Un programme manga pour encourager la scène artistique du Royaume

Manga Productions met l'accent sur un contenu artistique positif qui inspirera les héros de demain. (Twitter/@manga_prd)
Manga Productions met l'accent sur un contenu artistique positif qui inspirera les héros de demain. (Twitter/@manga_prd)
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Publié le Jeudi 22 juin 2023

Un programme manga pour encourager la scène artistique du Royaume

  • Manga Productions, une filiale de la Fondation Misk, a initié plusieurs programmes pour soutenir l'industrie des arts créatifs en Arabie saoudite
  • Composé de trois phases et de deux concours, le programme Manga Industry a été conçu pour évaluer les compétences des artistes

RIYAD: La Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction et la société Manga Productions ont uni leurs efforts pour inaugurer la deuxième phase du programme Manga Industry, qui a débuté le 12 juin et se poursuivra jusqu'au 1er février de l'année prochaine.

Manga Productions, une filiale de la Fondation Misk, a initié plusieurs programmes pour soutenir l'industrie des arts créatifs en Arabie saoudite. Composé de trois phases et de deux concours, Manga Industry a été conçu pour évaluer les compétences des artistes.

Au cours de la phase initiale, les participants prendront part à trois ateliers sur l'amélioration de la créativité dans le dessin, la conception de personnages de bandes dessinées et l'expression des émotions à travers des personnages de dessins animés et de manga.

La deuxième phase, un programme de formation complet de six semaines, approfondira les subtilités de la conception des mangas et du dessin des personnages. Son principal objectif est d'encourager les participants à donner vie à leur imagination par le biais de la bande dessinée.

Les finalistes qui se qualifieront pour la dernière étape recevront des bourses pour poursuivre leurs études au Japon, où ils recevront une formation dispensée par des artistes de manga renommés.

Le programme de formation comprendra également deux concours virtuels destinés à enrichir le contenu créatif.

Les concours, dont les lauréats seront récompensés, portent sur l'adaptation de proverbes et de poèmes populaires de la culture saoudienne en style manga.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le thriller d'action saoudien "Seven Dogs" dévoile ses premières images

Karim Abdel Aziz et Ahmed Ezz en tournage pour "Seven Dogs" à Riyad. (Fourni)
Karim Abdel Aziz et Ahmed Ezz en tournage pour "Seven Dogs" à Riyad. (Fourni)
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  • Les premières images du thriller d’action saoudien Seven Dogs, réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah, ont été dévoilées alors que le tournage se poursuit en dehors de Riyad
  • Le projet de 40 millions de dollars du duo de réalisateurs de "Bad Boys for Life" est réalisé dans les studios Alhisn Big Time récemment inaugurés à Riyad

DUBAI : Les premières images du thriller d’action saoudien Seven Dogs, réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah, ont été dévoilées alors que le tournage se poursuit en dehors de Riyad, la capitale.

Le projet de 40 millions de dollars du duo de réalisateurs de "Bad Boys for Life" est réalisé dans les studios Alhisn Big Time récemment inaugurés à Riyad, l'un des plus grands centres de production cinématographique et télévisuelle de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, avec des prises de vue supplémentaires sur le boulevard de Riyad. Riyad servira également de substitut à plusieurs villes internationales, dont Mumbai et Shanghai.

Le thriller est basé sur une histoire originale de Turki Alalshikh, président de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite.

Les stars égyptiennes Karim Abdel Aziz (The Blue Elephant, Kira & El Gin, Abu Ali) et Ahmed Ezz (Kira & El Gin, The Cell, Welad Rizk) figurent en tête d'affiche de ce thriller d’action.

Ezz incarne Khalid Al-Azzazi, officier d'Interpol, qui appréhende Ghali Abu Dawood (Aziz), un membre haut placé du syndicat mondial du crime clandestin connu sous le nom de Seven Dogs. Un an plus tard, l'organisation refait surface et se livre au trafic d'une nouvelle drogue dangereuse - Pink Lady - à travers le Moyen-Orient.

Alors que le temps presse, Khalid s'associe à contrecœur à Ghali, la seule personne à avoir une connaissance intime des opérations du syndicat. Leur alliance malaisée les propulse dans une mission aux enjeux considérables à travers plusieurs villes du monde, où ils s'efforcent de démanteler l'organisation et d'empêcher la drogue d'inonder les rues arabes.

La première de Seven Dogs est prévue pour la fin de l'année 2025.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Andaloussiyat» , le festival des musiques arabo-andalouses de l'IMA

Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. (Photo IMA)
Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. (Photo IMA)
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  • Conçu sur trois éditions annuelles consécutives, le festival a pour vocation de faire entendre et perpétuer cet art musical qui incarne la fusion des styles et se nourrit des influences culturelles de différentes époques
  • L’édition de cette année sera consacrée aux trois écoles de musique algériennes, explique le commissaire du festival et ancien ambassadeur François Gouyette, grand spécialiste de ce genre musical qu’il a appris à apprécier dans sa jeunesse

PARIS: La musique arabo-andalouse, héritage culturel précieux de l’époque médiévale est à l’honneur à l’Institut du Monde Arabe à Paris (IMA), dans le cadre du festival « Andaloussiyat » qui se déroule du 25 au 31 du mois de mars.

C’est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de cette musique qui est associée à la nostalgie et la douleur d’un peuple exilé portant en lui la mémoire harmonieuse de la vie dans l’Andalousie musulmane.

Conçu sur trois éditions annuelles consécutives, le festival a pour vocation de faire entendre et perpétuer cet art musical qui incarne la fusion des styles et se nourrit des influences culturelles de différentes époques, témoignant ainsi de l’harmonie des cultures qui ont coexisté en Andalousie au VIIIe siècle. 

L’édition de cette année sera consacrée aux trois écoles de musique algériennes, explique le commissaire du festival et ancien ambassadeur François Gouyette, grand spécialiste de ce genre musical qu’il a appris à apprécier dans sa jeunesse, durant ses vacances en Algérie.

Conquis par sa « beauté, son raffinement et son caractère savant » il collectionne avec passion depuis des années les enregistrements de la musique arabo-andalouse qui repose selon lui « sur un système de modes complexes, comparables aux Maqâms en musique arabe ». 

Pour ce qui est de la programmation du festival, Gouyette indique qu’il existe en Algérie trois grandes écoles dans ce domaine : l’école de Tlemcen, située à l’ouest du pays, l’école d’Alger, appelée “Sanaâ”, et l’école de Constantine, qui se distingue par le genre musical appelé “Malouf”. 

L’école de Tlemcen est « l’une des écoles les plus prestigieuses d’Algérie dans la tradition de la musique arabo-andalouse » et elle sera représentée par la chanteuse Lila Borsali.

L’école de Constantine sera mise en avant par deux chanteurs réputés, ajoute-t-il.

Salim Fergani ouvrira ainsi la semaine musicale le 25 mars, Il est le fils de Mohamed Tahar Fergani, une figure légendaire du chant constantinois des années 1960-1970. 

Salim Fergani perpétue cette tradition, à la fois en tant que chanteur et joueur de oud. 

Un autre artiste prometteur, Abbas Righi, âgé d’une trentaine d’années, sera également présent, il est considéré comme l’une des étoiles montantes du Malouf et de la musique arabo-andalouse.

L’école d’Alger, quant à elle, ne sera pas représentée par un orchestre spécifique, Toutefois, le 30 mars, l’ensemble “El Tarab” interprétera des morceaux issus du répertoire arabo-andalou d’Alger, du Maroc et de Tunisie. 

De plus poursuit Gouyette, la chanteuse Amel Brahim-Djelloul qui se produira le 27 mars, est une « artiste lyrique talentueuse, elle excelle aussi bien dans le répertoire classique occidental que dans la tradition arabo-andalouse et kabyle ».

Elle a notamment été la première, souligne-t-il. à interpréter cette musique en Arabie saoudite, lors d’un concert à Riyad, en 2019.

Cette tradition musicale s’est perpétuée après la chute de Grenade en 1492, lorsque de nombreux musiciens, juifs et musulmans, ont trouvé refuge au Maghreb. 

C’est ainsi que ces écoles se sont développées en Algérie, mais aussi au Maroc et en Tunisie, d’ailleurs souligne Gouyette, les prochaines éditions du festival mettront à l’honneur le Maroc en 2026, suivi de la Tunisie et de la Libye en 2027.

En somme, ce festival n’a pas de message politique, il intervient certes dans un contexte difficile, mais il montre avant tout que la culture et la musique ont le pouvoir de rassembler, au-delà des frontières et des tensions.

 


Une équipe saoudienne et chinoise découvre des trésors anciens à Al-Sirrain

La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
La Commission du patrimoine saoudienne a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque. (SPA)
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  • Cette collaboration reflète l'engagement de l'Arabie saoudite et de la Chine à soutenir la recherche historique et à documenter le patrimoine commun.
  • Les fouilles ont permis de découvrir des objets et le plan d'une ville portuaire historique le long de la Route de la soie maritime.

RIYAD : La Commission du patrimoine d'Arabie saoudite a achevé la troisième saison des fouilles archéologiques sur le site d'Al-Sirrain dans le gouvernorat d'Al-Lith, dans la région de La Mecque.

Ce projet a été mené en collaboration avec l'Administration nationale du patrimoine culturel de Chine dans le cadre d'un accord bilatéral d'échange d'expertise en matière de fouilles archéologiques, a rapporté mardi l'Agence de presse saoudienne.

Il coïncide avec l'Année culturelle saoudo- chinoise 2025, qui prévoit des initiatives culturelles conjointes. L'objectif est de renforcer les échanges culturels et de mettre en évidence les liens historiques entre les deux civilisations par le biais de la route de la soie.

Cette collaboration reflète l'engagement de l'Arabie saoudite et de la Chine à soutenir la recherche historique et à documenter le patrimoine commun, a indiqué l'agence de presse saoudienne.

Les fouilles visaient à mieux comprendre le site en étudiant les zones résidentielles, l'urbanisme et les connexions avec d'autres centres urbains. Elles visaient également à documenter les caractéristiques structurelles, notamment des parties du mur d'enceinte, des tours et des portes.

Les chercheurs ont découvert divers objets, notamment des poteries, des récipients en pierre, des objets décoratifs, un dinar en or datant du milieu du deuxième siècle de l'Hégire et de la porcelaine chinoise. Ils ont également trouvé des pierres tombales ornées de sculptures uniques.

L'étude a permis d'identifier des éléments architecturaux clés, notamment des fondations de murs et des pierres tombales, soulignant ainsi l'importance du site le long de la route de la soie maritime. 

La ville portuaire a prospéré jusqu'à la fin du troisième siècle de l'hégire, atteignant son apogée aux cinquième et sixième siècles de l'hégire. Elle reste l'un des plus grands sites archéologiques de la côte de la mer Rouge, selon la SPA.

La Commission du patrimoine s'est engagée à préserver les antiquités et à faire progresser la recherche archéologique dans tout le Royaume, a ajouté la SPA.

Elle vise également à développer la coopération avec les partenaires locaux et internationaux conformément à la Vision 2030, en promouvant la culture et en assurant la durabilité du patrimoine pour les générations futures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com