Alex Telles renforce la défense d'Al-Nassr avant le match amical avec le PSG au Japon

Alex Telles, à gauche, a représenté le Brésil douze fois. (Reuters)
Alex Telles, à gauche, a représenté le Brésil douze fois. (Reuters)
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Publié le Mardi 25 juillet 2023

Alex Telles renforce la défense d'Al-Nassr avant le match amical avec le PSG au Japon

  • Le simple fait d'être invité à affronter cette équipe française dans la ville japonaise d'Osaka montre que le club de Riyad possède désormais une dimension mondiale 
  • Le recrutement du Brésilien montre qu'Al-Nassr, de même que d'autres grands clubs saoudiens, peut désormais recruter des joueurs issus des meilleures équipes européennes 

RIYAD: La préparation de la présaison d'Al-Nassr passe à la vitesse supérieure mardi avec un match amical de prestige contre le Paris Saint-Germain qui devrait non seulement montrer le chemin parcouru ces derniers mois, mais aussi le chemin qu'il reste à accomplir. 

Le simple fait d'être invité à affronter cette équipe française dans la ville japonaise d'Osaka montre que le club de Riyad possède désormais une dimension mondiale. 

Les récents recrutements faits par le club, qui a terminé 2e derrière Al-Ittihad dans la Rohsn Saudi League la saison dernière, montrent que l’équipe peut désormais être comparée aux clubs européens prestigieux lorsqu'il s'agit de conclure des accords dans le marché des transferts. 

Cristiano Ronaldo, l'un des plus grands noms du monde du football, est arrivé l’hiver dernier, et les ambitions du club se sont confirmées avec des signatures estivales, la dernière en date étant Alex Telles, footballeur venu de Manchester United. 

Le recrutement du Brésilien montre qu'Al-Nassr, de même que d'autres grands clubs saoudiens, peut désormais recruter des joueurs issus des meilleures équipes européennes. 

Marcelo Brozovic a endossé pour la dernière fois son rôle de capitaine de l'Inter Milan lors de la finale de l'UEFA Champions League qui opposait son club à Manchester City le mois dernier. 

Aujourd’hui, le Croate, considéré comme l'un des meilleurs milieux de terrain défensifs du monde, va rejoindre le club d’Al-Nassr, qui espère qu’il sera un atout de premier ordre alors que le club cherche à revenir au sommet du football saoudien et à remporter la Ligue des champions asiatique cette année. Peu d’équipes de la région auront la chance de disposer d’un joueur du niveau de ce champion de 30 ans. 

Après avoir fait appel au PSG, vice-champion d'Europe, Al-Nassr s’est tourné vers le FC Lens, vice-champion de France. 

Seko Fofana est intarissable sur la rencontre de mardi: en effet, l’international ivoirien était considéré en France comme l'un des meilleurs milieux de terrain de ces dernières années. 

Désormais, le joueur de 28 ans apporte son énergie, son physique et son potentiel de buteur à Riyad alors qu’il disposait de nombreuses options en Europe. Voilà un footballeur qui est au faîte de sa gloire et qui a beaucoup à offrir. 

Alex Telles, lui, vient du mythique club de Manchester United. 

L'international brésilien, qui évolue au poste d’arrière latéral, est arrivé dans le club anglais en 2020, mais il a été prêté à Séville la saison dernière. L'ancien joueur de l'Inter Milan et du FC Porto constitue une autre prise passionnante pour Al-Nassr. Il s'entraînera avec sa nouvelle équipe au Japon dans les jours qui viennent. 

Quand un club accueille un nouveau joueur, il n'y a jamais de garantie de succès, mais le fait qu'Al-Nassr ait choisi cet été des stars venues de l'Inter Milan, de Lens et de Manchester United montre que la qualité des joueurs recrutés par Riyad a atteint un niveau inédit. 

Al-Nassr se confronte en effet au marché des transferts internationaux et joue maintenant dans la cour des grands. Il ne reste plus qu'à son entraîneur, Luis Castro, de faire fusionner tous ces nouveaux talents. Et il y en aura peut-être encore plus avant que ne soit lancée la nouvelle saison, le mois prochain. Assurément, l’équipe a le potentiel pour devenir championne d’Arabie saoudite. 

À certains égards, Luis Castro, qui a été nommé entraîneur au début de ce mois, est le moins connu de tous les nouveaux venus. Il remplace Rudi Garcia, remercié avant la fin de la saison dernière. Âgé de 61 ans, il a beaucoup d'expérience, ayant entraîné le FC Porto, dans son Portugal natal, mais aussi Botafogo, au Brésil, et Al-Duhail SC, au Qatar. Avec Al-Nassr, la pression sera particulièrement forte. 

Contre le PSG, il s'agit de prouver qu'Al-Nassr est en mesure de rivaliser avec les meilleurs. En l'absence de Kylian Mbappé – qui semble être sur le point de partir et a déjà été approché par Al-Hilal – et de Lionel Messi, qui a déjà quitté le club parisien et qui figurait sur la liste d'Al-Hilal avant de choisir l'Inter Miami, il y aura moins de joueurs vedettes du côté du PSG. L'entraîneur, Luis Enrique, fera sans doute appel à Neymar. Néanmoins, pour la plupart des fans qui se rendent au stade Nagai, c’est Cristiano Ronaldo qui sera la principale attraction. 

Nous allons voir si ces nouvelles recrues et leur entraîneur peuvent faire des étincelles et aider l'équipe à signer des performances de niveau international. Pour Al-Nassr, tout commence maintenant. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.