Quatorze ans déjà que Kinetico enflamme les pistes de danse!

Les profs de danse Ana-Maria Stolilova et Tanita Mircheva avec de jeunes élèves lors d’un cours de hip-hop proposé par Kinetico. (Photos, AN/Huda Bashatah)
Les profs de danse Ana-Maria Stolilova et Tanita Mircheva avec de jeunes élèves lors d’un cours de hip-hop proposé par Kinetico. (Photos, AN/Huda Bashatah)
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Publié le Samedi 17 juin 2023

Quatorze ans déjà que Kinetico enflamme les pistes de danse!

  • On y retrouve des styles comme le hip-hop, la danse contemporaine, la gymnastique et la comédie musicale
  • L’âge des étudiants varie de quatre à vingt-six ans et environ 600 nouvelles personnes s’inscrivent chaque année

RIYAD: Kinetico est la première école de danse détenue par des femmes en Arabie saoudite. Depuis sa fondation, elle s’est lancée dans un voyage que personne n’avait jusque-là entrepris.

Aujourd’hui, quatorze ans plus tard, la Kinetico Dance Company fait partie intégrante de Riyad. Elle favorise un esprit de communauté et un professionnalisme qui attirent chaque année des centaines de nouveaux étudiants.

La directrice générale Aya Albakoush déclare que l’entreprise fait partie de la famille depuis son plus jeune âge, sa mère étant l’une des fondatrices.

«J’ai commencé à danser à l’âge de 11 ans et je l’ai fait pendant près de dix ans avant de commencer à travailler dans les coulisses», dit-elle.

Initialement dirigée par la mère d’Aya et Maha Alblehed, une chorégraphe et danseuse, l’école de danse Kinetico a rapidement été gérée par une équipe de femmes saoudiennes passionnées qui comprend également Reem Alblehed et Sarah Albehaijan.

L’école organise généralement une saison complète de formation en danse avec, à la fin, un spectacle annuel. On y retrouve des styles comme le hip-hop, la danse contemporaine, la gymnastique et la comédie musicale. L’âge des étudiants varie de quatre à vingt-six ans et environ 600 nouvelles personnes s’inscrivent chaque année.

Mais cela n’a pas toujours été de tout repos. Aya Albakoush rappelle les défis auxquels l’école a dû faire face et comment la pandémie les a tous plongés dans l’incertitude.

«Les étudiants étaient sur un nuage lors des préparatifs pour le spectacle annuel», dit-elle à propos de ses cours pré-Covid.

«Peu de temps après l’épidémie de 2020, leur performance annuelle a été annulée. Tout le monde était dévasté, en particulier les jeunes danseurs qui voulaient se produire devant leurs familles.»

Mais cela fait désormais partie du passé et l’avenir s’annonce prometteur. «Nous aimerions, à l’avenir, créer de l’art qui pourrait être exporté et montrer nos pièces au monde», ajoute Aya Albakoush. 

Mais plus que tout, Kenetico a également favorisé un sentiment de communauté et de proximité entre les membres.

Enas Althenayan, dont les deux filles Leen et Joud Alshaalan sont à l’académie de danse, soutient que Kinetico est «leur deuxième maison».

«Joud a quinze ans maintenant et elle a rejoint Kinetico lorsqu’elle était en première année de primaire. L’équipe la considère comme sa fille. La danse leur a appris la discipline. Elles sont désormais plus confiantes quand elles montent sur scène. La danse leur a appris beaucoup, beaucoup de choses.»

Selon Diana Musat, la mère d’un élève qui a suivi des cours de gymnastique et de danse, le succès est le résultat d’«une atmosphère des plus optimistes» et d’un personnel attentif.

Les caractéristiques et les équipements ont évolué avec l’école de danse. Il y a cinq studios, des espaces de détente et des salles de sauna à Kinetico. L’influence d’Alblehed, qui a travaillé comme décoratrice d’intérieur avant d’aider à fonder l’entreprise, est bien visible sur les murs et la piste de danse.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".