AlUla, un modèle exemplaire de coopération franco-saoudienne

Dadan, la falaise et sa nécropole. (Photo AFALULA/RCU).
Dadan, la falaise et sa nécropole. (Photo AFALULA/RCU).
Short Url
Publié le Lundi 19 juin 2023

AlUla, un modèle exemplaire de coopération franco-saoudienne

  • En 2023, les premiers projets de recherche seront menés à bien, selon Ingrid Périssé, directrice de l’archéologie et de la recherche à AlUla
  • «Il faut saluer la rapidité avec laquelle AlUla a gagné en notoriété et dans le monde entier», affirme Mathias Curnier, directeur de cabinet du président exécutif d’Afalula

PARIS: S’il est un modèle de coopération exemplaire entre deux pays, c’est la coopération franco-saoudienne pour le développement et la valorisation du site archéologique d’AlUla, au nord-est de l’Arabie saoudite.

Né d’un accord bilatéral signé en avril 2018 à l’Élysée, le projet est piloté par la Commission royale pour AlUla (RCU) et l’Agence française pour le développement d’AlUla (Afalula), unies dans le cadre d’un objectif historique: le rayonnement de la culture et de l’histoire en Arabie saoudite.

Les deux entités travaillent main dans la main depuis, pour faire de ce site un modèle de développement économique et touristique.

alula
La vieille ville aujourd'hui. (Photo AFALULA/RCU).

Souvent décrite comme un musée à ciel ouvert, dont la superficie est égale à celle de la Belgique, AlUla est en passe de devenir une destination de référence que les touristes du monde entier apprécient.

Avant même la fin des travaux de développement prévue pour 2035, AlUla attire dès à présent un grand nombre de visiteurs, épris de paysages époustouflants et de richesse inégalable.

Les découvertes archéologiques ne laissent pas de répit aux 120 archéologues et experts actifs à travers les missions déployées à AlUla et Khaybar qui constituent le plus grand centre archéologique de la péninsule Arabique, indique Ingrid Périssé, directrice de l’archéologie et de la recherche, dans un entretien accordé à Arab News en français.

C’est un véritable «bijou patrimonial» affirme-t-elle, que les experts venus du monde entier veulent étudier.

L’année 2022 a été jalonnée par de nombreuses découvertes archéologiques dont des murs découverts dans la vieille ville d’AlUla et qui remontent au moins au XVe siècle. «Des découvertes extraordinaires ont été faites à Dadan également, dont une nouvelle statue colossale, qui a été stabilisée par des restaurateurs français puis transportée du site au musée d’AlUla. Par ailleurs, un petit sanctuaire funéraire a été découvert avec ses offrandes, statuettes et tables à libations in situ. Elles seront exposées lors de la prochaine étape de l’exposition itinérante AlUla, merveille d’Arabie, sur laquelle nous collaborons avec la commission à Pékin, à la fin de cette année.»

En 2022 également, et précisément en septembre dernier, souligne Ingrid Périssé, une autre des statues colossales du sanctuaire de Dadan a rejoint les salles d’exposition du musée du Louvre dans le cadre d’un prêt renouvelable d’une durée de cinq ans.

«C’est la  première fois que l’Arabie Saoudite accorde un prêt à un pays tiers et il s’agit d’une œuvre majeure», selon l’archéologue qui estime que cette statue de grès «permet de replacer AlUla et l’Arabie Saoudite sur la carte des grandes civilisations exposées dans le plus grand musée du monde».

Pour 2023, déclare-t-elle, «les premiers projets de recherche seront menés à bien, mais certains d’entre eux sont prolongés en accord avec la Commission royale pour AlUla, parce que les résultats auxquels ils ont abouti sont réellement extraordinaires et ouvrent de nouvelles perspectives».

AlUla, une destination touristique d’ores et déjà confirmée

Parmi ceux-là figure la mission de prospection de l’oasis d’AlUla qui a permis de redessiner la carte de cette palmeraie à travers les âges et qui constitue la première exploration de ce type au monde.

«Nous mettons en place, avec la commission, de nouveaux projets de recherche, notamment sur Khaybar à l’époque islamique mais également la Préhistoire de l’ensemble de la région d’AlUla ou encore Hégra qui va ouvrir un nouveau chapitre en matière d’exploration».

«Tous les chercheurs impliqués sont conscients de la chance qu’ils ont de faire partie d’un tel projet porté et soutenu par les autorités des deux pays», confie Ingrid Périssé avec enthousiasme, ajoutant qu’«AlUla est déjà à ce stade une destination touristique confirmée, où les visiteurs se rendent avec l’envie de savoir en quoi consiste la société dadanite et qui étaient les Nabatéens».

Pour Mathias Curnier, directeur de cabinet de Gérard Mestrallet, président exécutif de l’agence française et directeur de la communication, «AlUla a toujours été le projet de référence dans le cadre de l’initiative Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salmane, pour ce qui est de l’attractivité touristique et culturelle du pays».

alula
La dépose d'une statue colossale de Dadan au printemps 2022. (Photo AFALULA/RCU).

Cela est dû, selon lui, à la richesse archéologique d’AlUla et à la richesse de son histoire qui met en avant l’incroyable histoire préislamique de l’Arabie.

Il faut, affirme Mathias Curnier, «saluer la rapidité avec laquelle ce territoire a gagné en notoriété dans le Moyen-Orient et le monde entier», indiquant que l’ambition «à l’horizon 2030/2035 est d’accueillir deux millions de touristes environ en portant une attention très particulière au développement durable».

250 contrats pour un montant d’1,6 milliard d’euros

C’est pour cette raison que cela restera un tourisme «de niche», mais de manière volontaire parce qu’AlUla est d’abord «un immense site archéologique et historique qu’il faut préserver et ce facteur est pris en compte dans toute la stratégie d’urbanisme et d’architecture mise en place par la Commission royale pour AlUla».

Ce choix est en réalité un impératif «pour que ce joyau reste intact», soutient Mathias Curnier.

La population d’AlUla est actuellement de près de cinquante mille habitants, mais ce chiffre devrait tripler pour atteindre cent cinquante mille habitants à l’horizon 2030, à la suite du développement.

La vallée attire de nouveaux habitants, mais le plus important selon Mathias Curnier est «la sédentarisation des habitants d’AlUla qui n’éprouvent plus le besoin d’aller s’installer dans d’autres régions du pays et participent ainsi activement au développement du territoire».

Pour ce qui est de l’aspect économique, il souligne que «notre coopération avec la commission consiste également à attirer l’expertise française dans tous les domaines», l’architecture, les musées, la botanique, l’hôtellerie, le cheval, les infrastructures ou encore la ville intelligente.

Les secteurs sont très nombreux à ce jour, ajoute Mathias Curnier. «Afalula a concrétisé la signature de deux cent cinquante contrats pour un montant d’1,6 milliard d’euros», dit-il, ce qui est tout à fait remarquable.

«Il y a dix jours, la commission a signé avec Bouygues Construction un contrat pour la construction d’un hôtel iconique entièrement troglodyte conçu par l’architecte Jean Nouvel dans la réserve de Shaaran et d’un centre de convention.»

Selon lui, pour toutes les entreprises françaises concernées, AlUla est «une rampe de lancement, puisque le succès qu’elles obtiennent sur le site devient une référence à l’échelle du Royaume et de la région».

Il est «à 1000%» confiant que les missions de valorisation dans tous les domaines seront achevées à la date prévue en 2035. Cela est «surtout lié à la structuration incroyable de l’initiative Vision 2030 qui irrigue l’ensemble du Royaume».

Pour ce qui est de la partie saoudienne, AlUla accueillera, à l’horizon 2035, deux millions de touristes par an, créera plus de 38 mille emplois et contribuera à hauteur de 120 milliards de livres saoudiennes au PIB du Royaume.


L'Elysée a proposé un hommage pour Bardot, la famille n'a pas donné suite

 L'Elysée a proposé à la famille de Brigitte Bardot d'organiser un hommage pour l'icône du cinéma français décédée dimanche mais ses proches n'ont pas donné suite, a indiqué mardi un proche d'Emmanuel Macron. (AFP)
L'Elysée a proposé à la famille de Brigitte Bardot d'organiser un hommage pour l'icône du cinéma français décédée dimanche mais ses proches n'ont pas donné suite, a indiqué mardi un proche d'Emmanuel Macron. (AFP)
Short Url
  • Eric Ciotti, président de l'UDR, allié au Rassemblement national dont était proche Brigitte Bardot, a demandé lundi à Emmanuel Macron d'organiser un hommage national, à l'image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday
  • Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, tout en saluant "une actrice iconique", a en revanche estimé que les hommages nationaux étaient rendus pour "services exceptionnels à la Nation" et que l'artiste avait "tourné le dos aux valeurs républicaines"

PARIS: L'Elysée a proposé à la famille de Brigitte Bardot d'organiser un hommage pour l'icône du cinéma français décédée dimanche mais ses proches n'ont pas donné suite, a indiqué mardi un proche d'Emmanuel Macron à l'AFP.

"Il y a eu un échange avec la famille avec proposition qu’un hommage ait lieu sans que la famille ne donne suite", a déclaré ce proche, en rappelant qu'une telle démarche correspond à un "usage républicain" et que les hommages sont "systématiquement décidés d'un commun accord avec les proches du défunt".

Eric Ciotti, président de l'UDR, allié au Rassemblement national dont était proche Brigitte Bardot, a demandé lundi à Emmanuel Macron d'organiser un hommage national, à l'image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday.

Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, tout en saluant "une actrice iconique", a en revanche estimé que les hommages nationaux étaient rendus pour "services exceptionnels à la Nation" et que l'artiste avait "tourné le dos aux valeurs républicaines".

Emmanuel Macron ne se rendra pas aux obsèques, qui se tiendront dans l’intimité le 7 janvier à Saint-Tropez, a également indiqué le proche du président.

En 2023, l'actrice avait adressé une lettre incendiaire au chef de l'Etat, lui reprochant son manque d'action contre la souffrance animale. "Je suis en colère face à votre inaction, votre lâcheté, votre mépris des Français, qui vous le rendent bien il est vrai", avait-elle notamment écrit.

Après une cérémonie à l'église retransmise sur grands écrans, l'inhumation privée de l'actrice et chanteuse au cimetière marin sera suivie d'"un hommage ouvert à tous les Tropéziens et à ses admirateurs", a précisé la Fondation de Brigitte Bardot, dédiée à la protection des animaux.

"À ce moment-là, tout le monde l'évoquera et partagera ses plus beaux souvenirs avec elle. Ce sera un grand moment de communion, simple, à son image", a précisé mardi la maire de Saint-Tropez, Sylvie Siri, dans une inteview au quotidien local Var-Matin.

"Mon rôle, c'est de lui organiser des obsèques dignes. Il faut tout mettre en œuvre pour que les Tropéziens et les admirateurs puissent se recueillir", a ajouté l'édile.

Interrogée sur le souhait exprimé il y a quelques années par Brigitte Bardot d’être enterrée à la Madrague, sa propriété en bord de mer, Sylvie Siri a affirmé avoir "respecté ses dernières volontés". "Seule la défunte avait décidé de son lieu d’enterrement", a souligné l'élue.

 


Agriculteurs: nouveaux rassemblements, bénédiction de tracteurs dans le Nord

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi en soutien aux agriculteurs à Cambrai (Nord), où l'archevêque a béni des tracteurs, tandis que des blocages se poursuivent en Occitanie pour protester contre de la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). (AFP)
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi en soutien aux agriculteurs à Cambrai (Nord), où l'archevêque a béni des tracteurs, tandis que des blocages se poursuivent en Occitanie pour protester contre de la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). (AFP)
Short Url
  • Les tracteurs ont ensuite quitté Cambrai à la nuit tombante, pour se rendre sur deux ronds points et les bloquer
  • Dans le Pas-de-Calais, quelques dizaines d'agriculteurs prévoient de bloquer à partir de lundi soir une base logistique de Leclerc près d'Arras, en réaction aux propos de Michel-Édouard Leclerc appelant à "promulguer le Mercosur

CAMBRAI: Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi en soutien aux agriculteurs à Cambrai (Nord), où l'archevêque a béni des tracteurs, tandis que des blocages se poursuivent en Occitanie pour protester contre de la gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

Mgr Vincent Dollmann et plusieurs prêtres ont célébré une messe sur un autel de paille en périphérie de Cambrai, en soutien aux agriculteurs "qui font face à des épreuves".

Il a salué la "dignité" des agriculteurs qui manifestent depuis plusieurs semaines contre l'accord de libre échange du Mercosur ou contre l'abattage systématique de troupeaux de bovins touchés par la DNC.

Une petite centaine de tracteurs ont été mobilisés, arborant des panneaux comme "Mercosur = mort de l'agriculture".

Jean Camier, 24 ans, jeune agriculteur d'Hermies qui doit reprendre l'exploitation familiale d'engraissement de bovins d'ici deux ans, se réjouit d'avoir fait bénir son tracteur et participé à la célébration qui selon lui "montre que tout le monde est avec [eux]".

Si les Hauts-de-France ne sont pas touchés par la DNC, il se dit "de tout cœur" avec les agriculteurs des régions concernées, soulignant avoir "un peu peur que la maladie remonte" vers le nord.

Les tracteurs ont ensuite quitté Cambrai à la nuit tombante, pour se rendre sur deux ronds points et les bloquer.

Dans le Pas-de-Calais, quelques dizaines d'agriculteurs prévoient de bloquer à partir de lundi soir une base logistique de Leclerc près d'Arras, en réaction aux propos de Michel-Édouard Leclerc appelant à "promulguer le Mercosur", a expliqué à l'AFP Louis Lacheré, des Jeunes Agriculteurs.

En Occitanie, plusieurs barrages emblématiques, à Carbonne Haute-Garonne) sur l'A64, Sévérac (Aveyron) ou Le Buisson (Lozère) sur l'A75, tiennent toujours, tandis que d'autres agriculteurs se remobilisent.

Ainsi, à Foix, une douzaine de tracteurs bloquaient depuis lundi midi l'entrée sud du tunnel de contournement de la ville et commençaient à installer un campement, a constaté un correspondant de l'AFP.

"On veut montrer à l’État qu'on est toujours autant mobilisés", a déclaré sur place Sébastien Durand, président de la Coordination rurale (CR) en Ariège. "Il n'y a pas de Noël, il n'y a pas de Premier de l'An; on sera là".

Depuis le début de l'épidémie de DNC en Savoie cet été, l'État tente de contenir la propagation par un abattage systématique des troupeaux touchés, la vaccination et les restrictions de mouvements.

Cette gestion fortement contestée par certains agriculteurs, notamment de la CR (deuxième syndicat agricole, classé à droite, voire à l’extrême droite) et de la Confédération paysanne (troisième, classé à gauche).

 


Colère agricole en France: Macron reçoit les syndicats, des blocages persistent

Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Des tracteurs lors d'une manifestation organisée par le syndicat agricole Coordination Rurale près du Mont-Saint-Michel, dans le nord-ouest de la France, le 18 décembre 2025. (AFP)
Short Url
  • Emmanuel Macron a reçu les syndicats agricoles, opposés à l’accord UE-Mercosur, dans un contexte de forte colère liée aux crises sanitaires, notamment la dermatose bovine
  • Les blocages routiers se poursuivent dans le Sud-Ouest, alors que de nouveaux cas de la maladie sont confirmés et que la mobilisation agricole se prolonge

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi les syndicats agricoles pour parler de l'accord UE-Mercosur, auquel ils sont opposés, tandis que des axes routiers sont toujours bloqués pour protester contre le traitement par les autorités de l'épizootie de dermatose bovine.

"L'objet du rendez-vous, c'était d'essayer d'éteindre un peu le feu qui est partout dans les campagnes", a souligné Stéphane Galais, porte-parole national de la Confédération paysanne - un syndicat classé à gauche -, à la sortie de la rencontre, ajoutant qu'il fallait pour cela "des mesures structurelles fortes".

Les syndicats disent avoir par ailleurs rappelé au chef de l'Etat "l'extrême tension" et la "colère" du monde agricole et que des réponses étaient attendues "dès les premiers jours de janvier" sur le Mercosur mais aussi sur les crises sanitaires, au premier rang desquelles la dermatose bovine et la grippe aviaire.

C'était la première rencontre entre le chef de l'Etat et les syndicats agricoles depuis début décembre et l'amorce de la crise qui secoue l'élevage français, face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC).

C'était aussi la première depuis l'annonce, jeudi dernier, du report a priori au 12 janvier de la signature du traité décrié entre l'UE et des pays du Mercosur.

Cet accord faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui inquiète les filières concernées, lesquelles affirment que ces produits ne respectent pas les mêmes normes que les produits européens.

L'accord permettrait en revanche aux Européens d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Amérique du Sud.

Sur le terrain, la mobilisation a connu un léger regain mardi (53 actions mobilisant 1.600 personnes, selon le ministère de l'Intérieur) par rapport à lundi (35 actions mobilisant 1.200 personnes), mais elle reste nettement inférieure à celle de la semaine dernière (110 actions jeudi).

Certains agriculteurs sont mobilisés depuis plus de 10 jours, notamment contre l'abattage total des troupeaux dans lesquels des cas de DNC sont détectés dans le Sud-Ouest.

Mardi, le ministère de l'Agriculture a confirmé un nouveau cas de la maladie en Haute-Garonne, portant le bilan total à 115 foyers enregistrés depuis juin en France. Ce dernier troupeau concerné a été abattu.

Dans le Sud-Ouest, des blocages d'autoroute étaient notamment maintenus sur l'A63 près de Bordeaux ou sur l'A64 au sud de Toulouse ou près de Bayonne.

Au sud de Bordeaux, les manifestants de la branche locale du syndicat Coordination rurale - classé à droite - ont dit vouloir organiser un réveillon et une messe de Noël mercredi soir sur leur barrage, à l'instar des agriculteurs mobilisés près de Toulouse.