Afghanistan: un village de potiers tente de préserver une tradition séculaire

Un enfant afghan porte des bols en argile séchée dans une usine traditionnelle du district d'Istalif, au nord-ouest de la province de Kaboul, le 3 juillet 2023. (Photo de Wakil Kohsar / AFP)
Un enfant afghan porte des bols en argile séchée dans une usine traditionnelle du district d'Istalif, au nord-ouest de la province de Kaboul, le 3 juillet 2023. (Photo de Wakil Kohsar / AFP)
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Publié le Vendredi 14 juillet 2023

Afghanistan: un village de potiers tente de préserver une tradition séculaire

  • Depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021, beaucoup ont dû cesser de produire leurs poteries, les ventes ayant chuté en raison des difficultés économiques traversées par leur pays
  • La poterie est une tradition séculaire dans tout l'Afghanistan, mais Istalif est particulièrement réputé pour son savoir-faire et la qualité de ses produits

ISTALIF, Afghanistan : Une fois par mois, Noor Agha Faqiri allume son four pour cuire de nouvelles poteries dans son petit atelier, situé à environ 50 km au nord-ouest de Kaboul, la capitale de l'Afghanistan.

Le village de Qarya-e-Kulalan (le village des potiers), dans le pittoresque district d'Istalif, abrite des dizaines de potiers comme Faqiri.

Mais depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021, beaucoup ont dû cesser de produire leurs poteries, les ventes ayant chuté en raison des difficultés économiques traversées par leur pays.

Faqiri, cependant, est déterminé à maintenir son activité. «On ne devrait pas abandonner une affaire dans laquelle vos parents, grands-parents et arrière-grands-parents ont travaillé, parce qu'elle est particulièrement bénie», déclare-t-il à l'AFP.

«Mes enfants aussi regardent l'affaire familiale et veulent à tout prix la sauver et l'empêcher de couler», explique cet homme de 53 ans.

La poterie est une tradition séculaire dans tout l'Afghanistan, mais Istalif est particulièrement réputé pour son savoir-faire et la qualité de ses produits.

La principale rue de Qarya-e-Kulalan est bordée de magasins de poterie, dont plus de la moitié sont fermés, en l'absence de clients.

Mais ceux qui restent ouverts proposent de somptueux bols, pots ou cruches vernissés de couleur turquoise, aigue-marine ou marron terre.

La plupart des clients viennent pour la journée de Kaboul, et font l'heure et demie de route pour aller pique-niquer dans les collines alentour ou au bord des rivières.

De temps en temps, des marchands de gros débarquent avec de larges commandes provenant d'hôtels situés en Afghanistan ou à l'étranger.

«Avant des étrangers et des gens d'autres provinces venaient voir Istalif, car c'est un ancien lieu verdoyant de tourisme», observe Abdul Hameed Mehran, un potier de 32 ans.

- «Une fierté pour moi» -

Les poteries sont toujours fabriquées selon les mêmes techniques ancestrales.

L'argile issue des montagnes environnantes est posée sur des tours actionnés par les pieds du potier, pendant que ses mains façonnent l'ustensile.

«Mon travail représente une fierté pour moi», explique Mehran. «C'est une fierté que nous produisions de tels objets en Afghanistan.»

Mehran confectionne sur son tour entre 70 et 100 pièces par jour - en fonction de la demande -, qui sont ensuite séchées au soleil, avant la cuisson au four, qui a lieu deux fois par mois.

«Je reviens sans cesse ici parce qu'ils font toujours de nouveaux objets et qu'ils sont de bonne qualité», raconte Shah Agha Azimi, 25 ans, un client venu de Kaboul.

«Ils innovent dans leur travail», souligne-t-il.

Selon les habitants, entre 30 et 80 familles seulement continuent encore le travail de la poterie, en raison des difficultés économiques.

Faqiri ne serait pourtant pas contre une compétition accrue.

«Quand je vois des magasins fermer, j'ai le coeur brisé. Je veux que chaque magasin à côté du mien soit ouvert et que les affaires s'améliorent chaque jour», dit-il.

«On serait heureux de voir du commerce sur le marché. Ca réchauffe le coeur quand on travaille.»


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com