Electriques, cabriolet, SUV: Renault propulse Alpine dans la «cour des grands»

D'ici à 2030, Alpine va lancer une voiture par an en s'inspirant de son héritage sportif (Photo, AFP).
D'ici à 2030, Alpine va lancer une voiture par an en s'inspirant de son héritage sportif (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 27 juin 2023

Electriques, cabriolet, SUV: Renault propulse Alpine dans la «cour des grands»

  • Alpine a dévoilé lundi une future gamme de sept modèles électriques, dont une petite sportive et un cabriolet
  • Renault veut doper sa marque premium pour qu'elle atteigne deux milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2026

PARIS: Alpine a dévoilé lundi une future gamme de sept modèles électriques, dont une petite sportive et un cabriolet, censés la propulser dans la cour des grandes marques d'automobiles sportives.

Renault veut doper sa marque premium pour qu'elle atteigne deux milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2026, avant de passer à huit milliards à horizon 2030.

Ces objectifs ont été annoncés lundi matin depuis l'écurie Alpine à Enstone (Royaume-Uni), avec une croissance annuelle éclair de 40% par an souhaitée entre 2022 et 2030.

La marque fondée en 1954 par le pilote Jean Rédelé à Dieppe (nord de la France), passée sous le contrôle de Renault en 1973, se rêve désormais en concurrente de Lamborghini, puis de Ferrari.

Le groupe Renault a d'abord fait exploser la notoriété d'Alpine ces dernières années en mettant son écurie de Formule 1 à ses couleurs (bleu-blanc-rouge). Ces nouveaux modèles doivent maintenant lui permettre de décupler ses ventes alors que son modèle unique actuel, l'agile sportive A110, devrait à peine passer la barre des 4 000 exemplaires en 2023.

«Dépasser toute la concurrence»

D'ici à 2030, Alpine va lancer une voiture par an en s'inspirant de son héritage sportif: une citadine musclée basée sur la plateforme de la Renault 5, appelée A290, en 2024; un SUV fabriqué à Dieppe en 2025; une berlinette A110 électrique fin 2026, accompagnée d'une version cabriolet; un coupé sport à 4 places, appelé A310; et pour finir deux grosses berlines ou SUV.

La gageure sera de produire des voitures électriques, avec de lourdes batteries donc, mais agiles, pour respecter l'ADN de la marque.

Les sportives les plus exigeantes de la gamme auront leur propre châssis. Une collaboration avec la marque britannique Lotus, évoquée dans un premier temps, n'a pas donné de fruits. Le futur SUV est, lui, basé sur la même plateforme que la Renault Mégane électrique, pour limiter les coûts.

"Nous avons créé une entreprise de voitures haut de gamme à part entière", s'est félicité le directeur général de Renault, Luca de Meo, en conférence de presse. "Le basculement vers la technologie électrique ouvre des opportunités qui nous permettront de dépasser toute la concurrence", a-t-il dit.

Oui, de nombreuses pièces seront partagées avec d'autres véhicules du groupe, mais "l'équipe d'Alpine y mettra du piment", a assuré M. de Meo.

La marque vient couronner l'offre du groupe au losange, qui compte Dacia en entrée de gamme et Renault repositionnée "au cœur du marché" et bientôt 100% électrique, a souligné le dirigeant du groupe.

«Potentiel incroyable»

Tout en étoffant la gamme d'Alpine, Renault veut continuer à doper sa notoriété.

L'arrivée de la marque Alpine en F1, à la place de Renault Sport, lui a permis d'entrer "dans la cour des grands", en lui donnant "du prestige et de la crédibilité auprès des connaisseurs, mais aussi de la visibilité dans les médias", a relevé M. de Meo.

Alpine occupe actuellement la 5e place du championnat du monde des constructeurs en F1 avec ses deux pilotes français, Esteban Ocon et Pierre Gasly. L'écurie doit encore "grandir" pour jouer aux premières places dans quelques années, a ajouté le directeur d'Alpine, Laurent Rossi.

Alpine aura également pour mission de conquérir des clients aisés à l'international, un domaine où Renault a toujours échoué.

En Europe, le nombre de points de vente de la marque a doublé en à peine deux ans, avec 140 points de vente à fin 2022. Les berlinettes se vendent bien au Japon et la marque commence à intéresser les États-Unis.

Renault a annoncé lundi que des investisseurs américains avaient déboursé 200 millions d'euros pour s'offrir 24% du capital de son écurie, et notamment développer le merchandising.

Parmi les investisseurs, le fonds RedBird Capital, propriétaire de l'AC Milan en Italie, ou le fonds Maximum Effort de l'acteur hollywoodien Ryan Reynolds. Celui-ci s'est illustré en faisant remonter un petit club de football gallois au niveau professionnel.

Maximum Effort "se concentre sur la création de valeur grâce au pouvoir du story telling. Nous pensons qu'Alpine Racing a un potentiel incroyable à développer", a jugé un cofondateur de Maximum Effort, James Toney, dans un communiqué.

Les nouveaux modèles pourraient également être proposés à partir de 2027 en Asie, notamment en Chine, où Alpine espère atteindre un milliard d'euros de chiffre d'affaires.


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.