Quentin Dupieux change de style et se paie le théâtre de boulevard

Le réalisateur et directeur de la photographie français Quentin Dupieux assiste à un photocall pour le film «Fumer fait tousser» lors de la 75e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 21 mai 2022. (AFP)
Le réalisateur et directeur de la photographie français Quentin Dupieux assiste à un photocall pour le film «Fumer fait tousser» lors de la 75e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 21 mai 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 28 juillet 2023

Quentin Dupieux change de style et se paie le théâtre de boulevard

  • Après avoir réalisé «Au Poste!», «Le Daim» ou l'an dernier «Incroyable mais vrai», Quentin Dupieux continue de sortir un ou deux films par an et doit revenir bientôt sur les écrans
  • Le réalisateur s'est gardé de mettre en scène le contraste entre un public populaire et des spectacles vus comme élitistes plaçant l'action dans un théâtre de troisième zone

PARIS: Roi de la comédie absurde produite en série, le réalisateur Quentin Dupieux change de style avec "Yannick", une farce sur le théâtre de boulevard tournée en six jours, qui pose sans en avoir l'air des questions sur le rapport entre le public et les artistes.

Après avoir réalisé "Au Poste!", "Le Daim" ou l'an dernier "Incroyable mais vrai" et "Fumer fait tousser", Quentin Dupieux continue de sortir un ou deux films par an et doit revenir bientôt sur les écrans avec "Daaaaaali!", dans lequel une brochette d'acteurs français, dont Jonathan Cohen et Pio Marmaï, interprèteront chacun leur version du peintre espagnol.

En attendant, il sort mercredi sur les écrans "Yannick". Habitué aux formes courtes et enlevées, il bat cette fois son record: cette comédie ne dure que 1H07.

Le pitch réalise le fantasme de tous ceux qui se sont déjà ennuyés au spectacle: au beau milieu d'une représentation de mauvais théâtre de boulevard, un spectateur, Yannick (le très demandé Raphaël Quenard), se lève et prend à partie les comédiens.

"J'ai du mal à accepter qu'un spectacle censé me remonter le moral fasse l'inverse ! (...) Y a pas moyen que ça continue".

Face à Raphaël Quenard se tient un trio de comédiens interprétés par Blanche Gardin, Sébastien Chassagne et Pio Marmaï. S'ensuit une heure de dialogues ciselés qui résument l'incompréhension entre le spectateur, qui a fait trois quarts d'heure de RER pour venir au théâtre, et les comédiens, qui ne voient pas pourquoi ils devraient forcément amuser la galerie.

"Yannick, c'est l'anti-mec de Twitter", analyse Quentin Dupieux pour l'AFP. "Il est naïf et sincère, mais il a une pensée qui va quelque part. Les mecs de Twitter, quand on leur répond, il n'y a plus rien derrière, il n'y a pas de pensée qui se déroule".

Le réalisateur s'est gardé de mettre en scène le contraste entre un public populaire et des spectacles vus comme élitistes, à l'Opéra ou à la Comédie-Française, plaçant l'action dans un théâtre de troisième zone: "un prolo qui critique les bourgeois, ça aurait été trop facile, on s'en fout", poursuit-il.

"Ce film a une chance de parler aux gens qui se foutent totalement de mes films ou qui n'en ont même jamais entendu parler. Parce que c'est concret, on n'est pas dans un trip comme j'ai pu faire dans le passé", conclut-il.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com