La pluie aide à maîtriser les incendies dans l'Est canadien

85% du feu de forêt qui menaçait la capitale de la Nouvelle-Ecosse, Halifax, a ainsi pu être maîtrisé (Photo, AFP).
85% du feu de forêt qui menaçait la capitale de la Nouvelle-Ecosse, Halifax, a ainsi pu être maîtrisé (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 03 juin 2023

La pluie aide à maîtriser les incendies dans l'Est canadien

  • Vendredi soir, la moitié des 16 000 personnes évacuées de la banlieue au nord-est d'Halifax ont ainsi été autorisée à rentrer chez elle
  • Plus de 130 feux de forêts, dont 80 jugés hors de contrôle, restent actifs au Québec

MONTREAL: L'arrivée de la pluie dans l'Est canadien, touché depuis près d'une semaine par des incendies historiques, est venue soulager les pompiers de la Nouvelle-Ecosse samedi, au moment où la situation au Québec reste critique.

85% du feu de forêt qui menaçait la capitale de la Nouvelle-Ecosse, Halifax, a ainsi pu être maîtrisé, le faisant passer de "hors de contrôle" à "stable", ont annoncé les autorités lors d'un point de presse samedi matin.

"C'est formidable", a déclaré Dave Meldrum, chef adjoint des services régionaux d'incendie et d'urgence d'Halifax. "Il ne s'agit pas d'une grosse averse qui s'écoule et disparaît. L'eau va pouvoir s'infiltrer plus efficacement dans le sol", a-t-il souligné, alors que la province attend plus de précipitations pour les jours à venir.

"Cela dit, le feu n'est pas éteint et ne sera pas déclaré éteint avant un certain temps", a pour sa part rappelé Dave Steeves du ministère provincial des Ressources naturelles.

Vendredi soir, la moitié des 16 000 personnes évacuées de la banlieue au nord-est d'Halifax ont ainsi été autorisée à rentrer chez elle.

"Cette semaine a été surréelle, l'une des plus bizarres de ma vie", a confié au média public CBC Shawn Lavigne, qui avait dû rapidement évacuer sa maison dimanche. "Honnêtement, je n'ai jamais été aussi heureux de voir de la vaisselle sale qu'hier soir. C'est génial d'être à la maison", a-t-il ajouté, sourire aux lèvres.

Sur les cinq feux qui ravagent actuellement la Nouvelle-Ecosse, le plus important continue toutefois de progresser dans le sud-ouest de la province.

Des forces armées canadiennes ainsi que des pompiers américains y sont attendus dans la journée de samedi et dimanche, ainsi que des pompiers initialement prévus à Halifax.

Au Québec, le feu qui avait obligé plus de 10 000 personnes à évacuer la région autour de Sept-Iles, au nord de la province près du fleuve Saint-Laurent, n'a pas évolué dans la nuit de vendredi à samedi mais reste toujours "hors de contrôle", ont indiqué les autorités.

"Les vents seront variables aujourd’hui, donc ça pourrait changer à tout moment", a mis en garde Isabelle Gariépy de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

Plus de 130 feux de forêts, dont 80 jugés hors de contrôle, restent actifs au Québec et ont obligé plus de 2 000 personnes supplémentaires à évacuer une ville mais aussi une communauté autochtone de la province dans la soirée de vendredi.

200 militaires viendront prêter main-forte en contribuant "à la planification et à la coordination des interventions", a déclaré sur Twitter le ministre fédéral de la Protection civile, Bill Blair, en réponse à la demande de la province vendredi soir.

Le Canada, qui, de par sa situation géographique, se réchauffe plus vite que le reste de la planète, est confronté ces dernières années à des événements météorologiques extrêmes, dont l'intensité et la fréquence sont accrues par le changement climatique.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.