La Seine, star des Jeux olympiques de 2024

Une péniche navigue vers la cathédrale Notre Dame de Paris sur la Seine le 17 juillet 2023, lors d'une parade pour tester les "manœuvres", les "distances", la "durée" et la "captation vidéo" de la future cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024. (Photo Bertrand GUAY / AFP)
Une péniche navigue vers la cathédrale Notre Dame de Paris sur la Seine le 17 juillet 2023, lors d'une parade pour tester les "manœuvres", les "distances", la "durée" et la "captation vidéo" de la future cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris en 2024. (Photo Bertrand GUAY / AFP)
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Publié le Samedi 22 juillet 2023

La Seine, star des Jeux olympiques de 2024

  • Lors de la cérémonie d'ouverture des JO prévue le 26 juillet 2024 à 20h24, les quelque 10.000 athlètes doivent défiler sur une centaine de bateaux en plein coeur de Paris, entre le pont d'Austerlitz et celui d'Iéna
  • Après les JO, l'ouverture de sites de baignade sur la Seine et son affluent la Marne fait partie de «l'héritage» promis de cet événement

PARIS : Le perchiste Armand Duplantis, la sprinteuse Elaine Thompson-Herah, le basketteur Victor Wembanyama ? Plus qu'un sportif, la véritable star des Jeux olympiques pourrait être la Seine, entre une cérémonie d'ouverture inédite, des épreuves dans le fleuve et la promesse de s'y baigner dès 2025.

- Un défilé inédit et monumental -

Les responsables du gouvernement, de la police, du Comité d'organisation (Cojo) et de la mairie de Paris ne comptent plus les heures de réunion à son sujet: la cérémonie d'ouverture prévue le 26 juillet 2024 à 20h24 donne le tournis aux organisateurs.

Ce soir-là, les quelque 10.000 athlètes des JO doivent défiler sur une centaine de bateaux en plein coeur de Paris, entre le pont d'Austerlitz et celui d'Iéna.

Notre-Dame, le Pont Neuf, le Louvre, le Musée d'Orsay, le Grand Palais, la Tour Eiffel... Le parcours de six kilomètres a un «potentiel dingue», a salué le président du comité d'organisation, Tony Estanguet, lundi après une mini-répétition technique.

La sécurisation de cette gigantesque fête en plein air, sur un fleuve, en présence de sportifs et de chefs d'Etat du monde entier, sous les yeux de plus ou moins 500.000 spectateurs, constitue un véritable casse-tête.

Si les autorités se donnent autant de mal, c'est que cette cérémonie doit marquer durablement les esprits, comme Londres avait su le faire en 2012. Pour le préfet de région Marc Guillaume, «on se souviendra de ça: le monde entier va voir ces bateaux circuler sur la Seine».

Et le représentant de l'Etat de souligner l'aspect monumental de cette présentation inédite des athlètes hors du stade olympique. «Par rapport à un stade bunkerisé, on va pouvoir montrer tout Paris, son histoire, son patrimoine, tout ce dont on est fiers», souligne le représentant de l'Etat.

- Départ à l'heure pour l'eau libre? -

La Seine reviendra au premier plan quelques jours plus tard lors des épreuves de triathlon (30, 31 juillet et 5 août) et de natation en eau libre sur 10 km (8 et 9 août) qui se dérouleront dans son lit, au départ du pont Alexandre-III.

Pour éliminer la pollution d'un fleuve interdit à la baignade depuis un siècle pile (1923), l'Etat et les collectivités locales ont dépensé depuis 2016 environ 1,4 milliard d'euros.

Correction des évacuations de maisons et péniches, modernisation des usines d'épuration, construction de bassins de stockage et de stations d'assainissement... De lourds chantiers sont menés dans l'agglomération parisienne afin, notamment, d'éviter que l'eau de pluie ne vienne entraîner les eaux usées dans le fleuve.

Pour autant, le risque qu'un orage, en faisant déborder les égouts, ne vienne perturber le calendrier des épreuves n'est pas nul.

«Si une immense pluie survient avant les épreuves, il faudra qu'on les décale», reconnaît le préfet de région Marc Guillaume. Dans ce cas, les organisateurs auront «deux-trois jours de marge», indique Pierre Rabadan, adjoint aux JO et à la Seine de la maire de Paris Anne Hidalgo.

«S'il pleut une semaine des torrents, ce sera compliqué», reconnaît l'élu pour qui les relevés de l'été 2022 - «avant tous les travaux en cours» - étaient satisfaisants à 92% pour autoriser la baignade.

- Promesse de baignade dès 2025 -

Ce travail collectif doit aboutir, après les JO, à l'ouverture de sites de baignade sur la Seine et son affluent la Marne, part de «l'héritage» promis de ces JO.

La maire de Paris a déjà annoncé ceux de la capitale, au nombre de trois, qui ouvriront dès 2025... si les autorités sanitaires le permettent.

Pour cela, «il faut atteindre la qualité minimale au sens de la directive européenne» de 2006, qui fixe des seuils de quantité de deux bactéries fécales, Escherichia coli et les entérocoques intestinaux, rappelle le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (Siaap).

La présence d'E.coli a été divisée par vingt en trente ans, et celle d'ammonium par dix, souligne le Siaap.

«En septembre 2020, seulement 2% de la dépollution possible était atteinte. Cet été, ce sera plus de 60%, et nous viserons 75% l'été prochain», souligne le préfet Marc Guillaume, faisant sienne la promesse non tenue par l'ancien maire et chef d'Etat Jacques Chirac: «Nous, on se baignera dans la Seine.»

Anne Hidalgo a promis de le faire pendant l'année olympique.


Assemblée: la gauche s'insurge contre le refus d'une minute de silence pour la victime de la mosquée du Gard

La députée de La France Insoumise - Nouveau Front Populaire et présidente de la commission parlementaire des affaires économiques, Aurélie Trouve, s'exprime lors d'une déclaration du gouvernement et d'un débat parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 28 avril 2025. (AFP)
La députée de La France Insoumise - Nouveau Front Populaire et présidente de la commission parlementaire des affaires économiques, Aurélie Trouve, s'exprime lors d'une déclaration du gouvernement et d'un débat parlementaire sur la souveraineté énergétique de la France à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 28 avril 2025. (AFP)
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  • La gauche s'est insurgée mardi contre l'absence de minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage à Aboubakar Cissé, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau vendredi dans une mosquée du Gard
  • Le parti de gauche a annoncé avoir essuyé un refus de Mme Braun-Pivet au motif qu'il "n'y a pas de minute de silence pour des cas individuels", a rapporté Aurélie Trouvé, députée LFI

PARIS: La gauche s'est insurgée mardi contre l'absence de minute de silence à l'Assemblée nationale en hommage à Aboubakar Cissé, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau vendredi dans une mosquée du Gard.

La France insoumise, qui appelle à une "mobilisation nationale contre l'islamophobie" le dimanche 11 mai, a demandé à la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qu'une minute de silence soit observée mardi en ouverture de la séance des questions au gouvernement.

Le parti de gauche a toutefois annoncé avoir essuyé un refus de Mme Braun-Pivet au motif qu'il "n'y a pas de minute de silence pour des cas individuels", a rapporté Aurélie Trouvé, députée LFI (Seine-Saint-Denis).

La question a été soulevée en conférence des présidents, mais n'a pas recueilli de majorité de voix selon une source parlementaire, qui souligne que cette instance a décidé fin janvier "de ne plus faire de minutes de silence pour des cas individuels".

"On n'est pas sur un cas individuel, on est sur un meurtre islamophobe, sur un climat islamophobe dans le pays, et ne pas rendre hommage à Aboubakar Cissé est une très grave faute politique", a déploré le député LFI Thomas Portes.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s'est dit sur X "scandalisé par le refus de Yaël Braun-Pivet d'accorder une minute de silence en hommage à Aboubakar Cissé". "Cet hommage républicain doit être rendu dans l'hémicycle", a abondé sur le même réseau social le patron des députés PS Boris Vallaud.

Benjamin Lucas, porte-parole du groupe écologiste, a lui-aussi regretté l'absence de cette minute de silence qui "aurait été un bon signal" envers "nos compatriotes musulmans qui sont insultés, injuriés en permanence".

Une décision également "vivement regrettée" par Stéphane Peu, chef du groupe communiste à l'Assemblée nationale. Son groupe posera mardi après-midi une question au gouvernement sur le meurtre d'Aboubakar Cissé.

Réunis autour de membres de la famille d'Aboubakar Cissé, mardi à l'Assemblée nationale, plusieurs leaders de gauche dont Olivier Faure et l'écologiste Marine Tondelier, ont insisté pour que cette minute de silence puisse avoir lieu.


Le procès d'un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s'est ouvert à Paris

Il s'agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens. (AFP)
Il s'agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens. (AFP)
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  • Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l'islam), âgé aujourd'hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n'avoir eu qu'un "rôle limité" dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien
  • Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il comparaît pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d'avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents

PARIS: Le procès d'un ex-rebelle salafiste, Majdi Nema, pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises de Paris, qui peut le juger en vertu du principe de la compétence universelle de la justice française.

Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l'islam), âgé aujourd'hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n'avoir eu qu'un "rôle limité" dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.

Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il comparaît pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d'avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents dans les rangs des "Lionceaux de l'islam" et à les former à l'action armée.

Pour ces faits, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Echanges tendus 

Avant même l'ouverture des débats, les échanges ont été tendus entre les avocats de la défense, Mes Romain Ruiz et Raphaël Kempf, et le président de la cour d'assises, Jean-Marc Lavergne, ce dernier ayant refusé que l'accusé s'exprime en anglais, et exigé qu'il s'exprime dans sa langue maternelle, l'arabe.

Une injonction ignorée par Majdi Nema. Appelé à décliner son identité, l'accusé à la forte corpulence et aux rares cheveux coiffés en catogan, a répondu en anglais. "Il n'y a aucune preuve des faits qu'on me reproche", a-t-il déclaré d'emblée, qualifiant l'affaire de "purement politique".

Il s'agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.

Ex-officier de l'armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd'hui soupçonné d'être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.

Connu sous le nom de guerre d'Islam Alloush, il affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d'où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu'il n'a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.

En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l'Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l'université Aix-Marseille.

Compétence contestée 

Alors qu'une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l'humanité du tribunal de Paris.

Au terme de la procédure, il avait aussi été renvoyé devant les assises pour complicité de disparitions forcées. Il était mis en cause, en tant que membre de JAI, dans l'enlèvement le 9 décembre 2013 de quatre militants des droits humains, dont l'avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, jamais retrouvés.

Mais la cour d'appel de Paris a annulé ces poursuites en novembre 2023 pour des raisons procédurales, même si elle affirmait dans son arrêt que "Jaysh al-Islam doit être considéré comme responsable de la disparition" des quatre activistes. Ce qui avait été ensuite validé par la Cour de cassation.

Pendant l'instruction, la défense de Majdi Nema a contesté le principe de la compétence universelle de la justice française, qui lui permet de juger un étranger pour des crimes contre l'humanité ou des crimes de guerre commis à l'étranger contre des étrangers, mais la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

Avant le procès, les avocats de l'accusé ont souligné que la chute en décembre 2024 du régime de Bachar al-Assad ouvrait de nouvelles perspectives et posait la "question de la légitimité" de ce procès.

Pour Me Marc Bailly, avocat de plusieurs parties civiles dans ce dossier, "en l'état actuel, il est impossible de faire un procès en Syrie pour ces crimes".

Verdict prévu le 27 mai.

 


Assemblée générale de L'Oréal: Françoise Bettencourt Meyers s'apprête à prendre du champ

Françoise Bettencourt Meyers, fille de la milliardaire française et héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, quitte l'Institut de France à Paris le 12 octobre 2011. (AFP)
Françoise Bettencourt Meyers, fille de la milliardaire française et héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, quitte l'Institut de France à Paris le 12 octobre 2011. (AFP)
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  • Françoise Bettencourt Meyers, 71 ans, s'apprête à céder son mandat d'administratrice de L'Oréal à la holding familiale Téthys, lors de l'assemblée générale du groupe mardi
  • L'héritière du numéro un mondial des cosmétiques cédera la vice-présidence à son fils aîné Jean-Victor, qui fête mardi ses 39 ans

PARIS: Françoise Bettencourt Meyers, 71 ans, s'apprête à céder son mandat d'administratrice de L'Oréal à la holding familiale Téthys, lors de l'assemblée générale du groupe mardi, et son poste de vice-présidente à un de ses fils.

"Je ne quitte pas L'Oréal, mais son conseil d'administration, où je serai restée près de 30 ans", a-t-elle déclaré lundi à l'AFP.

"C'est un bonheur pour mon mari et moi de voir le lien se perpétuer entre notre famille et L'Oréal. Nous en profiterons aux côtés de nos fils Jean-Victor et Nicolas", a-t-elle ajouté.

L'héritière du numéro un mondial des cosmétiques cédera la vice-présidence à son fils aîné Jean-Victor, qui fête mardi ses 39 ans et est déjà membre du conseil d'administration avec son frère Nicolas, 36 ans.

Les actionnaires voteront sur son remplacement comme administratrice par la société Téthys, la holding familiale et premier actionnaire de L'Oréal, qui sera représentée au conseil d'administration par Alexandre Benais. Françoise Bettencourt Meyers est présidente de Téthys.

Françoise Bettencourt Meyers sera restée 28 ans au conseil d'administration de L'Oréal.

Ces changements avaient été dévoilés par L'Oréal en février à l'occasion de la présentation des résultats annuels du groupe.

"Passage de génération, la quatrième côté famille, et aux côtés de la sixième des grands patrons de L'Oréal depuis sa création. Des patrons visionnaires qui ont chacun anticipé de façon magistrale le futur de L'Oréal", a précisé Mme Bettencourt Meyers dans sa déclaration à l'AFP.

"J'en suis le témoin et avec ma famille nous en sommes les gardiens. Nous voulons apprécier cette continuité remarquable par respect et fierté pour tous ceux qui ont contribué partout dans le monde. Au fond, pour que presque rien ne change dans cette épopée", selon elle.

- "Caricaturés" -

Son fils Jean-Victor, qui avait succédé à sa grand-mère Liliane au poste d'administrateur, deviendra vice-président à l'issue de l'assemblée générale, ce que le conseil d'administration a approuvé à l'unanimité.

La famille, extrêmement discrète, a été mise sous les feux des projecteurs contre son gré lors de l'affaire Bettencourt, qui a abouti à la condamnation du photographe François-Marie Banier en appel en 2016 à quatre ans de prison avec sursis pour abus de faiblesse contre Liliane Bettencourt.

Les Bettencourt Meyers "sont tellement discrets qu'ils ne sont pas connus et donc caricaturés", a expliqué à l'AFP Jean-Claude Le Grand, directeur des relations humaines chez L'Oréal.

Lors du prochain festival de Cannes, une fiction inspirée de Liliane Bettencourt avec Isabelle Huppert sera présentée. "L'affaire Bettencourt" a quant à elle déjà fait l'objet d'une série documentaire sur Netflix.

Lors de l'assemblée générale, le mandat d'administrateur du directeur général Nicolas Hieronimus arrivant à échéance, son renouvellement pour une durée de quatre ans sera également soumis au vote.

Nicolas Hieronimus, entré chez L'Oréal en 1987, en est administrateur depuis avril 2021 et directeur général du groupe depuis le 1er mai 2021.

Au 24 mars 2025, la famille Bettencourt Meyers possédait 34,76% du capital. En 2024, L'Oréal a réalisé un bénéfice net en hausse de 3,6% à 6,4 milliards d'euros et un chiffre d'affaires en progression de 5,6% à 43,48 milliards d'euros.