Guerre ouverte entre le patron de Wagner et le commandement militaire russe

Le chef du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré qu'il avait ordonné à ses hommes de se rebeller contre l'armée russe pour avoir tiré sur son convoi (Service de presse de Prigozhin via AP, fichier).
Le chef du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré qu'il avait ordonné à ses hommes de se rebeller contre l'armée russe pour avoir tiré sur son convoi (Service de presse de Prigozhin via AP, fichier).
Le haut commandant militaire russe en Ukraine, le général Sergei Surovikin, à gauche, et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu, au centre, assistent à la réunion avec le président russe Vladimir Poutine le 17 décembre 2022. (Kremlin Pool Photo via AP, File)
Le haut commandant militaire russe en Ukraine, le général Sergei Surovikin, à gauche, et le ministre russe de la Défense Sergei Shoigu, au centre, assistent à la réunion avec le président russe Vladimir Poutine le 17 décembre 2022. (Kremlin Pool Photo via AP, File)
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Publié le Samedi 24 juin 2023

Guerre ouverte entre le patron de Wagner et le commandement militaire russe

  • Au préalable, le patron de Wagner avait affirmé que des frappes russes avaient fait un très grand nombre de victimes dans les rangs de son groupe
  • Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a accusé vendredi l'armée russe d'avoir mené des frappes meurtrières sur ses combattants

MOSCOU: Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a accusé vendredi l'armée russe d'avoir mené des frappes meurtrières sur ses combattants à l'arrière du front ukrainien, appelant au soulèvement contre le commandement militaire, lui valant d'être aussitôt visé par une enquête pour appel "à la mutinerie armée".

"Les allégations diffusées au nom d'Evguéni Prigojine n'ont aucun fondement. En lien avec celles-ci, le FSB (services de sécurité russes) a ouvert une enquête pour appel à la mutinerie armée", a indiqué le Comité national antiterroriste de Russie, dans un communiqué cité par les agences de presse russes.

De son côté, le président russe Vladimir Poutine "est informé de tous les évènements autour d'(Evguéni) Prigojine. Les mesures nécessaires sont en train d'être prises", a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence TASS.

Au préalable, le patron de Wagner avait affirmé que des frappes russes avaient fait un "très grand nombre de victimes" dans les rangs de son groupe. "Ils ont mené des frappes, des frappes de missiles, sur nos camps à l'arrière. Un très grand nombre de nos combattants ont été tués", a précisé Evguéni Prigojine dans un message audio.

Il a promis de "répondre" à ces attaques ordonnées, selon lui, par le ministre russe de la Défense, soulignant qu'il ne plaidait pas pour un "coup d'Etat militaire" mais qu'il voulait une "marche pour la justice".

Ces accusations "sur de supposées +frappes du ministère russe de la Défense sur des bases arrières du groupe paramilitaire Wagner+ ne correspondent pas à la réalité et sont une provocation", a rétorqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Ce nouvel échange spectaculaire entre les deux entités au coeur de l'offensive de la Russie en Ukraine expose à nouveau les profondes tensions au sein des forces russes liées au conflit ukrainien.

Le chef de Wagner annonce une rébellion armée

Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine a juré samedi d'aller "jusqu'au bout" pour renverser le commandement militaire russe, qu'il accuse d'avoir fait bombarder ses hommes, le parquet annonçant pour sa part une enquête pour "mutinerie armée".

"On continue, on ira jusqu'au bout", a dit Evguéni Prigojine dans un message audio sur Telegram. "Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route", a-t-il ajouté.

Il a annoncé que ses forces, jusqu'à présent déployées en Ukraine, "ont passé (...) la frontière de l'Etat" russe et sont entrées dans Rostov, dans le sud du pays. Il n'a pas apporté de preuve de ces affirmations, et l'AFP n'était pas en mesure de confirmer la véracité de ces propos.

A Moscou, les mesures de sécurité ont été "renforcées" autour des sites sensibles, selon un responsable des forces de l'ordre cité par l'agence TASS. Le FSB (forces de sécurité) a appelé les combattants de Wagner à arrêter leur chef.

Le procureur général russe Igor Krasnov a informé le président Vladimir Poutine "de l'ouverture d'une enquête pénale en lien avec la tentative d'organiser une mutinerie armée", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le chef de l'Etat est "continuellement informé" par les services de sécurité, a-t-il ajouté.

"Le comité des commandements du groupe Wagner a décidé que ceux qui ont la responsabilité militaire du pays doivent être stoppés", a aussi dit le patron de Wagner dans un message audio, en appelant à ne pas opposer de "résistance" à ses troupes et en assurant que le ministre de Défense, Sergueï Choïgou, serait "stoppé".

Il a enfoncé le clou en affirmant disposer de "25.000" combattants et appelant les Russes à les "rejoindre". "Nous sommes 25.000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays", a déclaré Evguéni Prigojine dans un message audio, appelant à "mettre fin au désordre".

Propos contradictoires
L'armée russe recule dans plusieurs secteurs du sud et l'est de l'Ukraine, avait indiqué au préalable vendredi le patron de Wagner, contredisant les affirmations du Kremlin selon qui la contre-offensive de Kiev est un échec.

"L'armée (russe) se retire dans les zones de Zaporijjia et de Kherson (sud), les forces armées ukrainiennes poussent", a déclaré Evguéni Prigojine dans un entretien vidéo publié sur Telegram par son service de presse.

"La même chose se passe à Bakhmout, l'ennemi pénétrera de plus en plus profondément dans notre défense", a ajouté l'homme d'affaires, en référence à une ville de l'est que les Russes affirment avoir capturée mais où les Ukrainiens disent avoir progressé sur les flancs ces dernières semaines.

"Il n'y a aucun contrôle, il n'y a pas de succès militaires" de Moscou, a encore cinglé M. Prigojine, affirmant que les militaires russes "se lavent avec leur sang", une manière d'affirmer qu'ils subissent de lourdes pertes.

Invérifiables de source indépendante, les propos du patron de Wagner contredisent en tout cas ceux de Vladimir Poutine et de Sergueï Choïgou, selon qui l'armée russe "repousse" tous les assauts ukrainiens.

Ces derniers jours, M. Poutine a répété que la contre-offensive ukrainienne était un échec et que les forces de Kiev avaient essuyé des pertes quasi "catastrophiques". Jeudi, M. Choïgou a assuré que l'armée ukrainienne était en train de se "regrouper" après avoir échoué à percer les défenses russes.

M. Prigojine a qualifié de "profonde tromperie" les déclarations victorieuses du ministère russe de la Défense, accusant l'état-major de "cacher" les difficultés et les pertes russes sur le terrain.

Preuve toutefois que la contre-offensive ukrainienne est prise très au sérieux par Moscou, M. Poutine s'est exprimé à plusieurs reprises en quelques jours sur la situation sur le champ de bataille, alors qu'il avait tendance ces derniers mois à ne pas la commenter en détails.

Alors que de nombreux opposants et anonymes russes sont en prison pour avoir critiqué le conflit en Ukraine, le chef de Wagner a ouvertement remis en question vendredi les raisons pour lesquelles l'intervention militaire a été lancée. "La guerre était nécessaire pour qu'un groupe de salauds soit promu", a-t-il fustigé, accusant aussi "les oligarques" russes qui "avaient besoin de la guerre", alors que Kiev était selon lui "prêt à n'importe quel accord".


Islamabad assure que le cessez-le-feu avec l'Afghanistan «tient»

Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères. (AFP)
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  • "Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu"
  • Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite

ISLAMABAD: Le cessez-le-feu entre Islamabad et Kaboul, prolongé jeudi à l'issue d'un cycle de négociations en Turquie "tient", a affirmé le ministère pakistanais des Affaires étrangères.

"Le cessez-le-feu tient mais toute provocation entraînera une riposte adaptée à la nature de la violation du cessez-le-feu", a assuré Tahir Andrabi, porte-parole de ce ministère. Un nouveau cycle de discussions est prévu à Istanbul le 6 novembre pour tenter d'instaurer une trêve durable à la frontière entre les deux pays après des affrontements d'une ampleur inédite.

 


Soudan: le Conseil de sécurité de l'ONU condamne «l'assaut» des paramilitaires sur El-Facher

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils". (AFP)
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  • Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher"
  • El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir"

NATIONS-UNIES: Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné jeudi "l'assaut" des paramilitaires soudanais sur la ville d'El-Facher, au Darfour, et ses "impacts dévastateurs sur les civils".

Dans cette déclaration, le Conseil exprime sa "profonde inquiétude concernant l'escalade de la violence dans et autour d'El-Facher", dont les paramilitaires des Forces de soutien rapide viennent de prendre le contrôle, et condamne les "atrocités qu'auraient commises les FSR contre la population civile, y compris exécutions sommaires et détentions arbitraires".

El-Facher, dernière grande ville du Darfour qui échappait au contrôle des Forces de soutien rapide (FSR), "déjà le théâtre de niveaux catastrophiques de souffrance humaine, a plongé dans un enfer encore plus noir, avec des informations crédibles d'exécutions de masse" après l'entrée des paramilitaires, a dénoncé devant le Conseil de sécurité le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher.

"Nous ne pouvons pas entendre les cris, mais pendant que nous sommes assis ici, l'horreur se poursuit. Des femmes et des filles sont violées, des gens mutilés et tués, en toute impunité", a-t-il ajouté.

Mais "la tuerie n'est pas limitée au Darfour", a-t-il alerté, s'inquiétant notamment de la situation dans le Kordofan voisin.

"Des combats féroces au Kordofan-Nord provoquent de nouvelles vagues de déplacement et menacent la réponse humanitaire, y compris autour de la capitale El-Obeid".

Des informations font état "d'atrocités à large échelle commises par les Forces de soutien rapide à Bara, dans le Kordofan-Nord, après la récente prise de la ville", a également dénoncé Martha Ama Akyaa Pobee, sous-secrétaire générale de l'ONU chargée de l'Afrique.

"Cela inclut des représailles contre des soi-disant collaborateurs, souvent ethniquement motivées", a-t-elle déploré.

"Au moins 50 civils ont été tués ces derniers jours à Bara, à cause des combats et par des exécutions sommaires. Cela inclut l'exécution sommaire de cinq bénévoles du Croissant rouge", a-t-elle indiqué.

Le Kordofan "est probablement le prochain théâtre d'opérations militaires pour les belligérants", a-t-elle mis en garde.

"Des attaques de drones de la part des deux parties touchent de nouveaux territoires et de nouvelles cibles. Cela inclut le Nil Bleu, Khartoum, Sennar, le Kordofan-Sud et le Darfour-Ouest, ce qui laisse penser que la portée territoriale du conflit s'élargit", a ajouté la responsable onusienne.

Décrivant la situation "chaotique" à El-Facher où "personne n'est à l'abri", elle a d'autre part noté qu'il était difficile d'y estimer le nombre de victimes.

La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire actuelle, selon l'ONU.

Elle a été déclenchée en avril 2023 par une lutte de pouvoir entre deux anciens alliés: le général Abdel Fattah al-Burhane, commandant de l'armée et dirigeant de facto du Soudan depuis le coup d'Etat de 2021, et le général Mohamed Daglo, à la tête des FSR.


Ouragan Melissa: près de 50 morts dans les Caraïbes, l'aide afflue

Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
Un homme passe devant les débris d'une maison endommagée après le passage de l'ouragan Melissa dans le village de Boca de Dos Rios, province de Santiago de Cuba, Cuba, le 30 octobre 2025. (AFP)
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  • L’ouragan Melissa, le plus puissant à frapper la Jamaïque en près de 90 ans, a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque, laissant derrière lui des destructions massives et des centaines de milliers de sinistrés
  • L’aide internationale afflue vers les Caraïbes, avec des secours venus des États-Unis, du Venezuela, de la France et du Royaume-Uni, alors que les experts rappellent le rôle du réchauffement climatique dans l’intensification de ces catastrophes

CUBA: L'aide internationale afflue vendredi vers les Caraïbes dévastées par le passage de l'ouragan Melissa qui a fait près de 50 morts en Haïti et en Jamaïque.

Habitations en ruines, quartiers inondés et communications coupées... L'heure est à l'évaluation des dégâts causés par Melissa qui devrait désormais faiblir au dessus dans l'Atlantique nord après avoir passé les Bermudes.

Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), les inondations devraient s'atténuer aux Bahamas, mais les crues pourraient demeurer à un niveau élevé à Cuba, en Jamaïque, en Haïti et en République dominicaine voisine.

Rendu plus destructeur par le réchauffement climatique, l'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.

"Le bilan confirmé est désormais de 19 morts" dont neuf à l'extrémité ouest de l'île, a déclaré jeudi soir la ministre jamaïcaine de l'Information Dana Morris Dixon, citée par les médias locaux.

De nombreux habitants n'ont toujours pas pu contacter leurs proches, ont expliqué les autorités. L'armée jamaïcaine s'emploie à dégager les routes bloquées, selon le gouvernement.

"Il y a eu une destruction immense, sans précédent, des infrastructures, des propriétés, des routes, des réseaux de communication et d'énergie", a déclaré depuis Kingston Dennis Zulu, coordinateur pour l'ONU dans plusieurs pays des Caraïbes. "Nos évaluations préliminaires montrent que le pays a été dévasté à des niveaux jamais vus auparavant".

- Melissa "nous a tués" -

A Haïti, pas directement touché par l'ouragan mais victime de fortes pluies, au moins 30 personnes, dont dix enfants, sont mortes, et 20 portées disparues, selon le dernier bilan des autorités communiqué jeudi. Vingt-trois de ces décès sont dus à la crue d'une rivière dans le sud-ouest du pays.

A Cuba, les communications téléphoniques et routières restent largement erratiques.

A El Cobre, dans le sud-ouest de l'île communiste, le son des marteaux résonne sous le soleil revenu: ceux dont le toit s'est envolé s'efforcent de réparer avec l'aide d'amis et de voisins, a constaté l'AFP.

Melissa "nous a tués, en nous laissant ainsi dévastés", a déclaré à l'AFP Felicia Correa, qui vit dans le sud de Cuba, près d'El Cobre. "Nous traversions déjà d'énormes difficultés. Maintenant, évidement, notre situation est bien pire."

Quelques 735.000 personnes avaient été évacuées, selon les autorités cubaines.

- Secouristes -

L'aide promise à l'internationale s'achemine dans la zone dévastée.

Les États-Unis ont mobilisé des équipes de secours en République dominicaine, en Jamaïque et aux Bahamas, selon un responsable du département d'État. Des équipes étaient également en route vers Haïti.

Le secrétaire d'État Marco Rubio a également indiqué que Cuba, ennemi idéologique, est inclus dans le dispositif américain.

Le Venezuela a envoyé 26.000 tonnes d'aide humanitaire à son allié cubain.

Le président du Salvador Nayib Bukele a annoncé sur X envoyer vendredi "trois avions d'aide humanitaire en Jamaïque" avec "plus de 300 secouristes" et "50 tonnes" de produits vitaux.

Kits de première nécessité, unités de traitement de l'eau: la France prévoit de livrer "dans les prochains jours" par voie maritime une cargaison d'aide humanitaire d'urgence en Jamaïque, selon le ministère des Affaires étrangères.

Le Royaume-Uni a débloqué une aide financière d'urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d'euros) pour les pays touchés.

Le changement climatique causé par les activités humaines a rendu l'ouragan plus puissant et destructeur, selon une étude publiée mardi par des climatologues de l'Imperial College de Londres.

"Chaque désastre climatique est un rappel tragique de l'urgence de limiter chaque fraction de degré de réchauffement, principalement causé par la combustion de quantités excessives de charbon, de pétrole et de gaz", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de l'ONU chargé du changement climatique, alors que la grande conférence climatique des Nations unies COP30 s'ouvre dans quelques jours au Brésil.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des cyclones (ou ouragans ou typhons), les plus intenses augmente, mais pas leur nombre total, selon le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, le Giec.