Le Hajj prône la tolérance, la fraternité entre les musulmans du monde

Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits (photo: Houda Bashatah)
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Publié le Samedi 01 juillet 2023

Le Hajj prône la tolérance, la fraternité entre les musulmans du monde

  • Les pèlerins se côtoient, apprennent à se connaitre, se découvrent. Ils ont dans la majorité rêvé de visiter cet endroit béni et sacré. Le Hajj nous enseigne des valeurs universelles telles que la solidarité, l’entraide et le partage
  • « Le Hajj m’a permis de tisser de nouvelles amitiés et grâce aux réseaux sociaux, nous avons décidé de rester en contact. J’ai tout simplement vécu des moments inoubliables »

hajMina : Le Hajj, l'un des plus grands rassemblements humains annuels sur terre, est également une source abondante d'émotions humaines positives. C’est un moteur qui encourage et pousse à aller vers les autres, à communiquer, partager, accepter et comprendre les différences susceptibles de nous éloigner. 

Le Hajj permet de réunir durant quelques jours des pèlerins venus de plusieurs contrées accomplir le cinquième pilier de l’Islam, invoquer et prier le Seigneur pour exaucer leurs souhaits.

Les pèlerins se côtoient, apprennent à se connaitre, se découvrent. Ils ont dans la majorité rêvé de visiter cet endroit béni et sacré. Le Hajj nous enseigne des valeurs universelles telles que la solidarité, l’entraide et le partage.

Arab News en français ANFR a interrogé des pèlerins venus achever la lapidation des stèles sataniques et quitter Mina avant le coucher du soleil.

Myriam, une jeune fille venue de Malaisie, a déclaré à Arab News en français : « Je suis venue de Malaisie pour accomplir mon premier pèlerinage. Al- Hamdoulilah, j’ai achevé mon hajj et je suis très heureuse et surtout reconnaissante parce que Dieu m’a donné la chance de venir à la Mecque. C’était très difficile mais j’ai réussi et j’espère que Dieu bénira mon Hajj ».  

Elle renchérit : « Les conditions de notre séjour étaient très bonnes. Ils ont pris soin de nous.  J’ai eu aussi l’opportunité de rencontrer des personnes merveilleuses venues d’autres pays. Nous avons partagé ensemble nos repas, nous avons prié ensemble. Le Hajj m’a permis de tisser de nouvelles amitiés et grâce aux réseaux sociaux, nous avons décidé de rester en contact. J’ai tout simplement vécu des moments inoubliables. »

De son côté, Moucharaf Nassim, une dame d’un certain âge, originaire du Pakistan est assise sur un fauteuil roulant, étant un peu fatiguée, a confié au micro d’ANFR : « J’ai économisé pendant plusieurs années pour venir effectuer mon premier pèlerinage, avec mon époux, nous avons prié, lu le coran. J’ai même rencontré des amis avec lesquels j’ai travaillé pendant des années. J’étais surprise par cette coïncidence ».

Arab News en français a également rencontré un groupe de pèlerins bosniaques, vivant en Suède. Le chef de la délégation bosniaque, Sélim, a déclaré : « Je suis responsable et imam d’un groupe de quarante personnes. Ils sont tous heureux et reconnaissants. Nous sommes en vérité incapables de décrire ce que nous ressentons pour la ville de Mekkah, pour le jour de Arafat. Chaque étape de notre pèlerinage était excellente. Nous retournons en Suède reconnaissants et heureux et souhaitons que notre pèlerinage soit accepté par Allah ».           

La Bosnie-Herzégovine ou Bosnie-et-Herzégovine est un État d'Europe du Sud appartenant à la région des Balkans. Elle est entourée par la Croatie au nord, à l'ouest et au sud, la Serbie à l'est et le Monténégro au sud. Elle dispose d'une ouverture large d'une vingtaine de kilomètres sur la mer Adriatique.

L'islam est l'une des deux principales religions pratiquées en Bosnie-Herzégovine, l'autre étant le christianisme. Cette doctrine a été introduite aux XVᵉ et XVIᵉ siècles à la suite de la conquête ottomane de la région.

Ainsi, l'islam compte environ 1,8 million d'adhérents, soit 51 % de la population de Bosnie-Herzégovine. Les municipalités de Bužim (99,7%) et Teočak (99,7%) ont la plus forte proportion de musulmans en Bosnie-Herzégovine.

Ces jours sacrés nous enseignent la patience, le partage, le dévouement et l’amour de son prochain.   Ils prennent fin cette année dans une ambiance de fête et de bonne humeur.

 

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".


Liban: incursion israélienne dans un village frontalier, un employé municipal tué

Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien. (AFP)
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  • En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BEYROUTH: Un employé municipal a été tué jeudi, selon le ministère libanais de la Santé, lors d'une incursion israélienne nocturne dans un village du sud du Liban, confirmée par Israël qui a affirmé agir contre le Hezbollah pro-iranien.

En vertu d'un cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce pays a retiré ses troupes du sud du Liban mais continue d'occuper cinq points sur le territoire libanais, frontalier du nord d'Israël.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".

L'armée israélienne a confirmé avoir mené cette incursion, affirmant qu'elle intervenait dans le cadre de ses "activités visant à détruire une infrastructure terroriste" du Hezbollah.

Elle a ajouté que l'unité avait "repéré un suspect à l'intérieur du bâtiment" de la municipalité et ouvert le feu après avoir identifié "une menace directe" sur les soldats.

L'incident "fait l'objet d'une enquête", selon l'armée.

Dans un autre village frontalier, Adaissé, une unité israélienne a dynamité un bâtiment servant à abriter des cérémonies religieuses, selon l'Ani.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Mardi, le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Jeremy Laurence, a indiqué que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour qu'il livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

Le mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, qui regroupe outre le Liban et Israël, les Etats-Unis, la France et l'ONU, s'est réuni mercredi dans la localité frontalière de Naqoura, qui abrite le quartier général des forces de l'ONU.

L'émissaire américaine Morgan Ortagus a déclaré au cours de la réunion que "l'armée libanaise doit à présent exécuter entièrement son plan" visant à "placer toutes les armes sous le contrôle de l'Etat d'ici la fin de l'année".


Soudan: l'ONU appelle à mettre un terme au siège d'El-Facher après une tuerie dans une maternité

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  • Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée"
  • Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités"

PORT-SOUDAN: Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé jeudi à mettre un terme à l'"escalade militaire" au Soudan, après le meurtre de plus de 460 personnes dans une maternité à El-Facher, ville clé prise par les forces paramilitaires.

Les informations se multiplient sur des exactions massives depuis que les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) ont pris dimanche, après 18 mois de siège, cette dernière grande ville qui échappait à leur contrôle dans la vaste région du Darfour, où "les massacres continuent" selon des images satellite analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l'université Yale.

Le chef des paramilitaires soudanais Mohamed Daglo a reconnu mercredi soir une "catastrophe" dans la ville, assurant: "La guerre nous a été imposée".

Antonio Guterres s'est dit "gravement préoccupé par l'escalade militaire récente" à El-Facher, appelant à "mettre un terme immédiatement au siège et aux hostilités".

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite "consternée par les informations faisant état du meurtre tragique de plus de 460 patients et accompagnateurs à la maternité saoudienne d'El-Facher". Selon l'institution, cette maternité était le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville.

Après la prise d'El-Facher à leurs rivaux, l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, les FSR contrôlent désormais l'ensemble du Darfour, vaste région de l'ouest du Soudan couvrant le tiers du pays.

Les communications satellite restent coupées -sauf pour les FSR qui contrôlent le réseau Starlink-, les accès d'El-Facher restent bloqués malgré les appels à ouvrir des corridors humanitaires. Dans ce contexte, il est extrêmement compliqué de joindre des sources locales indépendantes.

Maîtres du Darfour 

"Plus de 2.000 civils ont été tués au cours de l'invasion de la milice (des FSR) à El-Facher, ciblant les mosquées et les volontaires du Croissant-Rouge", a pour sa part affirmé Mona Nour Al-Daem, chargée de l'aide humanitaire au gouvernement pro-armée.

A El-Facher, le comité de résistance local, qui documente les exactions depuis le début du conflit, a rapporté mercredi soir avoir entendu des tirs dans l'ouest de la ville, "où quelques soldats restants combattent avec (...) ténacité".

Depuis dimanche, plus de 36.000 personnes ont fui les violences, majoritairement vers la périphérie d'El-Facher et vers Tawila, cité située à 70 km plus à l'ouest et qui était déjà la plus importante zone d'accueil du Soudan, selon l'ONU, avec plus de 650.000 déplacés.

De rares images de l'AFP en provenance de Tawila montrent des déplacés portant leurs affaires sur leur dos ou sur leur tête. Certains montent des tentes, d'autres, parfois blessés, sont assis dans des conditions précaires.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a alerté sur le "risque croissant d'atrocités motivées par des considérations ethniques" en rappelant le passé du Darfour, ensanglanté au début des années 2000 par les massacres et les viols des milices arabes Janjawid, dont sont issues les FSR, contre les tribus locales Massalit, Four ou Zaghawa.

"Unité" 

Les FSR, qui ont installé au Darfour une administration parallèle, contrôlent désormais l'ouest du Soudan et certaines parties du sud, avec leurs alliés. L'armée contrôle le nord, l'est et le centre du troisième plus vaste pays d'Afrique, ravagé par plus de deux ans de guerre.

Des experts craignent une nouvelle partition du Soudan, après l'indépendance du Soudan du Sud en 2011. Mais le chef des FSR a affirmé mercredi que la prise complète du Darfour par ses forces favoriserait "l'unité" du pays.

"La libération d'El-Facher est une opportunité pour l'unité du Soudan et nous disons : l'unité du Soudan par la paix ou par la guerre", a déclaré M. Daglo mercredi.

Les pourparlers menés depuis plusieurs mois par le groupe dit du "Quad", qui réunit les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes Unis et l'Arabie saoudite, sont restés dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Leurs propositions de trêve se heurtent, selon lui, "à l'obstructionnisme continu" du pouvoir de M. Burhane, qui a refusé en septembre une proposition prévoyant à la fois son exclusion et celle des FSR de la transition politique post-conflit.