L'Opep veut assurer la stabilité du marché tout en s'efforçant de réduire les émissions

Lors du 8e séminaire international de l'Opep à Vienne mercredi, Haitham al-Ghais a déclaré que le pétrole était très important pour la planète et que la durabilité devait être atteinte sans compromettre les besoins des générations futures. (Photo AN).
Lors du 8e séminaire international de l'Opep à Vienne mercredi, Haitham al-Ghais a déclaré que le pétrole était très important pour la planète et que la durabilité devait être atteinte sans compromettre les besoins des générations futures. (Photo AN).
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Publié le Jeudi 06 juillet 2023

L'Opep veut assurer la stabilité du marché tout en s'efforçant de réduire les émissions

  • «Le pétrole est trop central et fondamental dans nos vies; nous admettons cette réalité et nous nous efforçons constamment de réduire notre empreinte environnementale»
  • «Il n'existe pas de solution unique pour parvenir à la durabilité; de multiples pistes devraient être adoptées pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris»

RIYAD: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'efforce toujours d'assurer la stabilité du marché, car des milliards de personnes dépendent du pétrole pour leur vie quotidienne, a déclaré Haitham al-Ghais, secrétaire général de l'Opep.

Lors du 8e séminaire international de l'Opep à Vienne mercredi, il a déclaré que le pétrole était très important pour la planète et que la durabilité devait être atteinte sans compromettre les besoins des générations futures.

«Le concept de durabilité est essentiellement une question d'équilibre. La durabilité concerne la manière dont nous répondons aux besoins de nos générations actuelles sans compromettre les besoins de nos générations futures, tout en assurant l'équilibre entre les trois piliers de la durabilité: la viabilité économique, la protection de l'environnement et l'équité sociale», souligne M. Al-Ghais.

Dans son discours, le secrétaire général a réaffirmé que l'Opep apporterait toujours son soutien total à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

«Le pétrole est trop central et fondamental dans nos vies. Nous admettons cette réalité et nous nous efforçons constamment de réduire notre empreinte environnementale. Nous pouvons tous nous diriger vers une transition énergétique durable et inclusive», ajoute-t-il.

Toutefois, il a souligné que la transition énergétique en cours dans le monde devrait être inclusive par nature et que les voix de chacun devraient être prises en considération.

«Durabilité et inclusivité sont des termes que l'on répète souvent. L'inclusivité consiste à s'assurer que toutes les voix sont entendues dans les discussions sur la transition énergétique, y compris celles des pays en développement et des pays développés, des producteurs et des consommateurs», précise Haitham al-Ghais.

Selon le secrétaire général de l'Opep, les sources d'énergie renouvelable ne sont pas suffisantes pour atteindre les objectifs climatiques de l'accord de Paris.

«Il n'existe pas de solution unique pour parvenir à la durabilité. De multiples pistes devraient être adoptées pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris», affirme M. Al-Ghais.

L'accord de Paris est un traité international sur le changement climatique élaboré en 2015 et qui oblige les signataires à œuvrer pour limiter l'augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.

Haitham al-Ghais ajoute: «Notre organisation est très fière de son Histoire. Le mois dernier, nous avons célébré notre 60e anniversaire à Bagdad. Si nous célébrons à juste titre notre Histoire et en sommes fiers, nous devons également nous concentrer sur notre avenir, l'avenir de notre industrie et l'avenir de notre planète.»

De son côté, Antonio Oburu Ondo, président de la Conférence de l'Opep en 2023 et ministre des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale, a déclaré que le monde ne pouvait pas avancer sans pétrole.

«La réalité énergétique est que le monde ne peut se passer du pétrole. Le pétrole a été au cœur de notre passé, il est fondamental pour notre avenir et il est au centre de notre présent. Il s'agit d'un produit de base disponible vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Nous ne pouvons pas nous en passer», déclare M. Oburu Ondo.

Parallèlement, le ministre de l'Énergie des Émirats arabes unis (EAU), Suhail al-Mazrouei, a expliqué aux journalistes en marge de la conférence que les réductions supplémentaires des exportations de pétrole effectuées par l'Arabie saoudite et la Russie en début de semaine pourraient contribuer à équilibrer le marché pétrolier.

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, a indiqué lundi qu'elle prolongerait sa réduction volontaire de production de 1 million de barils par jour (bpj) jusqu'en août, tandis que la Russie et l'Algérie se sont portées volontaires pour réduire leur production et leurs niveaux d'exportation en août de 500 000 bpj et 20 000 bpj, respectivement.

«Cette dernière réduction de la production est suffisante pour évaluer le marché et examiner son équilibre», a déclaré M. Al-Mazrouei à la presse, ajoutant que les EAU ne contribueraient pas à de nouvelles réductions.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.