L’Arabie saoudite gagne sept places dans l’indice mondial de la compétitivité

Le Royaume, qui occupait la 24e position en 2022, a bondi de sept places. Il avait été classé 32e en 2021, selon l’International Institute for Management Development, basé en Suisse. (Shutterstock).
Le Royaume, qui occupait la 24e position en 2022, a bondi de sept places. Il avait été classé 32e en 2021, selon l’International Institute for Management Development, basé en Suisse. (Shutterstock).
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Publié le Mercredi 21 juin 2023

L’Arabie saoudite gagne sept places dans l’indice mondial de la compétitivité

  • L’ascension de l’Arabie saoudite est portée par des progrès considérables en matière de rendement économique, d’efficacité gouvernementale et d’environnement des affaires
  • Publié pour la première fois en 1989, l’indice se base sur 336 critères sélectionnés après une recherche approfondie

RIYAD: Les réformes économiques en cours en Arabie saoudite ont hissé le pays à la 17e place de l’édition 2023 de l’indice mondial de compétitivité, le plaçant bien au-dessus de ses pairs du G20.

Le Royaume, qui occupait la 24e position en 2022, a bondi de sept places. Il avait été classé 32e en 2021, selon l’International Institute for Management Development (IMD Business School), basé en Suisse. Il avait été classé 32e en 2021.

Soutenue par l’initiative Vision 2030, l’ascension de l’Arabie saoudite est portée par des progrès considérables en matière de rendement économique, d’efficacité gouvernementale et d’environnement des affaires.

Ces progrès ont aidé le Royaume à surpasser ses pairs du G20, notamment la Corée du Sud, la France et l’Inde. Il est également mieux placé que le Japon, l’Italie, l’Argentine, l’Indonésie, le Brésil et la Turquie.

Publié pour la première fois en 1989, l’indice se base sur 336 critères sélectionnés après une recherche approfondie, selon son site Internet.

Le rapport annuel est considéré comme une référence en matière de compétitivité des pays. Il analyse et classe les pays en fonction de leur capacité à gérer leurs compétences pour créer de la valeur à long terme.

C’est le Danemark qui se classe en 1re position cette année. Il est suivi de l’Irlande, qui a grimpé de neuf places. La Suisse occupe la 3e place.

Singapour a décroché la 4e place, tandis que les Pays-Bas, la Chine et Hong Kong se sont classés respectivement 5e, 6e et 7e.

«Naviguer dans la conjoncture imprévisible d’aujourd’hui exige de l’agilité et de l’adaptabilité. Les pays qui excellent construisent des économies résilientes, comme l’Irlande, l’Islande et Bahreïn», déclare Christos Cabolis, économiste en chef au World Competitiveness Center (WCC) de l’IMD Business School.

Ce dernier soutient que les gouvernements de ces pays pourraient également adapter les politiques en fonction des conditions économiques actuelles en temps opportun.

«Les Émirats arabes unis [EAU], l’Arabie saoudite, le Qatar et Singapour en sont également des exemples clés», ajoute M. Cabolis.

L’indice classe la Suède au 8e rang. Elle est suivie des États-Unis et des EAU, qui occupent respectivement les 9e et 10e rangs.

«Un nombre croissant de pays poursuivent leurs intérêts. Il y a des gagnants et des perdants dans un contexte où de multiples crises se chevauchent et où le monde est de plus en plus divisé entre des économies protectionnistes et de libre-échange», déclare Arturo Bris, directeur du WCC.

Au Moyen-Orient, le Qatar a grimpé de six places et se trouve désormais au 12e rang, tandis que Bahreïn a gagné cinq places et se classe au 25e rang.

Plus tôt au cours de ce mois, le Fonds monétaire international a déclaré que l’Arabie saoudite était l’économie à la croissance la plus rapide parmi les pays du G20 et qu’elle avait fait de remarquables progrès en matière de numérisation, de cadre réglementaire et d’autonomisation des femmes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com