L'Afrique se lance dans la création d'une agence spatiale panafricaine basée en Égypte

L'Agence spatiale africaine est une organisation régionale créée par l'Union africaine pour promouvoir la coopération entre les politiques spatiales des États membres de l'UA (Photo, AFP).
L'Agence spatiale africaine est une organisation régionale créée par l'Union africaine pour promouvoir la coopération entre les politiques spatiales des États membres de l'UA (Photo, AFP).
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L'Afrique se lance dans la création d'une agence spatiale panafricaine basée en Égypte

  • Actuellement, une vingtaine de pays africains possèdent leurs propres agences ou centres de recherche spatiaux
  • Parmi eux se trouvent des pays tels que l'Algérie, l'Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe

ALGER: Plusieurs pays africains ont récemment exprimé leur intention de mettre en place une agence spatiale commune, avec son siège basé au Caire, dans le but de coordonner les programmes spatiaux à travers le continent, a rapporté Humbulani Mudau, directeur de l'agence spatiale sud-africaine SANSA, lors du Forum international économique de Saint-Pétersbourg en Russie.

Actuellement, une vingtaine de pays africains possèdent leurs propres agences ou centres de recherche spatiaux. Parmi eux se trouvent des pays tels que l'Algérie, l'Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe, qui sont déjà actifs dans le domaine spatial. 

La création d'une agence spatiale commune favoriserait une collaboration renforcée entre ces pays et permettrait de tirer parti des ressources et des compétences disponibles à travers le continent.

Mudau a déclaré que le gouvernement sud-africain venait d'adopter une nouvelle stratégie d'exploration spatiale qui impliquerait la participation d'autres pays africains, et conduirait à la création d'une agence spatiale commune à l'échelle panafricaine. L'objectif de cette organisation serait de coordonner les efforts des pays africains engagés dans l'exploration spatiale.

L'Afrique du Sud, en tant que membre des BRICS, a également exprimé son ouverture à la coopération spatiale avec les autres pays du groupe. Mudau a souligné que l'Afrique du Sud bénéficie d'une position géographique avantageuse pour les observations spatiales, étant située au sud du continent. De plus, le pays dispose d'une infrastructure adéquate qui pourrait être utilisée pour faciliter la recherche spatiale.

Coopération Russe 

Dans le cadre de cette coopération, Mudau a invité la Russie à participer au développement des infrastructures spatiales en Afrique du Sud, notamment dans les domaines de la surveillance et du traitement des débris spatiaux.

Le directeur de la SANSA a également mentionné un domaine prometteur dans le secteur spatial : les constellations de satellites pour la télédétection et l'échange de données. Cette approche pourrait être appliquée à la recherche de nouveaux gisements de ressources naturelles sur le continent africain.

Par ailleurs, plusieurs pays d'Afrique signeront avec la Russie un accord à grande échelle sur l'exploration de l'espace au cours du prochain sommet Russie-Afrique qui aura lieu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg, a annoncé hier Iouri Borissov, directeur du groupe spatial public russe Roscosmos, en visite en Égypte.

Selon le président de l’Agence spatiale égyptienne Chérif Sedki, il ne s'agit pas d'un accord bilatéral russo-égyptien, mais d'un document qui devrait être conclu au niveau de l'Agence spatiale africaine (ASAf).

Au début de 2023, lorsque l'ASAf a été instituée, moins de 50 satellites sont actuellement contrôlés par des États africains ; principalement l'Algérie, l'Égypte, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, l'Afrique du Sud et l’Angola. 

Les principaux pays qui dominent le secteur spatial sont les États-Unis, la Russie et la Chine.

D'autres pays comme l'Inde, le Japon, l'Europe (représentée par l'Agence spatiale européenne, ESA), le Brésil et Israël ont également une présence notable et ont accompli des avancées significatives dans leurs programmes respectifs.

De plus, l’Arabie saoudite a également montré un intérêt croissant dans le domaine spatial ces dernières années. Le pays a créé l'Autorité spatiale saoudienne (Saudi Space Authority) en 2018 pour superviser et développer les activités spatiales nationales. 

Le domaine spatial est très compétitif et en constante évolution. Différents pays ont des forces et des domaines d'expertise spécifiques, et la coopération internationale est souvent essentielle pour réaliser des projets spatiaux d'envergure.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.