Les élèves de Dhahran remportent le gros lot lors de la première édition du programme Formula 1 in Schools en Arabie saoudite

Shaheen, une équipe d’élèves de Dhahran, a remporté la première place lors de la première édition de F1 in Schools d’Arabie saoudite et se rendra à Singapour, avec les équipes Oryx et Abiyya, en septembre pour la finale mondiale. (Photo fournie)
Shaheen, une équipe d’élèves de Dhahran, a remporté la première place lors de la première édition de F1 in Schools d’Arabie saoudite et se rendra à Singapour, avec les équipes Oryx et Abiyya, en septembre pour la finale mondiale. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 04 juin 2023

Les élèves de Dhahran remportent le gros lot lors de la première édition du programme Formula 1 in Schools en Arabie saoudite

  • L’événement de trois jours comprenait des expositions de voitures de course F1 et des discussions animées par des experts de la F1
  • Le programme F1 in Schools a non seulement aidé à former de jeunes leaders du futur mais a également construit des amitiés qui, espère le directeur d’Ithra, dureront toute une vie

DHAHRAN: Le premier événement de Formule 1 dans les écoles du Royaume a eu lieu récemment au Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale (Ithra).

L’événement de trois jours comprenait des expositions de voitures de course F1 et des discussions animées par des experts de la F1. Par ailleurs, les équipes saoudiennes qui représenteront le Royaume lors de la finale mondiale d’Aramco F1 in Schools à Singapour plus tard cette année ont été annoncées: Shaheen de Dhahran, Oryx de Dhahran et Abiyya de Riyad.

Les cinq régions représentées sont Dhahran, Al Ahsa, Riyad, Médine et Djeddah. Dhahran a gagné le gros lot, récoltant sept parmi les treize prix nationaux.

L’événement de trois jours à Ithra comprend des expositions de voitures de course et des discussions. (Agence de presse saoudienne)
L’événement de trois jours à Ithra comprend des expositions de voitures de course et des discussions. (Agence de presse saoudienne)

Selon le communiqué officiel, «F1 in Schools est un programme éducatif mondial qui vise à sensibiliser les élèves aux Stem et à la Formule 1. Les élèves sont mis au défi et inspirés par un programme d’apprentissage basé sur les Stem qui couvre des sujets comme la physique, l’aérodynamique, la conception, la fabrication, l’image de marque, les graphiques, le parrainage, le marketing, le leadership/travail d’équipe, les compétences médiatiques et la stratégie financière».

«Les élèves appliqueront ensuite ce qu’ils apprennent dans un environnement pratique, imaginatif, passionnant et compétitif qui fait écho à une version réduite d’une équipe de F1.»

POINTS FORTS

• F1 in Schools est une compétition où les élèves forment des équipes pour concevoir et fabriquer des voitures F1 miniatures.

• Les équipes saoudiennes qui ont remporté la finale nationale sont Shaheen de Dhahran, Oryx de Dhahran et Abiyya de Riyad.

 

Andrew Denford, fondateur et président de F1 in Schools, déclare à Arab News: «Je viens d’assister à la toute première finale nationale d’Arabie saoudite. C’était absolument remarquable.» Il note que 68% des élèves qui y ont participé étaient des femmes.

La finale mondiale F1 in Schools aura lieu à Singapour en septembre. (Photo fournie)
La finale mondiale F1 in Schools aura lieu à Singapour en septembre. (Photo fournie)

«Nous en sommes ravis», poursuit-il. «J’ai hâte de voir les trois équipes à Singapour en septembre lors de la finale mondiale.»

Lors de la cérémonie de remise des prix, le directeur d’Ithra, Abdallah al-Rachid, a prononcé quelques mots d’encouragement à l’intention des élèves. Il affirme que l’Arabie saoudite est connue pour son énergie, mais qu’elle sera également désormais connue pour l’énergie de sa jeunesse.

Il note que le programme F1 in Schools a non seulement aidé à former de jeunes leaders du futur mais a également construit des amitiés qui, espère-t-il, dureront toute une vie. Les élèves «ne se sont pas contentés de construire une voiture», déclare-t-il à la foule.

Dhahran permet également aux gagnants de la deuxième place de F1 in Schools – l’équipe Oryx – de se rendre à Singapour pour représenter le Royaume. (Photo fournie)
Dhahran permet également aux gagnants de la deuxième place de F1 in Schools – l’équipe Oryx – de se rendre à Singapour pour représenter le Royaume. (Photo fournie)

Aramco a fait part de son intention de parrainer la F1 dans les écoles en tant que partenaire en titre en 2019. Ithra, une initiative d’Aramco, a pris les rênes au Royaume, en partenariat avec l’université Roi Fahd pour le pétrole et les minéraux.

Grâce à un processus de sélection rigoureux, seize équipes en provenance de toute l’Arabie saoudite ont été choisies pour participer. Chaque équipe disposait d’un centre de formation local avec des animateurs spécialisés et un laboratoire de recherche et développement à la pointe de la technologie. La formation comprenait la création d’une identité de marque et d’un plan marketing, ainsi que l’apprentissage de l’ingénierie utilisée dans les voitures de F1.

«Nous nous appelons Shaheen. C’est le supercalculateur le plus rapide au monde (situé à l’université des sciences et technologies du roi Abdallah). En arabe, ce mot veut également dire faucon, le symbole de la culture de notre pays, l’Arabie saoudite.»-

Noor Alsadat, responsable du projet Shaheen 

David Palfreeman, l’un des arbitres, venu d’Australie pour l’occasion, est arbitre dans le cadre du programme depuis 2018. Il note que les élèves en Arabie saoudite sont déjà au même niveau que certains des élèves diplômés qu’il a rencontrés.

«Je suis très impressionné par la qualité de la présentation et de la documentation. Le niveau est vraiment élevé. C’est très bien présenté, bien pensé et cohérent», dit-il à Arab News. «Les élèves saoudiens sont tous si éloquents et confiants. C’est très prometteur.»

L’équipe Abiyya de Riyad a remporté la troisième place et se rendra également à Singapour en septembre pour représenter le Royaume. (Photo fournie)
L’équipe Abiyya de Riyad a remporté la troisième place et se rendra également à Singapour en septembre pour représenter le Royaume. (Photo fournie)

Ithra a également organisé quelques sessions interactives qui coïncident avec l’annonce des gagnants. Le Grand Hall avait des postes de simulation F1, des stands d’exposition, un atelier Lego, un défi d’arrêt au stand et une exposition «Formule 1 à travers les années».

Sur la place principale, on pouvait voir une voiture Aston Martin vert fluo avec le logo Aramco. C’était probablement l’élément qui a le plus été pris en photo au cours de l’événement de trois jours. Il y avait également un stand vendant des produits officiels Aramco et Aston Martin, notamment des gilets, des casquettes et des t-shirts, entre autres articles.

Les grands gagnants, l’équipe Shaheen, sont dirigés par la responsable de projet Noor Alsadat, qui a sauté de joie avec toute son équipe pendant que la foule s’est levée pour les applaudir.

«Nous sommes très heureux d’avoir remporté la première place. Je suis très fière de mon équipe. Nous venions de différentes écoles, nous nous sommes rencontrés au Khobar Hub et nous avons créé notre équipe», déclare Noor Alsadat à Arab News. «Nous nous appelons Shaheen. C’est le supercalculateur le plus rapide au monde (situé à l’université des sciences et technologies du roi Abdallah). En arabe, ce mot veut également dire faucon, le symbole de la culture de notre pays, l’Arabie saoudite.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'actrice de «Bridgerton» confie qu'on lui a conseillé de ne pas faire campagne pour les Palestiniens

L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que son action en faveur des Palestiniens pourrait nuire à sa carrière. (Reuters/File Photo)
L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que son action en faveur des Palestiniens pourrait nuire à sa carrière. (Reuters/File Photo)
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  • Nicola Coughlan déclare que des initiés d'Hollywood l’ont avertie que son engagement pourrait nuire à sa carrière
  • La star irlandaise se sent « moralement responsable » de faire campagne pour le cessez-le-feu et de continuer à collecter des fonds

LONDRES : L'actrice irlandaise Nicola Coughlan a révélé qu'on lui avait dit que sa défense de la cause palestinienne pourrait nuire à sa carrière.

La star de « Bridgerton » et de « Derry Girls » a déclaré à Teen Vogue que des personnes à Hollywood l'avaient avertie de ne pas soutenir ouvertement les droits des Palestiniens, mais elle a continué à faire campagne pour un cessez-le-feu à Gaza et porte toujours publiquement un pin's Artists4Ceasefire.

« On vous dit effectivement que vous ne trouverez pas de travail, que vous ne ferez pas ceci ou cela, mais je pense aussi qu'au fond de vous, si vous savez que vous ne voulez pas que des innocents souffrent, alors il ne faut pas se soucier des réactions des gens », a-t-elle déclaré.

« Ma famille a vécu à Jérusalem à la fin des années 70 et au début des années 80, avant ma naissance, et j'ai donc entendu de source directe des récits sur la vie là-bas ».

Elle explique que son père, qui a servi dans l'armée irlandaise, s'est rendu dans « de nombreuses régions déchirées par la guerre après le conflit pour tenter d'aider à la reconstruction », ce qui l'a profondément marquée.

« Je suis tellement chanceuse d'être arrivée à ce stade de ma carrière, et je suis déjà privilégiée étant une femme blanche ».

« Ensuite, le fait de pouvoir exercer le métier que j'aime, de voyager dans le monde entier et de rencontrer des gens extraordinaires me donne la responsabilité morale de rendre la pareille ».

Elle a mis un point d'honneur à continuer à faire campagne et à collecter des fonds autour de cette question, ajoutant : « Pour moi, il s'agit essentiellement de soutenir tous les innocents, ce qui peut paraitre très simple, mais je pense qu'il faut examiner les situations et se demander si nous  les soutenons , peu importe leur origine et leur identité. C'est ce qui me motive ».

Coughlan estime que les médias sociaux jouent un rôle dans la défense de la cause, mais qu'il faut faire preuve de nuance. « Nous devrions être plus nombreux à essayer de comprendre à quel point c'est bouleversant et traumatisant pour les Juifs, et combien il est horrible que tous ces innocents soient assassinés en Palestine », a-t-elle ajouté.

Plusieurs personnalités de Hollywood ont subi des revers pour avoir ouvertement soutenu les Palestiniens ou critiqué Israël.

L'actrice mexicaine Melissa Barrera a été renvoyée du dernier film « Scream » pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages de soutien à la Palestine, tandis que le réalisateur Jonathan Glazer a suscité la controverse en utilisant son discours de remerciement aux Oscars pour son film « The Zone of Interest » pour critiquer la guerre de Gaza.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Saudi Coffee Co. et Bieder & Maier mélangent deux cultures du café

Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
L'Arabie saoudite et l'Autriche viennent de célébrer la première mondiale du « Premium Saudi Blend » de Bieder & Maier Vienne en collaboration avec Saudi Coffee Company et ont lancé un produit unique réunissant les cultures de café saoudienne et autrichienne. (Fourni)
L'Arabie saoudite et l'Autriche viennent de célébrer la première mondiale du « Premium Saudi Blend » de Bieder & Maier Vienne en collaboration avec Saudi Coffee Company et ont lancé un produit unique réunissant les cultures de café saoudienne et autrichienne. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
Margarete Schramboeck, ancienne ministre autrichienne de l'Économie et des Affaires numériques et actuelle membre du conseil d'administration d'Aramco, à Jazan. (Fourni)
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  • Le fabricant de café viennois collabore avec une marque locale pour acheter des grains d'Arabica à Jazan
  • À partir de l'automne de cette année, un certain nombre de cafés seront ouverts en Arabie saoudite, avec Cenomi Retail comme partenaire de franchise

RIYAD : Le Royaume et l'Autriche ont récemment célébré la première mondiale du « Premium Saudi Blend » du fabricant de café viennois Bieder & Maier et de la Saudi Coffee Company.

Le lancement de ce produit rapproche les cultures saoudienne et autrichienne du café. Lors des présentations à Vienne et à Riyad, les invités ont pu goûter la nouvelle torréfaction, qui convient aussi bien à l'espresso qu'au café filtre et à l'infusion à froid.  

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Bieder & Maier collabore avec la marque Jazean pour se positionner comme la première marque mondiale à acquérir directement les meilleurs grains d'Arabica de Jazan. (Fourni)

« Le café incarne notre culture et notre identité », a déclaré Khalid AbouTheeb, PDG de Saudi Coffee Company, à Arab News. « Dans le but de renforcer l'industrie locale du café et de promouvoir notre tradition, nous avons collaboré avec Bieder & Maier, une entreprise viennoise de premier plan dans le domaine du café.

 AbouTheeb a précisé que cette collaboration avait été facilitée par le ministère saoudien de l'Investissement. « Grâce à cette collaboration, la Saudi Coffee Company proposera aux marchés saoudien et autrichien des cafés uniques avec des grains saoudiens mélangés à des grains internationaux », a-t-il déclaré.

 


Le cinéma soudanais pour faire sortir la guerre de l'indifférence

L'actrice soudanaise Eiman Yousif pose lors d'une séance photo à la huitième édition du Festival international du film de femmes d'Assouan, dans la ville d'Assouan, au sud de l'Égypte, le 21 avril 2024. (Photo Khaled Desouki AFP)
L'actrice soudanaise Eiman Yousif pose lors d'une séance photo à la huitième édition du Festival international du film de femmes d'Assouan, dans la ville d'Assouan, au sud de l'Égypte, le 21 avril 2024. (Photo Khaled Desouki AFP)
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  • Cinq courts-métrages soudanais sont présentés dans le cadre de la huitième édition du Festival du film de femmes d'Assouan, ville du sud égyptien à 300 kilomètres de la frontière soudanaise
  • Eiman Yousif est la révélation de «Goodbye Julia», le premier long-métrage soudanais présenté en 2023 en sélection officielle à Cannes

ASSOUAN, Egypte : Le cinéma pour faire sortir la guerre au Soudan de l'indifférence: au Festival du film d'Assouan en Egypte, des réalisateurs et des acteurs soudanais témoignent du désespoir d'un peuple plongé dans des conflits sans fin.

«Il faut que nous parlions de nous et de nos problèmes passés sous silence, même via une simple production artistique», dit à l'AFP l'actrice soudanaise Eiman Yousif.

Un an de guerre sanglante entre généraux rivaux au Soudan ont mis à genoux ce pays du nord-est de l'Afrique, déjà l'un des plus pauvres avant la guerre.

Cinq courts-métrages soudanais sont présentés dans le cadre de la huitième édition du Festival du film de femmes d'Assouan, ville du sud égyptien à 300 kilomètres de la frontière soudanaise. Des acteurs et des réalisateurs soudanais de premier plan sont venus soutenir la production de leur pays.

Eiman Yousif est la révélation de «Goodbye Julia», le premier long-métrage soudanais présenté en 2023 en sélection officielle à Cannes.

Dans ce film, ayant pour trame de fond les événements ayant mené le Soudan du Sud à indépendance en 2011, l'actrice incarnait Mona, une chanteuse originaire du Nord ayant renoncé à sa carrière pour son mari.

«La sécession du sud a été un événement majeur et nous avons tous été atteints psychologiquement» par cette guerre, affirme l'actrice drapée dans une robe traditionnelle soudanaise blanche.

Au Soudan, l'industrie du cinéma a beaucoup souffert du régime conservateur, sécuritaire et liberticide de l'autocrate Omar el-Béchir renversé en 2019.

- Une production «résultat de souffrances» -

Sous ses trente ans de dictature de nombreux cinémas de la capitale Khartoum ou du reste du pays ont fermé leurs portes.

«On fait tout notre possible pour que la production cinématographique ne s'arrête pas à nouveau» dans un pays où «elle est le résultat de souffrances», explique à l'AFP le réalisateur soudanais Mohammed al-Tarifi en marge du festival.

Parmi les courts-métrages projetés à Assouan, «Une brique pour elles» du réalisateur Razan Mohamed raconte le destin sinueux de femmes déplacées en 2003 vers un camp de réfugiés pendant la guerre au Darfour.

«A l'heure où nous parlons, elles ont été déplacées pour une deuxième fois, on ne sait pas vers où», dit M. al-Tarifi.

Egalement à l'affiche, le film «Femmes de guerre» du réalisateur soudanais Al-Qadal Hassan qui traite de l'impact des guerres sur des femmes dans l'Etat du Nil Bleu (sud).

«Les guerres et les crises épuisent» mais elles sont aussi sources de «rêves et de nouvelles idées», dit Eiman Yousif.

Un an de guerre a dévasté le Soudan et fait des milliers de morts. Elle a aussi jeté plus de deux millions de Soudanais sur les routes de l'exil, dont 500.000 ont choisi l'Egypte.

«La diaspora génère de la créativité et la présence soudanaise au Caire s'accompagne d'un mouvement artistique très actif qui va permettre à davantage de productions de voir le jour», poursuit M. Tarifi.

Dans un Soudan avide de changements, un nouveau cinéma nourri par la révolution qui a chassé du pouvoir Omar el-Béchir a émergé.

En tête de ceux-ci, «Tu mourras à 20 ans», réalisé par Amjad Abou Alala, a été le premier film soudanais sélectionné aux Oscars et le premier à être diffusé sur la plateforme en ligne Netflix après avoir raflé plusieurs récompenses internationales, dont à la Mostra de Venise.

Dans ce long-métrage, un mystique soufi prédit la mort à 20 ans du protagoniste Muzamil, qui vit dans l'inquiétude, jusqu'à sa rencontre avec un vieux réalisateur misanthrope qui l'initie à l'hédonisme.

Un hymne à la liberté questionnant le rigorisme religieux, fait impensable il y a encore quelques années dans ce pays très majoritairement musulman.

Même si les salles de cinéma sont rares au Soudan, pour Eiman Youssif «il suffit d'un projecteur et d'un mur blanc pour montrer des films aux gens. Le plus important, c'est de regarder».