Israël: Netanyahou va passer la nuit à l'hôpital après des vertiges

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il était soigné le 15 juillet 2023 à l'hôpital israélien Sheba, près de Tel Aviv. (AP)
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il était soigné le 15 juillet 2023 à l'hôpital israélien Sheba, près de Tel Aviv. (AP)
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Publié le Dimanche 16 juillet 2023

Israël: Netanyahou va passer la nuit à l'hôpital après des vertiges

  • le chef du gouvernement âgé de 73 ans a été transporté d'urgence dans l'après-midi au Sheba Medical Center, le plus grand hôpital d'Israël, situé près de Tel Aviv, a indiqué son bureau dans un communiqué
  • Dans un second communiqué, le bureau de M. Netanyahou a souligné que ce dernier avait passé du temps vendredi dans la chaleur accablante de la mer de Galilée, dans le nord d'Israël

JÉRUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré samedi qu'il se sentait "très bien" après avoir été admis à l'hôpital pour des vertiges, son bureau indiquant qu'il avait probablement été déshydraté.

Le chef du gouvernement âgé de 73 ans a été transporté d'urgence dans l'après-midi au Sheba Medical Center, le plus grand hôpital d'Israël, situé près de Tel Aviv, a indiqué son bureau dans un communiqué.

"Il est en bonne forme et fait l'objet de contrôles médicaux", a-t-il ajouté.

Dans un second communiqué, le bureau de M. Netanyahou a souligné que ce dernier avait passé du temps vendredi dans la chaleur accablante de la mer de Galilée, dans le nord d'Israël.

"Aujourd'hui, il s'est senti légèrement étourdi et, sur les conseils de son médecin personnel, le Dr Zvi Berkowitz, il a été emmené au service des urgences de Sheba", selon le communiqué.

"Les premiers examens ont montré des résultats normaux", selon la même source.

"Le premier diagnostic indique une déshydratation", a déclaré son bureau, ajoutant que le Premier ministre subira une série d'examens complémentaires.

Dans un enregistrement vidéo publié plus tard, M. Netanyahou a dit qu'il avait passé du temps sur le lac avec sa femme, "au soleil, sans chapeau, sans eau".

Ce n'était "pas une bonne idée", a-t-il affirmé, précisant qu'il se sentait "très bien".

Il a aussi recommandé aux Israéliens de "passer moins de temps au soleil" et de "boire plus d'eau" en raison des fortes chaleurs qui sévissent dans le pays.

Le bureau de M. Netanyahou a ensuite indiqué qu'il "restait à l'hôpital pour la nuit en observation, sur recommandation de ses médecins", et que la réunion hebdomadaire du cabinet était reportée de dimanche à lundi.

Benjamin Netanyahu, qui a remporté avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite les élections de novembre 2022, est en difficulté sur le plan intérieur où il fait face à une opposition sans relâche au projet de réforme judiciaire défendu par son gouvernement.

Il est en outre accusé de corruption dans une série d'affaires.

Son procès s'est ouvert en mai 2020, une première en Israël pour un Premier ministre en exercice. M. Netanyahu réfute les accusations portées contre lui et s'estime victime d'une chasse aux sorcières.

En octobre, il a été hospitalisé pendant une nuit après s'être senti mal pendant le jeûne de Yom Kippour, la  fête la plus sacrée du calendrier religieux.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.