Une créatrice de mode saoudienne s'inspire de ses racines bédouines à AlUla

Lama Al-Bluwi dit qu'elle s'est essentiellement inspirée de l'héritage bédouin. (Fourni)
Lama Al-Bluwi dit qu'elle s'est essentiellement inspirée de l'héritage bédouin. (Fourni)
Short Url
Publié le Vendredi 11 décembre 2020

Une créatrice de mode saoudienne s'inspire de ses racines bédouines à AlUla

  • Les portraits dessinés à la main et imprimés sur des tissus locaux dans des coupes modernes évoquent les racines bédouines de sa famille à AlUla
  • Née à Djeddah , Lama al-Bluwi exprime son aspiration à découvrir son héritage dans une remarquable collection de vêtements

DUBAÏ: C'est dans la métropole côtière de Djeddah, en Arabie saoudite, que Lama al-Bluwi a passé son enfance. Elle a toujours eu le sentiment d'être détachée des racines bédouines de sa famille à AlUla, dans le nord du pays. Aujourd'hui, son désir de préserver ce riche héritage culturel prend forme à travers une collection de mode remarquable, qui associe les dessins traditionnels de ses ancêtres aux dernières tendances de la mode.

À travers le Royaume, les jeunes Saoudiens puisent leur inspiration dans le patrimoine de leur pays, et Lama al-Bluwi est l’une d’eux. La collection primée de cette jeune femme de 23 ans a été dévoilée l'hiver dernier, à peine quelques mois après avoir obtenu son diplôme de stylisme de l'université Dar Al-Hekma de Djeddah.

«Je me suis inspirée du patrimoine bédouin, et j'ai essayé de le représenter d'une manière plus moderne et plus branchée», raconte Lama à Arab News. Le prix de la collection de mode la plus créative que l'université lui a décerné, l'a encouragée à présenter ses créations lors de la Saison AlUla, un festival qui célèbre la créativité et les talents des Saoudiens.

Q
Al-Bluwi, qui est née et a grandi à Djeddah, se souvient de ses voyages à la ferme familiale d'AlUla chaque hiver pendant son enfance. (Fourni)

Le travail de Lama al-Bluwi se démarque par les portraits de bédouins dessinés à la main qu'elle imprime sur des tissus locaux. Elle en fait des manteaux, des vestes, des sweatshirts à capuche et des T-shirts oversize qui cartonnent sur Instagram auprès des clients qui en ont assez des designs trop prévisibles et haut de gamme.

«De tout temps, j'ai réalisé des portraits de bédouins, alors j'ai mêlé toutes mes idées pour présenter ma collection et mon projet de fin d'études à l'université », dit-elle.

Al-Bluwi qui est née et a grandi à Djeddah, se souvient de ses voyages à la ferme familiale d'AlUla chaque hiver pendant son enfance. Elle se souvient avec émotion de la convivialité des habitants et de la culture fière des bédouins, ces Arabes nomades qui vivent dans le désert du Royaume. «Je retrouve chez eux quelque chose de réel. Ce sentiment d'être, d'authenticité et de réalisme m'inspire», dit-elle.

«C'est leur vie simple qui m'a fascinée. Pour moi, ce sont des gens qui travaillent dur et qui m'inspirent à bien des égards. Ils sont vraiment généreux, et j'adore ça. Le respect qu'ils portent à leur héritage est particulièrement touchant et ils sont très fiers de leurs origines.»

Q
Ce qui confère au travail d'Al-Bluwi sa particularité, ce sont les portraits des bédouins dessinés à la main et qu'elle imprime sur des tissus fabriqués au Royaume.

AlUla est une ancienne ville impressionnante entourée de murailles et abritant des maisons historiques en brique de terre et en pierre. Située dans la région de Médine, dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, elle abrite également la merveille nabatéenne de l'Hégra, vieille de 2 000 ans et connue sous le nom de Mada'in Saleh. Hégra est le premier site du Royaume à être classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Compte tenu de la notoriété grandissante d'AlUla en tant que site archéologique et touristique du Moyen-Orient, la population locale est bien entendu fière de son histoire et de sa culture.

Si Al-Bluwi visitait chaque année sa maison ancestrale, son enfance et ses années d'éducation passées à Djeddah lui ont donné le sentiment d'être détachée de son héritage. Curieuse de connaître ses racines et de sortir de la bulle culturelle de la « scène de Djeddah », comme elle l'appelle, Al-Bluwi s'est lancée à la découverte de ses origines.

Ce voyage personnel n'a pas tardé à prendre une tournure créative. Al-Bluwi s'est d'abord intéressée aux beaux-arts. Elle a découvert par la suite sa passion pour les tissus, encouragée par son amour du croquis et des voyages en famille en Europe où elle a visité des musées.

Q
Les pièces de la créatrice de mode Lama Al-Bluwi rendent hommage à ses racines qui remontent à la ville d’AlUla, et les portraits de bédouins dessinés à la main font sensation auprès des clients.  (Fourni)

«Je suppliais ma mère pour qu'elle m'accompagne au musée», se souvient-elle. « Personne de ma famille n'était intéressé, mais je les obligeais à y aller et ils adoraient ça. Mais c'est moi qui ai pris l'initiative.»

Bien qu'AlUla et l'héritage bédouin soient au cœur de son travail, ses créations ont également été influencées par la culture japonaise, en particulier le concept de wabi-sabi – l'art d'accepter l'imperfection.

«Tout ce qui est brut et imparfait est parfait, plus que ce qui est poli», précise-t-elle. «C'était mon concept de base. Quand vous regardez mes créations, vous remarquerez que les coutures sont à l'envers et que les bords sont rugueux. J'ai intégré les imperfections dans mes créations.»

En effet, sa recherche a été motivée par son amour des «choses bizarres et imparfaites». «Je n'aime pas voir des choses polies et impeccables, alors j'ai commencé à étudier l'histoire de l'imperfection, puis je suis tombée sur cette philosophie japonaise», dit-elle. «Je me suis documentée, j'ai fait des recherches et cela m'a paru incroyable.»

Al-Bluwi affirme que ses créations sont très prisées en Arabie saoudite, et que beaucoup de ses amis aiment les porter. «J'adore quand on s'identifie à une pièce ou quand elle nous apporte quelque chose», dit-elle.

Par ailleurs, elle espère étendre sa présence au-delà du royaume pour propager sa culture et son héritage dans le monde entier.

En dépit de la pandémie de coronavirus, qui met à rude épreuve les petites entreprises et le calendrier des événements de la mode, Al-Bluwi considère que son entreprise est en plein essor et qu'elle fait l'objet d'un intérêt croissant à l'étranger. «J'ai été très heureuse de voir que des gens d'autres cultures s'intéressent à “ma collection”», dit-elle.

Q
Les créations de Lama Al-Bluwi ont également été influencées par la culture japonaise. (Fourni)

Répondre aux demandes d'une clientèle internationale aidera Al-Bluwi non seulement à développer sa marque, mais aussi à élargir l'attrait et l'appétit mondial pour le patrimoine bédouin de l'Arabie saoudite.

«Il est important pour nous, artistes ou designers, de changer notre perspective à ce sujet», déclare-t-elle pour faire référence à sa réticence dans le passé à s'engager sur le marché mondial. «Nous avançons lentement. Pourtant, ma collection a attiré l’attention de plusieurs personnes, je suis donc sur la bonne voie.»

La pandémie a donné à Al-Bluwi le temps d'affiner ses compétences et d'apprendre des autres designers en plein essor en Arabie saoudite, bien qu'elle n'ait pas pu participer aux événements organisés cette année. «J'ai appris qu'il est très important d'avoir une plate-forme active ou un site web de qualité qui permet à tout le monde de consulter mon travail et de ne pas trop dépendre des événements», déclare-t-elle.

Q
À travers le Royaume, les jeunes Saoudiens puisent leur inspiration dans le patrimoine de leur pays. (Fourni)

Avec les investissements importants que le gouvernement saoudien consacre aux jeunes entrepreneurs dans le cadre de son plan de diversification économique de la Vision 2030, Al-Bluwi se réjouit de voir davantage de créateurs voler de leurs propres ailes.

«Je suis si heureuse de vivre en Arabie saoudite à cette époque. Le travail qu'ils font ici est magnifique. Le gouvernement nous épaule de bien des manières -– dans la mode, mais aussi dans de nombreux autres secteurs», affirme-t-elle.

«Ça fait plaisir. Cela nous incite à aller de l'avant de la meilleure façon possible, et je suis fière des talents saoudiens parce qu'une motivation réciproque nous anime.»

Twitter : @CalineMalek

Ce texte est la traduction d'un article sur Arabnews.com


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
Short Url
  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Short Url
  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.