Les Marchands de Peaux de Mohamed Naghi chez Christie's Paris à l’initiative de Culturvator/Art D'Egypte

L'œuvre n'avait jamais été accrochée ailleurs qu’à la résidence de la famille Naghi. Elle est proposée pour la première fois par Christie's Paris en vente privée (fournie)
L'œuvre n'avait jamais été accrochée ailleurs qu’à la résidence de la famille Naghi. Elle est proposée pour la première fois par Christie's Paris en vente privée (fournie)
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Publié le Dimanche 25 juin 2023

Les Marchands de Peaux de Mohamed Naghi chez Christie's Paris à l’initiative de Culturvator/Art D'Egypte

  • Outre les musées des beaux-arts d'Alexandrie et d'art moderne du Caire, plusieurs panneaux décoratifs monumentaux de Mohamed Naghi ornent certains des principaux bâtiments gouvernementaux égyptiens
  • Cette exposition privée et la vente aux enchères des Marchands de Peaux de Mohamed Naghi font partie des efforts de Cultruvato/Art D'Egypte pour sauvegarder l'héritage des peintres qui représentent les liens culturels importants entre l'Egypte et la Franc

LE CAIRE : Mohamed Naghi et sa sœur Effat sont deux artistes auxquels est attribuée la renaissance, au milieu du XXe siècle, de l'art et du patrimoine égyptiens. Culturvator/Art D'Egpte a récemment organisé une exposition privée du chef-d'œuvre de Mohamed Naghi, Les Marchands de Peaux, chez Christie's Paris.

Le département d'art impressionniste et moderne de Christie's Paris offrait un aperçu d'une facette de l'art moderne qui reste méconnue, celle de la scène artistique moderne en Égypte qui a prospéré en même temps que celle de l'Europe de l'autre côté de la Méditerranée. Une section dédiée à la succession Naghi, à la fois matérielle et en ligne, a été inaugurée à Paris en avril 2021, présentant des œuvres des artistes égyptiens Mohamed et Effat Naghi.

Le chef-d'œuvre de Mohamed Naghi, Les Marchands de Peaux, fait l'objet d'une exposition privée chez Christie's Paris en 2021. L'œuvre n’avait été accrochée jusque là que dans la propriété de la famille Naghi. C’était la première fois qu’elle pouvait être vue en dehors des murs de la propriété familiale.

En juin 2023, invitant plusieurs institutions, mécènes et collectionneurs importants à un vernissage, Culturbator/Art D'Egypte proposait cette œuvre en vente privée. Le chef-d’œuvre de Naghi, Les Marchands de Peaux, est une peinture de qualité muséale qui représente une phase rare du travail de l'artiste lorsqu'il était en Éthiopie dont il était l’ami proche de l'empereur Hailé Sélassié.

Une partie des recettes de la vente sera consacrée à une monographie de la succession, dirigée par Nadine Abdel Ghaffar, fondatrice de Culturvator/Art D'Égypte, qui vise à promouvoir l'art égyptien tout en mettant en valeur et en préservant l'héritage culturel de l'Égypte.

Mohamed Naghi était un précurseur dans le monde de l'art, et ses œuvres ont été collectionnées par d'importantes institutions privées et publiques internationales, notamment la Tate, à Londres, Mathaf à Doha, et Barjeel Art Foundation, aux Émirats arabes unis. Outre les musées des beaux-arts d'Alexandrie et d'art moderne du Caire, plusieurs panneaux décoratifs monumentaux de Mohamed Naghi ornent certains des principaux bâtiments gouvernementaux égyptiens.

La passion de Naghi pour le développement et l'amélioration des arts de son pays l'a placé aux côtés de son compatriote, le peintre alexandrin Mahmoud Saïd (1897-1964) et du sculpteur cairote Mahmoud Mokhtar (1891-1934) comme l'un des pères de l'art moderne égyptien.

En 1937, Mohamed Naghi a été le premier Égyptien à diriger l'École des beaux-arts du Caire et a été sélectionné comme l'un des artistes chargés de décorer le pavillon égyptien de l'Exposition universelle des arts et techniques à Paris, en 1937, avec une impressionnante peinture, Les larmes d'Isis . Après avoir été nommé directeur du musée d'art moderne du Caire en 1939, il a été délégué par l'Égypte auprès de la Commission des beaux-arts de l'UNESCO à Londres et à Paris en 1946. Il s'est ensuite installé en Italie de 1947 à 1950, où il a pris la direction de l'Académie égyptienne des arts à Rome. Les œuvres de Mohamed Naghi ont également été présentées à deux reprises à la Biennale de Venise, en 1948 et 1954.

En étroite collaboration avec Christie's Paris, Cultruvato/Art D'Egypte a pris en charge cet important projet dirigé par sa fondatrice Nadie Abdel Ghaffar, co-auteure du Catalogue Raisonné de Mahmoud Saïd, et par Valérie Didier, spécialiste de l'art impressionniste et moderne chez Christie's France. Cette exposition privée et la vente aux enchères des Marchands de Peaux de Mohamed Naghi font partie des efforts continus de Cultruvato/Art D'Egypte pour sauvegarder l'héritage des peintres qui représentent les liens culturels importants entre l'Egypte et la France et pour continuer à construire et à renforcer les ponts culturels à travers l'art.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.