Rencontre avec la décoratrice saoudienne qui s’inspire des inscriptions thamudiques

Dina Aldouraibi s’est fait connaître dans le monde de la décoration d’intérieur grâce à ses designs uniques. (Instagram: @dina_alduraibi)
Dina Aldouraibi s’est fait connaître dans le monde de la décoration d’intérieur grâce à ses designs uniques. (Instagram: @dina_alduraibi)
Short Url
Publié le Samedi 12 août 2023

Rencontre avec la décoratrice saoudienne qui s’inspire des inscriptions thamudiques

  • Dina Aldouraibi a obtenu une licence en décoration d’intérieur de l’université princesse Nourah bent Abdel Rahman de Riyad en 2016
  • C’est lors de projets à AlUla que la décoratrice a découvert les inscriptions thamudiques qui ont attiré son attention

RIYAD: Dina Aldouraibi s’est fait connaître dans le monde de la décoration d’intérieur grâce à son travail inspiré des inscriptions thamudiques.

Son travail au café Inner Circle de Riyad a gagné en popularité et a permis aux personnes de constater la sophistication des compétences artistiques et de la vision d’Aldouraibi.

Aldouraibi a obtenu une licence en décoration d’intérieur de l’université princesse Nourah bent Abdel Rahman de Riyad en 2016. On peut retrouver son travail dans plusieurs endroits à Riyad, Djeddah et Dammam, ainsi que dans d’autres lieux à l’échelle internationale.

La passion d’Aldouraibi pour le design et l’art a commencé avant même qu’elle ne soit diplômée. Dès son plus jeune âge, la jeune femme réalisait des portraits en noir et blanc et des dessins numériques. «Je dessinais, en fonction de mon humeur, des dessins abstraits ou des portraits. J’aime essayer tout ce qui touche à l’art. J’aime aussi la sculpture», confie-t-elle à Arab News

Aldouraibi a commencé à affiner ses compétences en matière de décoration d’intérieur en 2015, alors qu’elle était encore étudiante, en participant à de petits projets dans le cadre desquels elle donnait des conseils en matière de décoration d’intérieur à des restaurants. «Étudier la décoration d’intérieur est totalement différent de la réalité. Au début, il était difficile pour moi de traiter avec les clients», affirme-t-elle.

Aldouraibi a notamment organisé et géré l’ensemble des équipes des projets sur lesquels elle travaillait. En même temps, elle créait et répondait aux attentes des clients. «Le premier obstacle que j’ai rencontré lors de mon premier projet m’a fait pleurer», se souvient-elle. Aujourd’hui, elle peut sourire lorsqu’elle se remémore ses premières expériences en tant que décoratrice d’intérieur.

Aldouraibi a évoqué sa visite à AlUla, où elle travaillait sur trois projets. C’est là que les inscriptions thamudiques ont attiré son attention et qu’elle a été inspirée par l’archéologie d’AlUla.

Elle a inclus des inscriptions archéologiques dans ses œuvres et a ajouté des dimensions supplémentaires grâce à son style distinctif. Dans son travail, la décoratrice d’intérieur s’est appuyée sur les données des «inscriptions thamudiques», faisant de l’exécution finale une oasis, une évasion, combinant le passé et le présent.

«C’est à cette époque que nous avons commencé à découvrir AlUla. Les inscriptions thamudiques et les dessins étaient fascinants. Je préfère les choses qui sont nées ou qui ont existé ici aux dessins modernes», indique Aldouraibi.

Aldouraibi explique que son objectif, en travaillant sur le projet du café Inner Circle, était d’incarner l’âme d’AlUla. «Nous avons incorporé des pierres, et j’ai ajouté un sculpteur pour représenter AlUla», précise-t-elle.

Inner Circle a ouvert la voie à trois autres projets similaires. Le concept de ces projets est similaire à celui d’Inner Circle, mais ils sont situés à AlUla. Après qu’Aldouraibi a décoré le café, la Commission royale pour AlUla l’a contactée pour lui demander d’utiliser la beauté de l’ancien site et d’y réaliser trois projets, dont celui d’un restaurant à thème thamudien.

Bien que les designs d’Aldouraibi peuvent être admirés en Europe – on peut évoquer son travail sur un projet d’hôtel en Roumanie –, elle pense que l’Arabie saoudite a encore beaucoup à offrir et elle aimerait la faire découvrir au monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
Short Url
  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.