Inde: 25 morts après l'incendie d'un autocar

Trois enfants figurent parmi les morts, a déclaré un officier de police à la presse. (Photo, réseaux sociaux)
Trois enfants figurent parmi les morts, a déclaré un officier de police à la presse. (Photo, réseaux sociaux)
Short Url
Publié le Samedi 01 juillet 2023

Inde: 25 morts après l'incendie d'un autocar

  • «Il y avait entre 30 et 35 personnes dans le bus. Vingt-cinq personnes sont mortes et huit autres sont blessées», a déclaré Baburao Mahamuni, un responsable de la police
  • Le car se dirigeait vers la ville de Pune après minuit lorsqu'il a heurté un poteau et s'est renversé, provoquant l'incendie du réservoir, a-t-il ajouté

BOMBAY: Au moins 25 personnes ont été tuées et huit autres blessées après qu'un autocar a pris feu dans la nuit de vendredi à samedi sur une voie rapide dans l'Etat indien du Maharashtra (ouest), a annoncé la police samedi.

"Il y avait entre 30 et 35 personnes dans le bus. Vingt-cinq personnes sont mortes et huit autres sont blessées", a déclaré à l'AFP Baburao Mahamuni, un responsable de la police.

Le car se dirigeait vers la ville de Pune après minuit lorsqu'il a heurté un poteau et s'est renversé, provoquant l'incendie du réservoir, a-t-il ajouté.

Trois enfants figurent parmi les morts, a déclaré un officier de police à la presse.

Les blessés, dont le chauffeur du car, ont été transférés dans un hôpital proche du lieu de l'accident, qui se trouve à environ 400 kilomètres à l'est de la capitale financière de l'Inde, Bombay.

La police a déclaré avoir ouvert une enquête sur les circonstances du drame.

"La priorité actuellement est d'identifier les corps et de les remettre aux membres de leurs familles", a déclaré le commissaire de police Sunil Kadasane, cité par les médias locaux.

Le Premier ministre «attristé»

Des images diffusées par la presse ont montré dans un premier temps le car en flammes, puis les restes carbonisés du véhicule renversé sur l'autoroute.

"Profondément attristé par l'accident de bus épouvantable survenu à Buldhana", a réagi sur Twitter le Premier ministre indien Narendra Modi.

"Mes pensées et mes prières vont aux familles de ceux qui ont perdu la vie. Que les blessés se rétablissent rapidement", a-t-il ajouté.

Les accidents sont fréquents sur le vaste réseau routier indien, qui est mal entretenu et notoirement dangereux.

Parmi les principales causes à l'origine des accidents figurent la vitesse excessive, le non-port du casque - dans un pays où les ventes de deux-roues dépassent de loin celles des voitures - et le non-port de la ceinture de sécurité.

Selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2021, 11% du nombre total de morts sur les routes surviennent en Inde, alors que la pays ne compte qu'un pour cent des véhicules dans le monde.

150 000 accidents de voiture mortels ont lieu chaque année en Inde, selon une estimation fournie dans ce rapport, ce qui causerait la mort d'une personne toutes les quatre minutes.

Selon la même source, les accidents de la route coûtent quelque 65 milliards de dollars par an à l'Inde, tandis que les dépenses médicales et les pertes de revenus plongent dans la pauvreté de nombreuses personnes ayant survécu à un accident.

En mai, au moins 21 personnes sont mortes lorsqu'un bus a plongé d'un pont dans le centre de l'Inde, le chauffeur s'étant endormi au volant, avaient indiqué les autorités.

En octobre 2022, au moins 31 personnes sont mortes après qu'un bus transportant les invités d'un mariage s'est abîmé au fond d'une gorge dans les montagnes du nord de l'Inde.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.