Le Conseil mondial de la recherche réélit l'Arabie saoudite à la présidence de la région MENA

L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
L'Arabie saoudite participe à la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye, aux Pays-Bas. (SPA)
Short Url
Publié le Dimanche 04 juin 2023

Le Conseil mondial de la recherche réélit l'Arabie saoudite à la présidence de la région MENA

  • La décision a été prise lors de la 11e réunion annuelle du Conseil mondial de la recherche à La Haye
  • Le Royaume a présenté un document de travail sur les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les conseils de recherche dans la région MENA

RIYAD : L'Arabie saoudite a été réélue pour représenter la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au sein du conseil d'administration du Conseil mondial de la recherche (Global Research Council GRC) lors de sa 11e réunion annuelle à La Haye, aux Pays-Bas, a rapporté samedi l'Agence de presse saoudienne.

Le président de la Cité du roi Abdulaziz pour la science et la technologie, le Dr Mounir Eldesouki, continuera à représenter l'Arabie saoudite au sein du GRC. Sa réélection réaffirme la position prépondérante du Royaume dans les domaines de la science et de la recherche, ainsi que son engagement à renforcer la coopération entre les centres de recherche de la région MENA.

Cette réussite témoigne également du soutien indéfectible du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui est à la tête du Comité supérieur de la recherche, du développement et de l'innovation.

Lors de la réunion annuelle, qui s'est déroulée du 29 mai au 2 juin, Eldesouki a présidé une réunion des chefs des conseils de recherche de la région MENA et a participé à une table ronde sur le financement de la recherche sur le changement climatique, au cours de laquelle les participants ont approuvé une déclaration visant à renforcer la coopération internationale, les résultats de la recherche, la communication scientifique, les stratégies de financement, en tenant compte des conditions sociales et économiques, des cultures et des connaissances locales, du renforcement des capacités dans les domaines de la science, de l'innovation et de l'entrepreneuriat, ainsi que de l'identification des meilleures pratiques.

Eldesouki, qui est également le superviseur général de l'équipe fondatrice de l'Autorité pour la recherche, le développement et l'innovation, a rencontré un certain nombre de responsables de conseils de recherche internationaux de Singapour, du Canada, des États-Unis, de Turquie, de Grande-Bretagne et d'Allemagne pour discuter des domaines de coopération en marge de la réunion annuelle.

Le Royaume a présenté un document de travail sur les défis et les opportunités rencontrés par les conseils de recherche dans la région MENA et la délégation a participé à plusieurs autres réunions importantes, notamment le comité exécutif du conseil, le comité consultatif international et les groupes de travail concernés par l'égalité, la diversité et l'inclusion, l'évaluation responsable de la recherche et le financement multilatéral international.

L'Arabie saoudite a joué un rôle central dans les travaux du GRC depuis sa création en 2012, notamment en renforçant la coopération entre les institutions de financement de la recherche, en échangeant les meilleures pratiques et l'expertise en matière de soutien à la recherche scientifique, et en explorant les moyens de soutenir la communauté scientifique à travers le monde.

Le Royaume occupe actuellement le poste de vice-président du conseil d'administration du GRC et représente également les conseils de recherche régionaux de la région MENA au conseil d'administration, ainsi qu'au comité exécutif.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Short Url
  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Short Url
  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Short Url
  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».