L’appel de Benjamin Netanyahou contre la création d’un État palestinien suscite fureur et condamnations

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, assiste à la réunion hebdomadaire du gouvernement dans son bureau, à Jérusalem, le 25 juin 2023. (AFP)
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, assiste à la réunion hebdomadaire du gouvernement dans son bureau, à Jérusalem, le 25 juin 2023. (AFP)
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Publié le Mardi 27 juin 2023

L’appel de Benjamin Netanyahou contre la création d’un État palestinien suscite fureur et condamnations

  • Le Premier ministre aurait déclaré qu’Israël devait mettre fin aux aspirations des Palestiniens à un État indépendant
  • Le ministère palestinien des Affaires étrangères décrit les déclarations de Benjamin Netanyahou comme une reconnaissance officielle de la politique hostile du gouvernement israélien envers la paix

RAMALLAH: Tout colonialisme de peuplement dans les territoires palestiniens occupés est illégitime et illégal, déclarent lundi des responsables palestiniens.

La colère et la frustration ont augmenté devant l’appel du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, pour empêcher la création d’un État palestinien.

M. Netanyahou aurait déclaré lors d’une réunion à huis clos de la commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset qu’Israël devait mettre fin aux aspirations des Palestiniens à un État indépendant. «Nous nous préparons à l’ère qui suivra celle du président palestinien, Mahmoud Abbas».

cisjordanie
Le membre arabo-israélien de la Knesset Ahmed Tibi inspecte les dégâts sur le site d’une attaque menée par des colons israéliens contre le village de Turmus Ayya, près de la ville occupée de Ramallah, en Cisjordanie, le 24 juin 2023. (AFP)

Nabil Abu Rudeineh, le porte-parole officiel de la présidence palestinienne, soutient que l’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale est la seule solution pour parvenir à la sécurité et à la stabilité.

Il ajoute que l’État palestinien existait, qu’il était reconnu par plus de 140 pays et n’attendait que la fin de l’occupation pour incarner son indépendance.

Les déclarations de Benjamin Netanyahou montrent au monde les véritables intentions d’Israël, qui rejettent la légitimité comme le droit international. Elles prouvent qu’aucun partenaire israélien ne voulait parvenir à une paix basée sur la légitimité internationale, poursuit M. Abu Rudeineh.

Les Palestiniens cherchent à établir un État indépendant en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères décrit les déclarations de Benjamin Netanyahou comme une reconnaissance officielle de la politique hostile du gouvernement israélien envers la paix et le rejet des résolutions liées à la légitimité internationale et à la mise en œuvre du principe de la solution à deux États.

Les propos rapportés confirment une fois de plus l’absence d’un partenaire de paix au sein du régime israélien, poursuit-il.

Le ministère met en lumière le sabotage délibéré par Israël de tous les accords, ententes et efforts régionaux, internationaux et américains pour restaurer l’horizon politique de résolution du conflit.

Il note que le refus du Premier ministre d’établir un État palestinien indépendant était l’explication politique des violations de l’armée d’occupation, des milices de colons, des terroristes et de leurs crimes contre les citoyens palestiniens, leurs terres, leurs propriétés, leurs maisons, leurs récoltes et leurs lieux sacrés dans tous les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est.

Le ministère ajoute que la position de Benjamin Netanyahou encourage «les terroristes à voler davantage de terres palestiniennes, à renforcer les colonies et à mettre en place plus d’avant-postes aléatoires pour saper toute possibilité d’établir un État palestinien indépendant».

Il appelle l’administration américaine à prendre «très au sérieux» la position anti-paix du Premier ministre israélien et à appliquer les sanctions, pressions et mesures nécessaires pour préserver la possibilité de mettre en œuvre le principe de la solution à deux États.

Nasser al-Kidwa, un ancien représentant de la Palestine à l’ONU, déclare à Arab News que le gouvernement israélien ne cherche pas de solution et «conduirait la région en enfer».

«Ni Benjamin Netanyahou, ni la droite israélienne, ni aucune puissance au monde ne peut refuser aux Palestiniens le droit à un État indépendant», insiste-t-il.

L’analyste politique palestinien Ghassan al-Khatib déclare à Arab News que, pour la première fois, les paroles du Premier ministre sont cohérentes avec ses actions et son comportement, puisqu’il rejette toute possibilité de création d’un État palestinien.

«Aujourd’hui, il met l’accent sur sa politique d’extrême droite, qui refuse d’abandonner le contrôle israélien de toute partie des territoires palestiniens», indique-t-il.

La position de Benjamin Netanyahou a créé une «nouvelle réalité» pour les Palestiniens et la communauté internationale, ajoute M. Al-Khatib.

«Ce qui est important, c’est la position qu’adoptera la communauté internationale à ce sujet.»

Le Hamas s’est joint à la condamnation de la déclaration du Premier ministre, réaffirmant sa position selon laquelle l’occupation israélienne est basée sur le génocide, le nettoyage ethnique et le colonialisme.

«De tels propos obligent l’Autorité palestinienne et l’Organisation de libération de la Palestine à reconsidérer toute voie de compromis ainsi que leurs négociations infructueuses avec les autorités d’occupation israéliennes et à mettre fin à toute collaboration en matière de sécurité», soutient-il.

Toutes les formes de normalisation ont encouragé les autorités israéliennes à commettre de nouvelles atrocités, précise-t-il.

«Nous appelons la communauté internationale, les Nations unies et l’Organisation de la coopération islamique à condamner de telles positions, puisqu’elles violent les droits humains les plus élémentaires et toutes les résolutions pertinentes, en plus de menacer la paix et la sécurité dans la région.»

Les responsables palestiniens sont également frustrés en raison des déclarations de Ron DeSantis, gouverneur républicain de Floride et candidat à la présidentielle américaine, selon lesquelles la Cisjordanie «n’est pas un territoire occupé, mais appartient plutôt aux Juifs, selon la Torah».

M. Al-Kidwa déclare à Arab News que la position du gouverneur est «immorale, niant les droits inaliénables du peuple palestinien et son existence nationale, violant un système de lois internationales qui reconnaît le droit du peuple palestinien à un État indépendant et encourageant les extrémistes israéliens des groupes à refuser aux Palestiniens leurs droits».

Il décrit M. DeSantis comme «un opportuniste».

Entre-temps, à la veille de l’Aïd al-Adha, les autorités militaires israéliennes ont lancé une campagne d’arrestations en Cisjordanie. Elles sont entrées par effraction chez des détenus et d’anciens prisonniers dans plusieurs villes et différents quartiers de Jérusalem.

Amjad Abu Asab, chef du Comité pour les familles des prisonniers de Jérusalem, affirme que les forces de sécurité israéliennes se concentrent sur les zones de Silwan, d’Al-Issawiya, de Jabal al-Mukaber, d’Al-Sawwana, d’Al-Tur, de la Vieille Ville et de Beit Hanina.

Après avoir fouillé et détruit des maisons et leur contenu, les militaires ont confisqué l’argent et les véhicules, explique-t-il.

Les forces de sécurité israéliennes ont également remis un avis aux prisonniers libérés après avoir saisi leur argent, dont la valeur s’élève à des centaines de milliers d’euros. On peut y lire: «L’argent que les prisonniers reçoivent de l’Autorité palestinienne est considéré comme un salaire et une récompense pour avoir commis des opérations terroristes; par ailleurs, il encourage le terrorisme.»

Les autorités israéliennes ont lancé une campagne pour saisir les fonds des prisonniers de Jérusalem en 2020.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: un nouveau gouvernement a été formé après deux ans d'intérim

Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
Cette photo diffusée par la présidence libanaise montre le président Joseph Aoun (C) rencontrant le président du Parlement libanais Nabih Berri (G) et le Premier ministre désigné Nawaf Salam au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, le 8 février 2025. (Présidence libanaise/AFP)
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  • Un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.
  • Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

BEYROUTH : Après plusieurs semaines de difficiles tractations, un nouveau gouvernement dirigé par Nawaf Salam a été formé samedi au Liban, mettant fin à plus de deux ans de gouvernance intérimaire dans le pays profondément marqué par la récente guerre entre Israël et le Hezbollah.

Dans une déclaration télévisée quelques instants après la formation de son cabinet, le Premier ministre libanais a déclaré espérer que son nouveau gouvernement serait « un gouvernement de réforme et de salut ».

Il a ajouté qu'il s'efforcerait de « rétablir la confiance entre les citoyens et l'État, entre le Liban et ses voisins arabes, et entre le Liban et la communauté internationale », après la guerre et des années d'effondrement économique largement imputables à la corruption généralisée et à la mauvaise gestion.

Son gouvernement est confronté à la tâche ardue de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour obtenir des milliards de dollars de la part des donateurs internationaux, superviser un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah, et reconstruire le pays.

« Le président (Joseph) Aoun a signé un décret acceptant la démission du gouvernement du Premier ministre (par intérim) Najib Mikati, ainsi qu'un autre décret portant sur la formation d'un gouvernement de 24 ministres dirigé par M. Salam », a déclaré la présidence dans un communiqué.

Le nouveau gouvernement libanais comprend cinq femmes ainsi que des personnalités connues comme Ghassan Salamé, ancien émissaire de l'ONU en Libye.

- « Un nouveau chapitre » -

Après plus de deux ans de gouvernance intérimaire, l'affaiblissement du mouvement pro-iranien Hezbollah lors de sa guerre avec Israël a permis à l'ancien chef de l'armée, Joseph Aoun, considéré comme le candidat préféré de Washington, d'être élu président et d'approuver Nawaf Salam comme Premier ministre.

Samedi, l'ONU a salué la formation du nouveau gouvernement, qu'elle considère comme « l'annonce d'un nouveau chapitre plus radieux » pour le pays, selon un communiqué de son bureau.

Nawaf Salam avait déclaré que son gouvernement exclurait les membres des partis politiques et toute personne envisageant de se présenter aux élections législatives prévues pour l'année prochaine.

Ses ministres ne sont donc pas membres de partis politiques, mais il les a nommés après consultation des dirigeants politiques dans un pays où le pouvoir est depuis longtemps partagé selon des quotas confessionnels.

Avant que le nouveau gouvernement ne puisse exercer ses pouvoirs, il doit rédiger une déclaration ministérielle qui devra être soumise à un vote de confiance au Parlement dans les 30 jours.

Le Parlement libanais, qui compte 128 sièges, est principalement dominé par des partis traditionnels confessionnels.

La communauté internationale a longtemps exhorté le Liban à mettre en place des réformes pour débloquer des milliards de dollars destinés à stimuler une économie minée par une crise financière depuis 2019.

Le nouveau gouvernement devra notamment revoir les accords avec le Fonds monétaire international (FMI), et préparer les élections législatives.

Au Liban, l'équilibre des pouvoirs a été bouleversé par la guerre entre Israël et le Hezbollah, puissant mouvement chiite très influent dans le pays.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien ce jour-là, le Hezbollah a commencé à tirer des roquettes sur Israël, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens, et a déclenché une guerre ouverte avec Israël, pays voisin du Liban.

L'armée israélienne a décimé la direction du Hezbollah en éliminant son chef, Hassan Nasrallah, ainsi que plusieurs de ses hauts responsables, en marge de la guerre à Gaza, tandis que la chute du président syrien Bachar al-Assad, allié du Hezbollah, a porté un coup à sa ligne d'approvisionnement en armes.


Yémen: Al-Qaïda affirme qu'un membre important du groupe a été tué dans un attentat

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains. (AFP)
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  • Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite
  • Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo

DUBAI: Le groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique a affirmé qu'un membre important de l'organisation jihadiste avait été tué dans un attentat à la bombe au Yémen.

Abou Youssouf al-Mouhammadi al-Hadrami a été tué par la déflagration d'une moto bourrée d'explosifs près de l'endroit où il travaillait à Marib, à l'est de Sanaa, la capitale tenue par les rebelles houthis, a précisé le groupe dans un communiqué jeudi soir.

Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqap), né en 2009 de la fusion des factions yéménite et saoudienne d'Al-Qaïda, est considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau extrémiste sunnite.

Il a notamment revendiqué l'attentat meurtrier en 2015 contre le journal satirique français Charlie Hebdo.

Aqap est aussi à l'origine de l'attentat en 2000 contre le destroyer lance-missiles USS Cole au large d'Aden, qui a coûté la vie à 17 militaires américains.

Mais cette organisation n'est plus qu'un des nombreux groupes armés incluant les jihadistes du groupe Etat islamique et les milices séparatistes entraînées par les Emirats arabes unis, qui sont actifs dans les régions du Yémen où il n'y a pas de rebelles.

 


ACWA Power et Saudi Aramco : Des accords pour promouvoir l’hydrogène, les énergies renouvelables et le dessalement

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  • L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire
  • En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux

RIYAD : Le géant saoudien des services publics ACWA Power a conclu deux accords avec Aramco afin d'accélérer le déploiement de projets d'énergie renouvelable et d'évaluer les performances des batteries à vanadium dans le climat du Royaume.

Le premier accord, signé lors du troisième événement phare des Journées de l'innovation d'ACWA Power, porte sur le développement d'un projet avancé de prévision de l'énergie photovoltaïque. L'initiative utilisera l'analyse de données massives et l'apprentissage automatique pour améliorer les prévisions de production d'énergie solaire.

En améliorant la précision des prévisions, le modèle vise à renforcer la stabilité du réseau, à optimiser la répartition de l'énergie et à améliorer la gestion des micro-réseaux.

Le deuxième accord porte sur la mesure de l'efficacité et de la durabilité de la technologie des batteries à vanadium dans le climat de l'Arabie saoudite. Cette initiative permettra d'examiner dans quelle mesure ces batteries peuvent stocker de l'énergie sur de longues périodes et contribuer à l'utilisation accrue des énergies renouvelables, en particulier pour le dessalement de l'eau.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume en matière d'énergie propre et renforce l'objectif de l'initiative de faire progresser la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies de l'hydrogène, tout en consolidant le rôle de la nation dans la transition énergétique mondiale.

"En investissant dans des technologies de dessalement de pointe, dans l'innovation en matière d'énergies renouvelables et dans des solutions vertes de production d'hydrogène, nous ouvrons la voie à une infrastructure énergétique et hydrique plus résiliente et durable en Arabie saoudite", a déclaré Thomas Altmann, vice-président exécutif chargé de l'innovation et des nouvelles technologies chez ACWA Power.

Quatre autres accords ont été signés par ACWA Power avec la société britannique Bluewater Bio, le producteur mondial de produits chimiques Dow, le fabricant australien d'électrolyseurs d'hydrogène Hysata et l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah.

ACWA Power et Bluewater Bio se sont associés pour tester une technologie de filtration avancée pour des projets de dessalement en Arabie saoudite, dans le but d'améliorer l'efficacité et la durabilité du processus.

En outre, un accord lié au dessalement a été conclu avec l’entreprise Dow pour tester ses produits chimiques antitartre dans l'installation pilote d'ACWA Power.

Cette initiative vise à recueillir des données précieuses sur l'efficacité de ces produits chimiques dans la prévention de l'entartrage et à contribuer au développement de solutions plus durables.

Un accord pilote entre ACWA Power et la société australienne Hysata, spécialisée dans la technologie de l'hydrogène, se concentrera sur l'avancement de la production d'hydrogène vert rentable et facilitera une démonstration nationale de la technologie d'électrolyse à haut rendement de la société en Arabie saoudite.

Des représentants d'ACWA Power et de KAUST se serrent la main pour conclure un accord (Photo fournie).

ACWA Power et KAUST ont également prolongé leur accord-cadre de recherche, afin de renforcer leur partenariat dans le domaine des solutions durables innovantes pour le dessalement de l'eau et l'énergie solaire.

Depuis 2019, les deux entités gèrent conjointement le Centre d'excellence pour le dessalement et l'énergie solaire, encourageant la recherche et l'innovation pour soutenir l'ambitieux programme de durabilité du Royaume.

Ces accords soulignent l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur du progrès technologique et de la transition énergétique, renforçant son leadership dans la transition mondiale vers les énergies renouvelables et les solutions durables pour l'eau.

La société de services publics a également signé un accord-cadre avec Fraunhofer IMWS, Fraunhofer ISC et Fraunhofer IWES, initiant une collaboration stratégique dans la recherche et le développement en matière d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert.

Ce partenariat vise à stimuler l'innovation dans le secteur des énergies propres en tirant parti de l'expertise de Fraunhofer dans les domaines de la science des matériaux, des systèmes énergétiques et des technologies de l'hydrogène.

L'accord jette les bases d'initiatives de recherche communes axées sur l'amélioration de l'efficacité, de la durabilité et du progrès technologique dans le cadre de la transition énergétique mondiale.

Sous le thème "Innovate for Impact", l'événement inaugural de trois jours s'est tenu à Riyad du 3 au 5 février et a accueilli plus de 1 000 délégués.

Placé sous le patronage du ministère de l'énergie, cet évènement axé sur les technologies de pointe a réuni des dignitaires gouvernementaux, des chefs d'entreprise, des innovateurs, des chercheurs et des universitaires pour discuter de l'accélération du déploiement des nouvelles technologies, de l'institutionnalisation de la prévoyance et de la réflexion prospective dans le paysage de la transition énergétique, et de la contribution significative à la réalisation de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.