La Nasa se prépare pour l'arrivée de précieux échantillons d'astéroïde

Des roches lunaires, recueillies lors des missions Apollo, sont exposées dans le Lunar Lab lors d'une journée médiatique organisée par la NASA pour présenter le laboratoire d'échantillons OSIRIS-REx au Centre spatial Johnson à Houston, Texas, le 24 juillet 2023. (AFP).
Des roches lunaires, recueillies lors des missions Apollo, sont exposées dans le Lunar Lab lors d'une journée médiatique organisée par la NASA pour présenter le laboratoire d'échantillons OSIRIS-REx au Centre spatial Johnson à Houston, Texas, le 24 juillet 2023. (AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 26 juillet 2023

La Nasa se prépare pour l'arrivée de précieux échantillons d'astéroïde

  • Ces petits bouts de l'astéroïde Bennu doivent atterrir sur Terre fin septembre après un long voyage. Ils ont été collectés en 2020 par la sonde Osiris-Rex, à plus de 300 millions de kilomètres de la Terre
  • L'étude de la matière collectée doit permettre de mieux comprendre la formation du système solaire, et comment la Terre est devenue habitable

HOUSTON : A Houston, le laboratoire de la Nasa est prêt, et les scientifiques sont impatients d'enfin recevoir les échantillons d'astéroïde qu'ils attendent depuis des années.

Ces petits bouts de l'astéroïde Bennu doivent atterrir sur Terre fin septembre après un long voyage. Ils ont été collectés en 2020 par la sonde Osiris-Rex, à plus de 300 millions de kilomètres de la Terre.

L'étude de la matière collectée doit permettre de mieux comprendre la formation du système solaire, et comment la Terre est devenue habitable.

Il s'agit de la première fois que la Nasa collecte un échantillon d'astéroïde pour le rapporter sur Terre. Le Japon a déjà mené des missions de ce type: la sonde Hayabusa-2 avait notamment rapporté en 2020 quelque 5,4 grammes de l'astéroïde Ryugu.

Cette fois, la Nasa espère découvrir dans la précieuse capsule jusqu'à 250 grammes de matière.

La date d'atterrissage est prévue le 24 septembre sur le site d'une base militaire du désert de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis, presque exactement sept ans après le décollage d'Osiris-Rex depuis la Floride, en septembre 2016.

Les échantillons seront ensuite transportés au Centre spatial Johnson de Houston, au Texas. Là, une grande boite en métal et en verre les attend. De longs gants blancs sont scellés sur ses côtés, dans lesquels les scientifiques glisseront leurs bras pour manipuler le précieux trésor.

Maintenir un environnement hermétique et stérile est primordial pour ne pas contaminer les échantillons, contenus dans une capsule qui nécessitera plusieurs jours de travail minutieux pour être ouverte.

"En nous fondant sur les observations de l'astéroïde, nous nous attendons à beaucoup de roches très sombres, potentiellement plusieurs types qui contiendront du carbone, et des composés organiques", a expliqué à l'AFP Nicole Lunning, en charge pour la Nasa de la conservation des échantillons.

Ces composés représentent "les éléments de base de la vie", explique-t-elle, tout en soulignant bien qu'il ne s'agit pas d'éléments vivants en soi.

"C'est vraiment ce qui a motivé l'idée de collecter ces échantillons. Aller sur ce type d'astéroïde permet de comprendre quels sont les précurseurs qui ont pu nourrir la vie sur Terre."

Ingrédients de la Terre

Tous les échantillons ne seront pas analysés immédiatement, afin de pouvoir laisser la possibilité aux générations futures de les étudier avec des technologies nouvelles.

C'est également ce qui a été fait avec les échantillons de la Lune rapportés par les astronautes d'Apollo, dont la majorité sont également conservés au Centre spatial Johnson.

Contrairement aux morceaux d'astéroïdes parfois retrouvés sur Terre lorsqu'ils s'y écrasent naturellement, ceux de Bennu n'auront pas été contaminés par leur entrée dans l'atmosphère.

"Ces échantillons n'ont pas frappé la Terre", a souligné la géochimiste à la Nasa Eve Berger, qui attend impatiemment l'arrivée des échantillons. "Ils n'ont été exposés à rien, si ce n'est l'espace."

L'intérêt d'analyser la composition des astéroïdes du système solaire est qu'ils sont composés des mêmes matériaux qui ont formé les planètes, mais sont eux restés intacts.

"Cela va pouvoir nous aider à comprendre ce qu'il y avait de disponible" à l'époque, a expliqué Eve Berger. Et "si nous pouvons comprendre ce qu'il s'est passé sur Terre, cela peut nous aider à extrapoler concernant d'autres corps célestes."

Se pourrait-il que quelque chose n'ayant encore jamais été observé soit découvert dans ces échantillons? "On ne sait jamais", répond la scientifique. "Nous en saurons davantage dans quelques mois, mais ça serait formidable!"


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com