Mina: Les pèlerins accomplissent le rituel de la lapidation du diable sur le pont de Jamarat

Les pèlerins accomplissant le Hajj cette année sont arrivés au pont de Jamarat mercredi alors qu'ils avançaient à travers Mina pour le rituel final, la lapidation du diable. (Photo AN/Abdulrahman Alshalhoub)
Les pèlerins accomplissant le Hajj cette année sont arrivés au pont de Jamarat mercredi alors qu'ils avançaient à travers Mina pour le rituel final, la lapidation du diable. (Photo AN/Abdulrahman Alshalhoub)
Les pèlerins accomplissant le Hajj cette année sont arrivés au pont de Jamarat mercredi alors qu'ils avançaient à travers Mina pour le rituel final, la lapidation du diable. (Photo AN/Abdulrahman Alshalhoub)
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Publié le Jeudi 29 juin 2023

Mina: Les pèlerins accomplissent le rituel de la lapidation du diable sur le pont de Jamarat

  • Après la prière de l'aube (Fajr), les pèlerins ont effectué le rituel mercredi, qui consiste à lancer 21 cailloux sur trois grandes colonnes
  • Les pèlerins ont passé la nuit dernière sous les étoiles à Muzdalifah

MINA: Les pèlerins accomplissant le Hajj cette année ont atteint le pont de Jamarat mercredi alors qu'ils avançaient à travers Mina pour le rituel final, la lapidation du diable, le premier jour de Tashriq.

Près de deux millions de pèlerins se sont rendus depuis Muzdalifah à l'immense complexe de plusieurs étages de Mina, où ils avaient campé durant la nuit. Après la prière de l'aube (Fajr), ils ont effectué le rituel, qui consiste à lancer 21 cailloux sur les trois grandes colonnes.

C'est là que les musulmans croient que le diable a essayé de dissuader le prophète Abraham de se soumettre à la volonté de Dieu.

Traditionnellement, sept cailloux sont lancés sur un poteau représentant le diable. Mais depuis 2004, il a été remplacé par des murs pour accueillir le nombre croissant de pèlerins.

Les gardes de sécurité ont pulvérisé de l'eau sur les pèlerins alors qu'ils affrontaient la chaleur torride pour atteindre le complexe de Jamarat. Le pèlerinage du Hajj cette année a connu des températures atteignant 45°.

Les foules immenses se sont présentées pour accomplir le rituel, dont un grand nombre tenant des ombrelles pour se protéger du soleil. Vêtus de l'ihram – une pièce de tissu blanc sans coutures – les pèlerins ont scandé: «Allah-u Akbar» (« Dieu est le plus grand») chaque fois qu'ils lançaient un caillou.

L'ihram symbolise l'égalité, l'unité religieuse et la poursuite du renouveau spirituel.

Hamoun Naimi, un pèlerin d'Afghanistan, a confié à Arab News: «C'est mon premier voyage en Arabie saoudite. Jamarat est plein de monde, mais j'ai pu procéder à mon rituel. Le Hajj est le cinquième pilier de l'islam et je suis heureux de l’accomplir.»

«Aujourd'hui, c’est une bonne journée pour effectuer les quatre phases du Hajj à Mina, Arfat, Muzdalifah et Jamarat», a pour sa part affirmé Ahmad Zia, originaire du Canada. «Je suis venu d'Arafat à Muzdalifah et à Mina. J'ai frappé le grand diable à Jamratul Akbar, je vais faire le sacrifice, puis me couper les cheveux et changer de vêtements. Le lendemain, je reviendrai parce que c'est l'histoire du prophète Abraham.»

Le pèlerin indien Mohammed Salim Basha a affirmé que son expérience à Jamarat était «très agréable» et qu'il espérait retourner à La Mecque l'année prochaine pour le Hajj.

Après avoir terminé le rituel de la lapidation du diable, les pèlerins masculins se rasent ou se coupent traditionnellement les cheveux et ôtent leur ihram. Les femmes coupent une mèche de leurs cheveux.

Les pèlerins retournent ensuite à La Mecque pour effectuer le tawaf, la circumambulation de la Kaaba.

Le Hajj dure cinq jours et commence officiellement le 8e jour de Dhul-Hijjah, peu après les prières de l'aube, qui sont effectuées à La Mecque. Les pèlerins se rendent ensuite à Mina, qui se trouve à environ 8 km.

Ils passent la journée et la nuit à Mina à prier, à réciter des versets et à louer le Tout-Puissant. Ils se dirigent ensuite vers Arafat et vers Muzdalifah, où ils passent la nuit en plein air et ramassent des cailloux pour le rituel de la lapidation.

Après les prières de l'aube, le 10e jour de Dhul-Hijjah, les pèlerins quittent Muzdalifah et se rendent à Jamarat, où ils lapident les trois piliers représentant le diable. Les femmes et les pèlerins âgés peuvent déléguer cette responsabilité à un homme dans leur cheminement spirituel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'Arabie saoudite et la Commission Européenne concluent des négociations exploratoires sur la transition énergétique

Le ministre saoudien de l'énergie Abdulaziz bin Salman Al Saud, et le commissaire européen à l'énergie, Kadri Simson (Fournie)
Le ministre saoudien de l'énergie Abdulaziz bin Salman Al Saud, et le commissaire européen à l'énergie, Kadri Simson (Fournie)
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  • : Le ministre saoudien et le commissaire à l’énergie ont discuté de la coopération dans les domaines de l'énergie et des technologies propres.
  • Ce protocole d'accord, qui couvre de nombreux secteurs énergétiques et met l'accent sur la transition énergétique, devrait constituer une base solide et mutuellement bénéfique.

RIYAD : Le ministre saoudien de l'énergie Abdulaziz bin Salman Al Saud, et le commissaire européen à l'énergie, Kadri Simson, ont tenu des réunions bilatérales en marge du Forum économique mondial de Riyad.

Durant ces réunions, le ministre saoudien et le commissaire européen à l’énergie ont discute de la coopération dans les domaines de l'énergie et des technologies propres afin de renforcer les bilatéraux et de faire progresser les objectifs de l'accord de Paris et les résultats du consensus des Émirats arabes unis atteint lors de la COP28 qui s'est tenue à Dubaï l'année dernière.

Le ministre saoudien de l’énergie et le commissaire européen ont réaffirmé d’importants points auxquels le Royaume et l’Union Européenne sont fermement déterminés à réaliser ensemble.

Il s’agit notamment d’accélérer les investissements privés dans les énergies renouvelables et de coopérer en matière d'interconnexion électrique et d'intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique en renforçant notamment davantage l'infrastructure électrique par la gestion de la demande, le réseau intelligent et les mesures de résilience et de sécurité du réseau.

Ils ont également mis en avant de leurs décisions communes les secteurs de l'hydrogène et des technologies propres, y compris le captage, l'utilisation et le stockage du carbone en soutenant les possibilités de partenariats industriels dans ces secteurs et en garantissant des marchés de l'énergie abordables, sûrs et à l'épreuve du temps.

En s'appuyant sur la CCNUCC, l'accord de Paris et les résultats des récentes COP, l’Arabie saoudite et l’Union Européenne ont conclu des pourparlers en vue d'un protocole d'accord sur la coopération énergétique, concrétisant ainsi leur ambition commune afin d'accélérer les actions visant à tirer parti des opportunités économiques offertes par leurs transitions énergétiques respectives.

Ce protocole d'accord, qui couvre de nombreux secteurs énergétiques et met l'accent sur la transition énergétique, devrait constituer une base solide et mutuellement bénéfique pour orienter et ancrer les décisions d'investissement dans les secteurs de l'énergie et des technologies propres, impliquer et mobiliser les parties prenantes des secteurs publics, privés et financiers.

Ce protocole établit à coup sûr les bases d'un avenir énergétique plus durable et plus sûr, étayé par des marchés de l'énergie prévisibles et stables garantissant l'accès de tous à une énergie sûre, abordable, fiable et durable.

L'Arabie saoudite et la Commission européenne ont l'intention de conclure le protocole d'accord dans les prochains mois.


Le Prix international de la fiction arabe à un Palestinien prisonnier en Israël

Basim Khandaqji, 41 ans, a remporté le prix pour son roman "Masque, la couleur du ciel" qui raconte l'histoire de Nour, un archéologue vivant dans un camp de réfugiés à Ramallah en Cisjordanie occupée par Israël (Photo, X).
Basim Khandaqji, 41 ans, a remporté le prix pour son roman "Masque, la couleur du ciel" qui raconte l'histoire de Nour, un archéologue vivant dans un camp de réfugiés à Ramallah en Cisjordanie occupée par Israël (Photo, X).
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  • En l'absence de l'auteur, le prix a été remis à la propriétaire de la maison d'édition basée au Liban, lors d'une cérémonie à Abou Dhabi
  • Selon le président du jury de cette année, Nabil Suleiman, le roman «dissèque une réalité complexe et amère de fragmentation familiale, de déplacement, de génocide et de racisme»

 

ABOU DHABI: Un romancier palestinien détenu dans les prisons israéliennes depuis 2004 a remporté dimanche le Prix international de la fiction arabe (IPAF), une des récompenses littéraires les plus prestigieuses du monde arabe, ont annoncé les organisateurs.

Basim Khandaqji, 41 ans, a remporté le prix pour son roman "Masque, la couleur du ciel" qui raconte l'histoire de Nour, un archéologue vivant dans un camp de réfugiés à Ramallah en Cisjordanie occupée par Israël, qui trouve la carte d'identité bleue d'un Israélien dans la poche d'un vieux manteau.

Il adopte cette nouvelle identité, ou ce "masque", pour tenter de comprendre "l'occupant" israélien.

En l'absence de l'auteur, le prix a été remis à la propriétaire de la maison d'édition basée au Liban, lors d'une cérémonie à Abou Dhabi.

Réalité complexe et amère

Selon le président du jury de cette année, Nabil Suleiman, le roman "dissèque une réalité complexe et amère de fragmentation familiale, de déplacement, de génocide et de racisme".

Le romancier avait été arrêté en 2004 pour "activités terroristes" à l'âge de 21 ans. Il a été condamné à trois peines cumulées de prison à vie pour avoir "planifié et participé à un attentat suicide" à Tel-Aviv, a indiqué en février le Jérusalem Post quand le roman de Basim Khandaqji a été sélectionné pour l'IPAF.

Pendant son incarcération, le romancier a terminé ses études de Sciences politiques à l'université Al-Qods et a écrit plusieurs recueils de poèmes outre son roman primé.

Le lauréat reçoit 50.000 dollars et un financement sera mis à disposition par l'IPAF pour la traduction anglaise de son roman, selon les organisateurs.

La cérémonie de remise de l'IPAF a coïncidé cette année avec la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en territoire israélien le 7 octobre.


Irak: une compagnie émiratie suspend ses activités dans un complexe gazier

Le complexe de Khor Mor, géré par Dana Gas, a été touché à plusieurs reprises ces dernières années, mais l'attaque de vendredi était le premier incident mortel (Photo, X).
Le complexe de Khor Mor, géré par Dana Gas, a été touché à plusieurs reprises ces dernières années, mais l'attaque de vendredi était le premier incident mortel (Photo, X).
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  • Des tirs de roquettes Katyusha non revendiqués ont visé le complexe à plusieurs reprises ces dernières années
  • Les responsables kurdes ont précédemment accusé des groupes pro-iraniens d'être à l'origine de ces attaques

DUBAÏ: La firme émiratie Dana Gas a annoncé lundi la suspension de ses activités dans un complexe gazier de la région autonome du Kurdistan irakien à la suite d'une attaque de drone qui a tué quatre personnes.

Le complexe de Khor Mor, géré par Dana Gas, a été touché à plusieurs reprises ces dernières années, mais l'attaque de vendredi était le premier incident mortel.

Quatre travailleurs sont morts et huit autres ont été blessés quand un drone a frappé un réservoir de stockage de condensat, a indiqué Dana Gas dans un communiqué transmis à la Bourse d'Abou Dhabi.

"Pour la sécurité de notre personnel et des installations, qui ont été très légèrement endommagées, nous avons décidé de suspendre temporairement la production et de mettre en place des changements spécifiques de procédure", a indiqué Dana Gas.

Tirs de roquettes

Des tirs de roquettes Katyusha non revendiqués ont visé le complexe à plusieurs reprises ces dernières années, sans causer de dommages significatifs.

Les responsables kurdes ont précédemment accusé des groupes pro-iraniens d'être à l'origine de ces attaques.

L'attaque de vendredi a perturbé l'approvisionnement en gaz des centrales électriques de la région, entraînant la perte de 2.500 mégawatts (MW) d'électricité, selon les autorités locales chargées de l'électricité.

Les forces de sécurité irakiennes ont mis en place une commission d'enquête, promettant de punir les "agresseurs".

Dana Gas a assuré qu'elle était "engagée avec les autorités gouvernementales à renforcer les mesures de sécurité et de défense afin de permettre la reprise de la production à l'installation gazière de Khor Mor".

Le champ gazier de Khor Mor se trouve entre les villes de Kirkouk et de Souleimaniyeh, dans une région administrée par les autorités du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak.

Les quatre personnes tuées dans l'attaque sont toutes de nationalité yéménite, selon Peshawa Hawramani, porte-parole du gouvernement régional du Kurdistan.

En janvier, deux Katyucha ont pris pour cible le champ gazier, provoquant un incendie mais sans faire de victimes. À l'époque, des groupes irakiens pro-iraniens attaquaient les bases militaires accueillant les forces américaines en Irak et dans la Syrie voisine.