L’Initiative verte saoudienne célèbre la Journée mondiale de l'environnement

L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)
L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 06 juin 2023

L’Initiative verte saoudienne célèbre la Journée mondiale de l'environnement

  • L'objectif ultime est d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an et de construire un modèle efficace de gestion des déchets
  • Au cours du mois de juin, l’Initiative verte saoudienne mettra en œuvre une campagne continue de sensibilisation aux efforts de conservation de l'environnement

 RIYAD: L’Initiative verte saoudienne a célébré la journée mondiale de l'environnement le 5 juin à travers le lancement de programmes de réduction des déchets plastiques et de nettoyage des océans.

Arrêté par l'ONU, le thème de la Journée mondiale de l'environnement 2023, «#BeatPlasticPollution» («Vaincre la pollution due au plastique»), met l'accent sur les moyens de lutter contre la pollution générée par les déchets plastiques.

Près de 400 millions de tonnes de déchets plastiques sont produits chaque année dans le monde, dont seulement 9% sont recyclés.

Dans le but d'améliorer la gestion des déchets, la Saudi Basic Industries Corp. s’est associée à la Coalition pour l'élimination des déchets plastiques dans le but de nettoyer les océans du plastique.

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L'Arabie saoudite prévoit d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an d'ici à 2035 et de mettre en place un système efficace de gestion des déchets. (Photo fournie)

L’Initiative verte saoudienne collabore avec le Centre national de gestion des déchets afin d’élaborer un plan national complet de gestion des déchets dans le Royaume destiné à renforcer son leadership dans les pratiques d'économie circulaire. Le projet devrait être achevé en 2025.

Toujours en coopération avec le Centre national de gestion des déchets, la Saudi Investment Recycling Co. dirige une initiative de gestion des déchets dans la ville de Riyad qui déviera 94% des déchets de la ville des décharges et convertira plus d’1,3 million de tonnes de déchets biodégradables en engrais pour l’agriculture.

L'objectif ultime est d'éliminer 4,1 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone par an et d’établir un modèle efficace de gestion des déchets qui pourra être mis en œuvre dans l’ensemble du Royaume d'ici à 2035.

Depuis le lancement de l’Initiative verte saoudienne, en 2021, 77 programmes particuliers, qui représentent un investissement de plus de 186 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) dans l'économie verte, sont déjà en cours. Ces programmes ont trois objectifs concrets: réduire les émissions, accroître la végétation et protéger la biodiversité et la nature.

Au cours du mois de juin, l’Initiative verte saoudienne mettra en œuvre dans le Royaume une campagne continue de sensibilisation aux efforts de conservation de l'environnement.

Pour plus d'informations sur les programmes en cours sous l'égide de l’Initiative verte saoudienne destinés à protéger les zones terrestres et marines et à améliorer la biodiversité en Arabie saoudite, vous pouvez consulter la page suivante: https://www.greeninitiatives.gov.sa/ar-sa/sgi-initiatives

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassadeur iranien au Liban, blessé, lors de l'explosion d'un bipeur

Des soldats de l'armée libanaise montent la garde à Beyrouth le 17 septembre 2024, après que des explosions aient touché plusieurs bastions du Hezbollah au Liban. (Photo par Anwar AMRO / AFP)
Des soldats de l'armée libanaise montent la garde à Beyrouth le 17 septembre 2024, après que des explosions aient touché plusieurs bastions du Hezbollah au Liban. (Photo par Anwar AMRO / AFP)
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  • L’ambassadeur "nous a déclaré il y a quelques minutes qu'il allait bien, qu'il était conscient .
  • Diplomate de carrière âgé de 61 ans, M. Amani a été nommé ambassadeur d'Iran à Beyrouth en 2022.

TEHERAN : L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé dans l'explosion d'un bipeur, un incident survenu simultanément dans plusieurs bastions de la formation pro-iranienne du Hezbollah au Liban provoquant des centaines de blessés, a annoncé mardi la télévision d'Etat iranienne.

Le mouvement armé libanais fait partie de ce que l'Iran appelle l'"axe de la résistance" contre Israël, l'ennemi juré de la République islamique.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière israélo-libanaise.

L’ambassadeur "nous a déclaré il y a quelques minutes qu'il allait bien, qu'il était conscient et qu'il n'y avait aucun danger pour lui", a ajouté la télévision, sans préciser si le bipeur, un système de radiomessagerie, lui appartenait.

Diplomate de carrière âgé de 61 ans, M. Amani a été nommé ambassadeur d'Iran à Beyrouth en 2022.

"La blessure de l'ambassadeur est superficielle", a précisé la télévision.


Liban: l'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans une frappe aérienne

Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe israélienne sur le village de Taybeh, au sud du Liban, le 16 septembre 2024, dans le cadre des affrontements transfrontaliers entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah libanais. (AFP)
Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe israélienne sur le village de Taybeh, au sud du Liban, le 16 septembre 2024, dans le cadre des affrontements transfrontaliers entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah libanais. (AFP)
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  • L'armée israélienne a dit mardi avoir tué trois membres du Hezbollah libanais dans une frappe aérienne sur la région de Blida, dans le sud du Liban
  • Le Hezbollah avait auparavant revendiqué plusieurs attaques contre des troupes et des positions militaires israéliennes frontalières mardi

Jérusalem: L'armée israélienne a dit mardi avoir tué trois membres du Hezbollah libanais dans une frappe aérienne sur la région de Blida, dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël.

L'armée de l'air a "éliminé trois terroristes" du Hezbollah qui opéraient sur un "site d'infrastructure terroriste" dans la région de Blida, a dit l'armée israélienne.

Au Liban, la formation islamiste pro-iranienne n'a pas fait état dans l'immédiat de morts dans ses rangs.

Le ministère libanais de la Santé a pour sa part indiqué que trois personnes avaient été tuées et deux blessées par une "frappe de l'ennemi israélien", sur la localité de Blida, sans préciser s'il s'agissait de civils ou de combattants.

Le Hezbollah avait auparavant revendiqué plusieurs attaques contre des troupes et des positions militaires israéliennes frontalières mardi.

L'Agence nationale d'information libanaise (ANI) a rapporté plusieurs frappes israéliennes dans le sud du Liban.

Disant soutenir le Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza, le Hezbollah a ouvert un front à la frontière avec Israël le 8 octobre, au lendemain du déclenchement des hostilités dans le territoire palestinien.

Les échanges de feu transfrontaliers sont quasi-quotidiens depuis et ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers d'habitants de part et d'autre de la frontière.

Les nouvelles violences transfrontalières mardi interviennent quelques heures après que le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, eut annoncé que le retour des habitants ayant fui les tirs du Hezbollah sur le nord d'Israël, figurait désormais parmi les objectifs de guerre de son gouvernement.

Lundi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que "l'action militaire" contre le Hezbollah était "le seul moyen de garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers".

Le Hezbollah répète à plusieurs reprises qu'il ne mettrait fin à ses attaques qu'en cas de cessez-le-feu à Gaza.

Les violences transfrontalières depuis début octobre ont fait 627 morts au Liban, pour la plupart des combattants mais aussi au moins 141 civils, selon un bilan de l'AFP.

Du côté israélien, les autorités ont annoncé la mort d'au moins 24 soldats et 26 civils.

Les violences qui durent depuis presque un an ont été ponctuées d'escalades sur fond de ballet diplomatique visant à éviter à tout prix un conflit plus large qui risquerait d'embraser la région.


Des centaines de membres du Hezbollah blessés dans l'explosion de leurs bipeurs au Liban

Des ambulances sont entourées de personnes à l'entrée du centre médical de l'université américaine de Beyrouth, le 17 septembre 2024, après que des explosions ont frappé des sites dans plusieurs bastions du Hezbollah au Liban, dans le cadre des tensions transfrontalières entre Israël et les combattants du Hezbollah. (AFP)
Des ambulances sont entourées de personnes à l'entrée du centre médical de l'université américaine de Beyrouth, le 17 septembre 2024, après que des explosions ont frappé des sites dans plusieurs bastions du Hezbollah au Liban, dans le cadre des tensions transfrontalières entre Israël et les combattants du Hezbollah. (AFP)
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  • Des centaines de membres du Hezbollah ont été blessés mardi à travers le Liban dans l'explosion simultanée de leurs bipeurs, attribuée par une source proche du mouvement islamiste à un "piratage israélien"
  • Depuis le début de la guerre à Gaza il y a près d'un an, la zone frontalière est devenue le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah

BEYROUTH: Des centaines de membres du Hezbollah ont été blessés mardi à travers le Liban dans l'explosion simultanée de leurs bipeurs, attribuée par une source proche du mouvement islamiste à un "piratage israélien".

Ces explosions sont survenues dans plusieurs places fortes du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, quelques heures après l'annonce par Israël qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.

Depuis le début de la guerre à Gaza il y a près d'un an, la zone frontalière est devenue le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, un allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d'autre.

Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que "des centaines de membres" du mouvement "avaient été blessés par l'explosion simultanée de leurs bipeurs" dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa.

Une autre source proche du Hezbollah a affirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'un "piratage israélien".

Il s'agit du premier incident de ce genre depuis le début des violences transfrontalières en octobre 2023.

Le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, a déclaré à l'AFP que "des centaines de personnes ont été blessées dans différentes régions du Liban" par ces explosions.

Un correspondant de l'AFP dans la Békaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d'ambulances arrivant jusqu'aux hôpitaux.

Une fillette de dix ans a été tuée, selon sa  famille et une source proche du Hezbollah.

- "Action militaire" -

Israël avait annoncé peu avant sa décision d'étendre les buts de la guerre jusqu'à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre contref Irsaël.

"Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d'y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) chez eux", avait déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a été plus loin. "L'action militaire" contre le Hezbollah est "le seul moyen de garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers", a-t-il dit à un émissaire américain en visite en Israël, Amos Hochstein.

Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages retenus dans le territoire palestinien, selon le département d'Etat.

- "Zone tampon" au Liban? -

Mardi, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l'armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d'Israël.

L'armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu'ils tombaient dans une zone dégagée.

Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, "sans cessez-le-feu à Gaza, il n'y aura pas d'accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël cela veut dire qu'il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire d'autant que la pression monte car des dizaines de milliers d'Israéliens restent déplacés".

"Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu'une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d'une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban", a-t-il ajouté.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.

Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis.

Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41.252 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués.

- "Tout détruit" -

Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a assuré lundi que son mouvement était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre l'armée israélienne.

Mardi avant l'aube, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le territoire palestinien assiégé, faisant au moins sept morts dont trois dans une maison de la ville de Gaza, dans le nord, selon la Défense civile.

"Cette guerre a tout détruit, notre santé mentale et physique, notre avenir et nos rêves. Elle nous a séparés de nos proches, a détruit tout ce qu'il y avait de beau dans nos vies", s'est exclamée Alaa Halilo, une Palestinienne de 32 ans déplacée à Gaza-ville.

Après des mois de négociations infructueuses pour parvenir à une trêve, les Etats-Unis planchent, "en particulier avec l'Egypte et le Qatar", les deux autres pays médiateurs, sur une nouvelle proposition de compromis, avait indiqué lundi le département d'Etat.

Mardi, le Qatar a affirmé que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.