Le Grand Prix d'Arabie saoudite de Formule 1 revient à Djeddah, joyau de la côte

Le double champion Max Verstappen a salué les changements visant à améliorer la visibilité des pilotes sur le circuit de la corniche de Djeddah. (Photo fournie)
Le double champion Max Verstappen a salué les changements visant à améliorer la visibilité des pilotes sur le circuit de la corniche de Djeddah. (Photo fournie)
Sergio Perez de Red Bull, Lewis Hamilton de Mercedes, Lance Stroll d'Aston Martin, Kevin Magnussen de Haas et Esteban Ocon d'Alpine lors de la conférence de presse du 16 mars 2023, avant le Grand Prix d'Arabie Saoudite à Djeddah. (REUTERS)
Sergio Perez de Red Bull, Lewis Hamilton de Mercedes, Lance Stroll d'Aston Martin, Kevin Magnussen de Haas et Esteban Ocon d'Alpine lors de la conférence de presse du 16 mars 2023, avant le Grand Prix d'Arabie Saoudite à Djeddah. (REUTERS)
Le double champion Max Verstappen a salué les changements visant à améliorer la visibilité des pilotes sur le circuit de la corniche de Djeddah. (Fourni)
Le double champion Max Verstappen a salué les changements visant à améliorer la visibilité des pilotes sur le circuit de la corniche de Djeddah. (Fourni)
Nico Hulkenberg, de l'écurie Haas, lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023. (REUTERS/Ahmed Yosri)
Nico Hulkenberg, de l'écurie Haas, lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023. (REUTERS/Ahmed Yosri)
Kevin Magnussen de Haas en action lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah le 17 mars 2023. (REUTERS) Nico Hulkenberg de Haas lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah le 17 mars 2023. (REUTERS/Ahmed Yosri)
Kevin Magnussen de Haas en action lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah le 17 mars 2023. (REUTERS) Nico Hulkenberg de Haas lors de l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah le 17 mars 2023. (REUTERS/Ahmed Yosri)
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Publié le Samedi 18 mars 2023

Le Grand Prix d'Arabie saoudite de Formule 1 revient à Djeddah, joyau de la côte

  • La troisième course du Royaume, désormais inscrite au calendrier de la Formule 1, débutera le 19 mars.
  • Après avoir accueilli le rallye Dakar, le Diriyah E-Prix et l'Extreme E, l'Arabie saoudite est en passe de devenir un haut lieu du sport automobile.

DJEDDAH : Lorsque, le dimanche 5 décembre 2021, Lewis Hamilton, alors champion en titre de Formule 1, a remporté le tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite tard dans la soirée, il a donné lieu à ce qui allait devenir, une semaine plus tard à Abu Dhabi, la plus grande finale de l'histoire de ce sport.

La victoire du septuple champion sous les projecteurs de Djeddah lui a permis de revenir à hauteur de Max Verstappen de Red Bull dans le classement des pilotes avant la dernière course de la saison dans la capitale des Émirats arabes unis.

Ce qui s'est passé sur le circuit de Yas Marina entrera dans la légende, avec la victoire de Verstappen. Il y remporte en effet une course à peine croyable, et infiniment controversée, dans les dernières secondes, décrochant ainsi son premier titre. Il n'est peut-être pas exagéré de dire que cet instant fortuit a, dès lors, modifié le cours de l'histoire de la F1.

Le premier Grand Prix d'Arabie Saoudite a été marqué par des drames, des accidents, de nombreuses voitures de sécurité et la victoire d'Hamilton qui a pavé la voie au dénouement d'Abu Dhabi.

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Le deuxième Grand Prix d'Arabie saoudite en 2022 rassemblait tous les éléments pour offrir un tel spectacle. Au lieu d'être l'avant-dernière course de la saison, le deuxième Grand Prix d’Arabie Saoudite s’est tenu quelques mois seulement après la course inaugurale, qui s'est déroulée le 27 mars.

Le champion Verstappen remporte la course haut la main dans ce qui deviendra une consécration pour le pilote néerlandais. En effet, le défi initial de Ferrari visant à faire de Red Bull le champion incontesté du titre des pilotes et des constructeurs, s’est peu à peu estompé.

Dimanche 19 mars 2023, le troisième Grand Prix d'Arabie Saoudite est désormais inscrit au calendrier de la F1.

L’accueil par Royaume de l'un des événements phares du sport ne relève plus de l’exception et suscite désormais une impression indéniable et méritée de pérennité pour le circuit routier le plus rapide de l'histoire de la F1, avec ses 6,174 km de piste et ses 27 virages. La F1 est en Arabie saoudite pour y rester.

Les changements de piste apportés cette année, pour améliorer la visibilité des pilotes, ont été bien accueillis par le double champion Verstappen.

Il affirme à cet égard : « C'est un circuit de rue vraiment sympa, avec beaucoup d'adhérence. C’est toujours un plaisir d’y revenir pour une course ».

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Max Verstappen de Red Bull. (Photo fournie) 

Le jeune homme de 25 ans sera le grand favori pour réitérer son succès de l'année dernière, tandis que les Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz devront espérer plus de chance de et meilleures décisions pour booster leur compétitivité.

Derrière, Lewis Hamilton et George Russell seront au volant de leur Mercedes, une voiture qui n’est plus celle qui leur a permis de remporter sept titres pilotes et huit titres constructeurs d'affilée.

Par ailleurs, il faudra garder un œil sur Aston Martin qui espère, avec le visage souriant de Fernando Alonso et la maturité croissante de Lance Stroll, faire un grand pas en avant et passer de la catégorie moyenne à celle de concurrents au titre.

Le fait que l'Arabie saoudite soit devenue une plaque tournante pour certaines des courses les plus médiatisées du monde n'est plus un scoop.

En 2023 déjà, comme ces dernières années, nous avons vu plusieurs compétitions mondiales se dérouler dans le Royaume.

Le Rallye Dakar a été transporté avec succès dans le désert d'Arabie saoudite depuis 2020, tandis que Riyad a accueilli pour la première fois le Diriyah E-Prix de Formule E en 2018, et depuis 2021 sous la forme d'un double match nocturne.

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Circuit de la corniche de Djeddah. (Photo fournie)

Extreme E, une autre série de courses entièrement électriques, vient de conclure sa course d'ouverture de saison à AlUla pour la troisième année consécutive.

Et puis il y a eu le Rallye Jameel, la première course mondiale réservée aux femmes pilotes uniquement au Moyen-Orient, qui nous rappelle que ces événements inédits ne se déroulent pas dans un néant culturel, mais bel et bien dans une société qui évolue rapidement.

Mais la F1 reste l’événement phare qui transcende la simple compétition sportive.

« La Formule 1 a fait connaître le sport automobile en Arabie saoudite », a déclaré Reema Juffali, première femme pilote de course saoudienne et fondatrice de Theeba Motorsport. « Il y a quatre ans, je me souviens avoir dû expliquer la différence entre la F1 et le rallye. C'est d’autant plus formidable de partager le sport que j'aime avec tout le monde dans mon pays ».

Le milieu de la dernière décennie a peut-être été marqué par une baisse d'intérêt pour ce sport, alors que Mercedes et Hamilton remportaient les courses et les championnats, les uns après les autres.

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Lewis Hamilton de Mercedes avant l'entraînement sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023. (REUTERS/Hamad I Mohammed)

Mais ces dernières années, la F1 a connu un regain de popularité sans précédent, en grande partie grâce à l'émergence de jeunes pilotes passionnants comme Verstappen, Leclerc, Lando Norris, Pierre Gasly et Esteban Ocon.

Mais le facteur le plus important et le plus inattendu de cet engouement renouvelé est sans doute la série Netflix « Formula One : Drive to Survive », qui en est à sa cinquième saison et qui a été tout simplement révolutionnaire en faisant découvrir ce sport à un nouveau public, en particulier à la population américaine, jusqu'alors peu encline à ce sport.

Hamilton, qui s'est exprimé à Arab News avant le tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite en décembre 2021, a déclaré que l'émission avait « changé le sport de manière irréversible ».

Les fans occasionnels ne se concentrent plus sur un ou deux pilotes qui dominent chaque saison. Aujourd'hui, même les téléspectateurs les moins intéressés connaissent les hauts et les bas de la saison de Yuki Tsunoda, le triste départ de Daniel Ricciardo de McLaren et le retour de Nico Hulkenburg en F1.

Dans les coulisses, Netflix a fait découvrir à ses téléspectateurs l'âpre rivalité entre Toto Wolff et Christian Horner, directeurs des équipes Mercedes et Red Bull, le personnage haut en couleur de Guenther Steiner, patron de Haas, et les pressions presque insupportables subies par Mattia Binotto alors qu'il tentait de restituer la gloire d’un nom aussi emblématique que Ferrari.

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Le pilote français d'Alpine Pierre Gasly (à l'avant-plan) conduit devant le pilote espagnol d'Aston Martin Fernando Alonso lors de la première séance d'essais sur le circuit de de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023, avant le Grand Prix de Formule 1 d'Arabie saoudite 2023. (AFP)

Les fans saoudiens peuvent désormais avoir une équipe affichant leurs couleurs : Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team.

Le vert d'Aston Martin portera cette saison les noms de deux géants saoudiens : Aramco et, depuis la semaine dernière, son nouveau partenaire aérien officiel Saudia.

Ce n'est pas la première fois que Saudia prête son nom à une écurie de F1.

Le Royaume a été le premier pays du Moyen-Orient à participer à la Formule 1 lorsque sa compagnie aérienne nationale a sponsorisé Williams Racing à partir de la fin des années 1970.

« Notre association avec Williams Racing a débuté en 1978 et s'est poursuivie pendant près de deux décennies, au cours desquelles nous avons connu de nombreux succès », a déclaré Khaled Tash, directeur du marketing de Saudia, à Arab News.

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Fernando Alonso, le pilote espagnol d'Aston Martin, assis dans sa voiture dans le garage lors de la première séance d'essais sur le circuit de la corniche de Djeddah, le 17 mars 2023. (AFP)

« Les fans de Formule 1 se souviendront que l'équipe Williams Racing a dominé la compétition et remporté neuf championnats des constructeurs grâce à des talents mondiaux comme Alan Jones, Keke Rosberg, Nigel Mansell, Alain Prost, Damon Hill et Jacques Villeneuve.

« Saudia a joué un rôle essentiel dans les victoires de Williams Racing et notre partenariat a été l'une des collaborations sponsor-équipe les plus réussies de l'histoire de la F1, ouvrant la voie à de futurs partenariats dans l'industrie du sport automobile.

« Nous estimons que notre partenariat avec Aston Martin Aramco Cognizant Formula One Team nous donne une nouvelle occasion d'étendre la portée de ce sport et d'offrir des expériences inoubliables aux fans du monde entier ».

Un tel partenariat soulèvera inévitablement la question d'une plus grande implication saoudienne dans la F1.

« L'histoire d'amour de notre royaume avec la F1 nous a même conduits à accueillir une course, le Grand Prix de Djeddah, et qui sait, nous aurons peut-être un jour notre propre équipe saoudienne de F1 », ajoute Tash.

Il est peut-être encore tôt pour cela, mais c'est une perspective intéressante qui pourrait se concrétiser à moyen ou à long terme.

« Aujourd'hui, après avoir accueilli avec succès deux courses au cours des deux dernières années, nous avons de vrais fans de F1 et beaucoup de personnes intéressées par ce sport », explique Juffali, qui a elle-même participé à des courses en F4 et qui participe maintenant à l'International GT Open. « L'une des questions les plus fréquentes que l'on me pose est la suivante : Comment puis-je devenir pilote de F1 ? »

Il est déjà question d'un nouveau circuit de course permanent à Qiddiya, qui accueillerait notamment le Grand Prix d'Arabie saoudite et offrirait, semble-t-il, des vues inédites aux spectateurs.

La popularité du sport automobile étant en hausse, le prochain grand objectif sera de cultiver les talents locaux, qu'ils soient masculins ou féminins, et de produire des pilotes capables de concurrencer les meilleurs pilotes du monde.

« Je pense que ce n'est que le début pour nous et, avec le niveau d'investissement dans le sport automobile, ce n'est qu'une question de temps avant de voir un pilote saoudien gravir les échelons de la formule junior », conclut Juffali.

Les fans saoudiens de F1 espèrent, eux aussi, qu'il s'agit d’une question de temps.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les Houthis intensifient leurs opérations et attaquent les forces yéménites à Shabwa

Un combattant yéménite soutenu par la Coalition pour restaurer la légitimité au Yémen lors d'affrontements avec les rebelles houthis (Photo, AP).
Un combattant yéménite soutenu par la Coalition pour restaurer la légitimité au Yémen lors d'affrontements avec les rebelles houthis (Photo, AP).
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  • Les Houthis ont attaqué les forces de défense de Shabwa samedi dernier
  • Selon les troupes gouvernementales, la milice a été forcée de suspendre l'assaut et de se retirer

AL-MUKALLA: Les troupes gouvernementales yéménites ont annoncé dimanche avoir repoussé l'offensive des Houthis sur leurs positions dans la province méridionale de Shabwa alors que la milice continue d'étendre ses opérations militaires.

Les Houthis ont attaqué les forces de défense de Shabwa samedi dans une chaîne de montagnes connectant le district de Merkhah Al Ulya à la province adjacente de Bayda, donnant lieu à de violents combats qui auraient fait des morts et des blessés dans les deux camps.

Les troupes gouvernementales ont déclaré que les Houthis avaient été contraints de suspendre l'assaut et de se retirer après avoir échoué à prendre le contrôle des hautes terres. Des renforts militaires ont été envoyés sur la ligne de front pour repousser toute nouvelle action.

Des sources médiatiques non officielles des Houthis ont déclaré que leurs troupes avaient progressé de 8 kilomètres à l'intérieur de Merkhah Al Ulya, territoire sous contrôle des forces gouvernementales.

Selon un responsable yéménite à Shabwa, les attaques des Houthis visaient à distraire les soldats du gouvernement plutôt qu'à prendre le contrôle de la province.

«Plutôt qu'une action militaire de grande envergure dans la région, l'objectif de l'attaque est de remuer les eaux stagnantes», a indiqué le responsable, qui a requis l'anonymat.

Le déploiement militaire des Houthis à Shabwa fait suite à de violents combats dans la province centrale de Marib, où des soldats gouvernementaux ont été attaqués dans les zones rurales de Hareb.

Ces combats se sont atténués dimanche alors que les forces gouvernementales auraient repris des villages aux Houthis.

Par ailleurs, le gouverneur de Taiz, Nabil Shamsan, a déclaré sur Twitter que les Houthis avaient attaqué son convoi pendant 90 minutes samedi à l'aide d'un missile guidé, de mortiers et de bombes d'artillerie, lors de son retour à Taiz depuis la ville de Mocha sur la mer Rouge.

L'un de ses gardes du corps a été tué et deux autres ont été blessés dans l'incident.

Face aux attaques et à l'escalade militaire des Houthis, des voix se sont élevées pour mettre en garde contre l'échec imminent des efforts diplomatiques menés par les Nations unies pour sortir du conflit.

Par ailleurs, le ministère yéménite des Droits de l'homme a déclaré dimanche que les Houthis avaient encerclé d'anciennes zones de la ville d'Ibb et détenu de nombreuses personnes, dont deux militants qui avaient participé à un rassemblement contre la milice la semaine dernière.

L'enterrement d'un influenceur s'est transformé en rassemblement contre les Houthis jeudi.

Les manifestants ont accusé la milice d'avoir enlevé, torturé et exécuté Hamdi Abdel-Razzaq, également connu sous le nom d'Al-Mukahal, un influenceur enlevé par les Houthis en octobre pour avoir dénoncé la corruption.

Le gouvernement yéménite a indiqué que des membres des forces armées houthies circulant à bord de véhicules militaires avaient encerclé la ville d'Ibb, où vivait l'influenceur, et effectué des descentes dans les maisons, arrêtant de nombreuses personnes.

«Le ministère a suivi la campagne sauvage de la milice terroriste Houthi qui a procédé à des arrestations arbitraires contre les habitants d'Ibb, au pillage et à la destruction de leurs biens, terrorisant les femmes et les enfants», ajoute le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Iran dénonce l'attaque «terroriste» américaine en Syrie

Les frappes américaines ont déclenché de nouvelles attaques à la roquette par des milices soutenues par l'Iran (Photo, AFP).
Les frappes américaines ont déclenché de nouvelles attaques à la roquette par des milices soutenues par l'Iran (Photo, AFP).
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  • Au moins 19 personnes, essentiellement des Syriens, sont mortes dans ces frappes survenues dans la nuit de jeudi à vendredi
  • Washington a expliqué avoir procédé aux frappes après l'attaque jeudi d'un drone «d'origine iranienne»

TÉHÉRAN: L'Iran a qualifié d'"attaque terroriste" les frappes aériennes américaines ayant ciblé des groupes pro-iraniens en Syrie, en riposte à une attaque de drone meurtrière.

Au moins 19 personnes, essentiellement des Syriens, sont mortes dans ces frappes survenues dans la nuit de jeudi à vendredi dans l'est de la Syrie, selon le dernier bilan établi par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, "l'attaque terroriste et agressive menée par l'armée américaine sur des cibles civiles dans la ville de Deir Ezzor".

"Les États-Unis continuent à être présents militairement illégalement, à occuper différents lieux de la Syrie et à attaquer des cibles diverses, ce qui représente une violation des lois internationales, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays", a poursuivi le porte-parole du ministère, Nasser Kanani, dans le communiqué.

"Les États-Unis affirment être présents en Syrie pour combattre l'EI (le groupe État islamique), (...) ce qui est juste une excuse pour continuer l'occupation et le pillage des richesses de la Syrie, dont ses ressources énergétiques et céréalières", selon lui.

Le porte-parole a affirmé que "les conseillers militaires de la République islamique d'Iran étaient présents en Syrie à la demande du gouvernement syrien et dans le but d'aider le pays à lutter contre le terrorisme". L'Iran "restera aux côtés de la Syrie pour aider à l'établissement de la paix, de la stabilité et d'une sécurité durable", a-t-il ajouté.

Washington a expliqué avoir procédé aux frappes après l'attaque jeudi d'un drone "d'origine iranienne" contre une base de la coalition internationale dirigée par les États-Unis près de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, qui a causé la mort d'un sous-traitant américain. Un autre sous-traitant et cinq militaires ont été blessés.

Après les frappes, le président américain Joe Biden a déclaré que les États-Unis "ne cherchaient pas le conflit avec l'Iran, mais étaient prêts à agir avec force pour protéger leur peuple".


Israël: Netanyahou doit répondre à une pétition pour outrage au tribunal

Le projet met en péril le caractère démocratique de l'État d'Israël, selon ses détracteurs (Photo, AFP).
Le projet met en péril le caractère démocratique de l'État d'Israël, selon ses détracteurs (Photo, AFP).
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  • M. Netanyahou a jusqu'au 2 avril, pour répondre à la pétition
  • Le Premier ministre a rappelé sa détermination à faire avancer sa réforme décriée du système judiciaire

JERUSALEM: La Cour suprême a donné dimanche au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou une semaine pour répondre à la pétition d'une ONG demandant à ce qu'il soit condamné pour "outrage au tribunal".

M. Netanyahou a jusqu'au 2 avril, pour répondre à la pétition du 'Mouvement pour un gouvernement de qualité en Israël' qui a saisi la Cour suprême, accusant M. Netanyahou d'"outrage au tribunal" après un discours retransmis jeudi à la télévision, a indiqué la Cour.

Dans son intervention, le Premier ministre a rappelé sa détermination à faire avancer sa réforme décriée du système judiciaire, s'engageant à "mettre fin à la division au sein du peuple" après bientôt trois mois de manifestations massives contre le projet en cours d'examen au Parlement.

Suscitant l'inquiétude dans le pays, mais aussi à l'étranger, la réforme portée par le gouvernement de droite et d’extrême droite mis sur pied en décembre par M. Netanyahou vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats.