaï, tout en faisant de l'archipel une destination résidentielle de choix dans la ville.
Mohammed Ibrahim al-Chaibani, directeur général de l'Investment Corporation of Dubai, déclare: «Nous sommes honorés de nous lancer dans une aventure inédite avec le nouveau plan directeur de Palm Jebel Ali, qui est d'une ampleur et d'une portée sans précédent. Ce mégaprojet s'inspire de la vision de cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum et marquera une nouvelle étape dans la croissance continue de la ville.»
«Palm Jebel Ali sera le reflet de l'esprit, de l'énergie et de la vitalité de Dubaï en tant que communauté riveraine florissante, prospère et durable. Il contribuera à préserver la réputation mondiale de Dubaï en tant que pionnier du développement côtier, tout en générant une valeur exceptionnelle pour les investisseurs.»

Planification urbaine
Conformément au plan directeur urbain Dubaï 2040, Palm Jebel Ali soutiendra la vision de l'émirat qui consiste à fournir les normes les plus élevées en matière d'infrastructures et d'équipements urbains, à multiplier les destinations balnéaires, à soutenir le développement durable et à faciliter l'expansion de la population, estimée à près de 5,8 millions d'habitants d'ici à 2040.
L'île, qui devrait constituer un modèle des pratiques contemporaines de planification urbaine, sera dotée de quartiers piétonniers à usage mixte, elle incorporera des technologies de ville intelligente et des pratiques de durabilité, et elle fournira une gamme d'options de transport pour les résidents, les visiteurs et les communautés, rapporte l’agence Wam.
Palm Jebel Ali a été conçu dans un souci de durabilité. Les plans prévoient l'intégration de ressources énergétiques renouvelables dans la conception de l'infrastructure, ce qui lui permettra de devenir presque entièrement autonome en matière de production d'énergie une fois achevé. Pas moins de 30% des besoins énergétiques de Palm Jebel Ali seront couverts par des sources renouvelables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un pacte de défense mutuelle

Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
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  • Le pacte marque une étape majeure dans le renforcement des liens sécuritaires et économiques entre deux alliés de longue date
  • L'accord de Riyad transforme des décennies de coopération militaire en un engagement sécuritaire contraignant

​​​​​ISLAMABAD : Le Pakistan et l’Arabie saoudite ont signé mercredi un « Accord stratégique de défense mutuelle », s’engageant à considérer toute agression contre l’un des deux pays comme une attaque contre les deux, renforçant ainsi la dissuasion conjointe et solidifiant des décennies de coopération militaire et sécuritaire.

Cet accord intervient moins de deux semaines après les frappes aériennes israéliennes à Doha visant des dirigeants du Hamas, un événement ayant intensifié les tensions régionales et souligné l’urgence pour les États du Golfe de renforcer leurs partenariats sécuritaires.

L'accord de Riyad marque également une volonté des deux gouvernements de formaliser leurs liens militaires de longue date en un engagement contraignant.

Le pacte a été signé lors de la visite officielle du Premier ministre Shehbaz Sharif à Riyad, où il a rencontré le prince héritier et Premier ministre Mohammed ben Salmane au palais Al-Yamamah. Accompagnés de ministres et responsables militaires de haut niveau, les deux dirigeants ont passé en revue ce que le bureau de Sharif a qualifié de relation « historique et stratégique » entre les deux nations, en discutant également des développements régionaux.

« L’accord stipule que toute agression contre l’un des deux pays sera considérée comme une agression contre les deux », a déclaré le communiqué conjoint.

Il décrit le pacte comme un reflet de l’engagement commun des deux gouvernements à renforcer la coopération en matière de défense et à œuvrer pour la sécurité et la paix dans la région et dans le monde.

Depuis des décennies, l’Arabie saoudite et le Pakistan entretiennent des liens étroits sur les plans politique, militaire et économique. Le Royaume accueille plus de 2,5 millions de ressortissants pakistanais — la plus grande communauté d’expatriés pakistanais — et a souvent soutenu financièrement Islamabad lors de crises économiques. La coopération en matière de défense a inclus des formations, des achats d’armes et des exercices militaires conjoints.

Le nouvel accord formalise cette coopération sous la forme d’un engagement de défense mutuelle, une étape qui, selon de nombreux analystes, place cette relation au même niveau que d’autres partenariats stratégiques dans la région.

Bien que le communiqué n’ait pas précisé les mécanismes de mise en œuvre, il a souligné que l’accord visait à développer les aspects de la coopération en matière de défense et à renforcer la dissuasion conjointe face à toute agression.

Cette visite intervient également alors que le Pakistan cherche à renforcer ses liens avec les États du Golfe, dans un contexte de défis économiques persistants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.pk


La reconnaissance de la Palestine, message à Israël sur «les illusions de l'occupation» 

La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.(AFP)
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  • "La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours"
  • Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus"

RAMALLAH: La prochaine reconnaissance de la Palestine par plusieurs Etats dont la France en marge de l'Assemblée générale de l'ONU adresse un message claire à Israël sur les "illusions" de l'occupation, a déclaré mercredi à l'AFP la ministre des Affaires étrangères palestinienne Varsen Aghabekian.

"La reconnaissance n'est pas symbolique. C'est quelque chose de très important car cela envoie un message très clair aux Israéliens sur leurs illusions de [vouloir] continuer leur occupation pour toujours", a déclaré Mme Aghabekian, en référence à l'occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza par Israël.

Cela envoie aussi "un message clair aux Palestiniens : 'nous soutenons votre droit à l'autodétermination'" et "cela nous donne un élan pour l'avenir, car nous allons construire dessus", a-t-elle ajouté.


Les groupes de défense des droits exhortent le Liban à protéger la liberté d'expression dans la nouvelle loi sur les médias

Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme. (AFP)
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  • Les amendements proposés risquent de saper les efforts de réforme, selon les critiques
  • Les ONG demandent au Parlement d'abolir la diffamation criminelle et de mettre fin à la détention préventive

BEYROUTH: Le Parlement libanais devrait s'assurer que le projet de loi sur les médias qu'il examine respecte le droit à la liberté d'expression, ont demandé mardi 14 organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme.

Il s'agit notamment de décriminaliser la diffamation, le blasphème, l'insulte et la critique des fonctionnaires, d'interdire la détention provisoire en cas d'infractions liées à la liberté d'expression et de supprimer les restrictions onéreuses imposées à la création de médias.

Ces appels interviennent alors que la commission parlementaire de l'administration et de la justice doit reprendre mardi l'examen du projet de loi.

Le 31 août, les membres du Parlement ont reçu des propositions d'amendements au texte du projet de loi qui, selon les organisations, comprenaient la réintroduction de la détention préventive et des dispositions qui criminalisent l'insulte et la diffamation.

Les groupes de défense des droits, dont Amnesty International, le Comité pour la protection des journalistes, Human Rights Watch et Reporters sans frontières, ont prévenu que les amendements proposés limiteraient davantage le travail des organisations de médias qui font l'objet d'une plainte en leur interdisant de publier des documents sur le plaignant tant que la procédure judiciaire est en cours.

Les lois libanaises sur la diffamation criminelle ont été utilisées à maintes reprises pour cibler et réduire au silence les critiques du gouvernement, les activistes et les journalistes au Liban, ces derniers étant régulièrement convoqués devant les agences de sécurité pour leur travail.

"Le Parlement devrait veiller à ce que ces pratiques cessent en adoptant une loi sur les médias qui soit entièrement conforme aux normes internationales en matière de droits de l'homme, notamment en ce qui concerne le droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", ont déclaré les organisations dans un communiqué.

"Le Parlement libanais devrait adopter une loi sur les médias qui inclue les protections des droits pour lesquelles les groupes de défense des droits et des médias libanais se battent depuis longtemps", ont-elles ajouté.

Les groupes de défense des droits, qui ont examiné les amendements proposés, se sont opposés à la réintroduction de la détention provisoire, y compris "dans des circonstances aggravées, telles que l'atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

La détention provisoire n'est autorisée au Liban que pour les délits passibles de plus d'un an de prison. Elle est expressément interdite pour les délits liés aux médias dans les lois libanaises existantes sur les médias.

"S'il était adopté, cet amendement constituerait un recul significatif pour la protection du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias au Liban", ont déclaré les organisations.

Elles notent que l'amendement proposé ne précise pas ce que signifie "porter atteinte à la dignité ou à la vie privée des individus".

"Une loi vague qui laisse les gens dans l'incertitude quant à l'expression qui peut la violer a un effet dissuasif sur la liberté d'expression, car les gens peuvent s'autocensurer de peur de faire l'objet d'une convocation, d'une détention provisoire ou d'éventuelles poursuites judiciaires", ont-elles ajouté.

"Les dispositions vagues laissent également la loi sujette à des abus de la part des autorités, qui peuvent les utiliser pour faire taire les dissidents pacifiques.

Une telle interdiction législative générale constituerait "une atteinte grave au droit à la liberté d'expression".

Les amendements proposés obligeraient les stations de télévision titulaires d'une licence à fournir au ministère de l'information et au Conseil national de l'audiovisuel des rapports réguliers, y compris des informations détaillées sur la programmation des émissions, et impliqueraient que les médias électroniques soient soumis à un régime d'autorisation préalable plutôt qu'à un régime de notification.

"Si elles ne sont pas élaborées avec soin, ces exigences en matière d'autorisation risquent de permettre une prise de décision arbitraire quant à l'établissement et à l'exploitation des médias et pourraient faciliter les violations du droit à la liberté d'expression et à la liberté des médias", indique la déclaration.

Le Parlement libanais a commencé à discuter d'une nouvelle loi sur les médias en 2010 après qu'un ancien membre du Parlement, Ghassan Moukheiber, et la Fondation Maharat, une organisation non gouvernementale basée à Beyrouth et spécialisée dans les questions relatives aux médias et à la liberté d'expression, ont soumis une proposition visant à modifier la loi sur les publications du Liban, qui est dépassée.

En janvier 2023, le Parlement a créé une sous-commission chargée d'étudier et de modifier le projet de loi sur les médias, dont la version finale a été soumise à la Commission de l'administration et de la justice le 27 mai.

Le projet de loi soumis à la commission en mai comprenait des avancées dans la protection du droit à la liberté d'expression au Liban, notamment l'abolition de la détention provisoire et des peines de prison pour toutes les violations liées à l'expression. Il abroge également les dispositions relatives à la diffamation et à l'insulte du code pénal libanais et de la loi sur le système judiciaire militaire.

La commission de l'administration et de la justice a entamé les discussions sur le dernier projet de loi sur les médias le 29 juillet et a tenu trois réunions sur la question.

Cependant, les amendements proposés, présentés aux membres du Parlement le 31 août, ont été largement contestés par les groupes internationaux de défense des droits pour des dispositions considérées comme restreignant la liberté des médias.

Les groupes de défense des droits ont demandé à la commission de rendre ses discussions publiques afin de garantir la transparence des débats législatifs et de faciliter la participation effective du public.