Le panda star Yuan Meng a quitté la France sous les applaudissements

Yuan Meng, le premier bébé panda né en France en 2017, est photographié dans son enclos au zoo de Beauval à Saint-Aignan, dans le centre de la France, le 24 juillet 2023, un jour avant son embarquement pour Chengdu, dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine (Photo, AFP).
Yuan Meng, le premier bébé panda né en France en 2017, est photographié dans son enclos au zoo de Beauval à Saint-Aignan, dans le centre de la France, le 24 juillet 2023, un jour avant son embarquement pour Chengdu, dans la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 26 juillet 2023

Le panda star Yuan Meng a quitté la France sous les applaudissements

  • Yuan Meng, qui fêtera ses 6 ans en août, aurait initialement dû rejoindre la Chine à l'âge de trois ou quatre ans mais son séjour avait été prolongé en raison de la pandémie de Covid-19
  • Le jeune mâle libèrera ainsi de la place pour ses jeunes soeurs, les jumelles Huanlili et Yuandudu, nées le 2 août 2021

SAINT-AIGNAN: Derniers bambous français pour Yuan Meng: le premier panda né en France en 2017 a quitté mardi, sous la bruine et les vivats de ses admirateurs, le ZooParc de Beauval, dans le centre du pays puis s'est envolé à bord d'un avion cargo pour rejoindre la Chine.

Dans son camion blanc escorté par des motards et des véhicules de la gendarmerie, le jeune ursidé a été accueilli à l'aéroport de Roissy, au Nord de Paris, par l'ambassadeur de Chine et sa marraine, la première dame de France, Brigitte Macron.

L'épouse du président a donné du bambou à Yuan Meng, avant le chargement de l'animal dans l'avion. Le vol Air China a ensuite décollé à 17h30, direction le Centre de recherche et de reproduction du panda géant de Chengdu (Chine).

Entraîné depuis plusieurs jours à s'installer confortablement pour le voyage vers Chengdu, dans le centre-ouest de la Chine, le fils de Yuan Zi et Huan Huan, premiers pandas prêtés à la France par les autorités chinoises en 2012, n'a pas traîné pour rentrer dans sa cage spéciale remplie de bambous avant d'entrer dans un camion climatisé.

Yuan Meng, qui fêtera ses 6 ans en août, aurait initialement dû rejoindre la Chine à l'âge de trois ou quatre ans mais son séjour avait été prolongé en raison de la pandémie de Covid-19. Le jeune mâle libèrera ainsi de la place pour ses jeunes soeurs, les jumelles Huanlili et Yuandudu, nées le 2 août 2021.

«Belle vie»

"Tout s'est bien passé. Il a dit au revoir à ses parents et ses soeurs, avec un pincement au coeur des vétérinaires et des soigneurs", explique Rodolphe Delord, le Président directeur général du ZooParc, situé sur la commune de Saint-Aignan, dans le département du Loir-et-Cher.

"Il lui reste à continuer à vivre sa belle vie. C'est forcément un moment d'émotion, mais tous nos animaux nés ici sont amenés à partir un jour. On est habitué à ça", ajoute le dirigeant du ZooParc de Beauval.

Bravant les averses, 300 à 400 admirateurs s'étaient donné rendez-vous à l'entrée du zoo, pour saluer la star, dont le convoi s'est élancé à 9H30 locales (07H30 GMT).

Sous son ciré, Caroline Bernard, venue de Chalon-sur-Saône (centre) avec ses deux filles, s'est levée "très tôt".

"On a agité nos drapeaux. C'est quand même triste, on s'est attaché aux pandas. Mais on sait qu'il sera mieux là-bas, pour le bien de l'espèce aussi", se résout-elle.

Pour sa fille Lilou, âgée de 9 ans, c'est plus difficile: "J'ai pleuré, je suis triste qu'il parte. Je le suis sur internet depuis sa naissance et c'est la quatrième fois qu'on vient le voir".

«Bon voyage»

Plus loin, un couple de sexagénaires a fait le déplacement depuis Pouillé, à seulement une douzaine de kilomètres du zoo, pour saluer le panda dont le nom signifie "accomplissement d'un rêve" en chinois.

"Sans le panda, le zoo n'aurait pas ce succès. Nos clients viennent pour le zoo et les pandas, pas pour les châteaux de la Loire", observent Pascal et Elisabeth Violette, propriétaires de chambres d'hôtes.

Un peu à l'écart de la foule, quelques employés du zoo discutent après le passage du convoi, alors que les visiteurs se pressent à l'entrée.

"On est venu entre collègues alors qu'on ne travaillait pas", raconte Thibaut Totis. "Les jours précédents, on était venu lui dire au revoir et lui souhaiter bon voyage."

"C'est quand même le premier panda né ici. On l'a vu grandir, c'est un grand garçon maintenant. Il y a quand même de l'émotion, mais on sait qu'à un moment, il faut quitter ses parents pour aller se reproduire", insiste le médiateur scientifique.

En attendant d'intégrer le Centre de reproduction de Chengdu, où il sera chargé de perpétuer son espèce, désormais classée au statut "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Yuan Meng roule vers son avion de la China Airlines dans lequel il s'installera vers 16H00 (14H00 GMT) pour douze heures de vol en compagnie de sa soigneuse attitrée depuis sa naissance.

En dehors de la Chine, une vingtaine de parcs zoologiques seulement possèdent ces plantigrades herbivores, symboles des amitiés diplomatiques de Pékin.


L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard". (AFP)
Short Url
  • Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans
  • "Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme"

LONDRES: La doyenne du monde, la Britannique Ethel Caterham, fête jeudi ses 116 ans, a annoncé la maison de retraite dans laquelle elle vit.

Née le 21 août 1909 dans un village du Hampshire, dans le sud de l'Angleterre, Ethel Caterham est devenue la doyenne de l'humanité début mai après le décès de la nonne brésilienne Inah Canabarro Lucas à l'âge de 116 ans.

Elle vit dans une maison de retraite du Surrey, un comté au sud de Londres.

"Ethel a une nouvelle fois choisi de ne pas accorder d'interviews, préférant passer la journée tranquillement avec sa famille pour qu'elle puisse en profiter à son rythme", a indiqué un porte-parole de la maison de retraite.

La supercentenaire et sa famille sont "reconnaissants pour tous les gentils messages et l'intérêt manifesté à son égard", a précisé la même source.

Ethel Caterham est le dernier sujet vivant du roi Édouard VII, dont le règne s'est achevé en 1910. Elle est aussi la Britannique la plus âgée de tous les temps, selon la base de données Oldest in Britain.

L'année dernière, elle avait reçu une lettre du roi Charles III la félicitant d'avoir atteint cette "étape remarquable".

 


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Short Url
  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
Short Url
  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com