L'Irlande du Nord marque le 25e anniversaire de l'attentat d'Omagh

Une photo prise le 2 août 2023 montre des dessins et des peintures réalisés par des écoliers en hommage aux victimes de l'attentat à la bombe dans le centre ville d'Omagh, à l'occasion du 25ème anniversaire de la tragédie. (AFP).
Une photo prise le 2 août 2023 montre des dessins et des peintures réalisés par des écoliers en hommage aux victimes de l'attentat à la bombe dans le centre ville d'Omagh, à l'occasion du 25ème anniversaire de la tragédie. (AFP).
Short Url
Publié le Dimanche 13 août 2023

L'Irlande du Nord marque le 25e anniversaire de l'attentat d'Omagh

  • Le 15 août 1998, une voiture piégée, posée par des républicains dissidents, explose dans le centre-ville animé d'Omagh, tuant 29 personnes et en blessant 220
  • L'attentat a lieu quatre mois après la signature de l'accord du Vendredi Saint, censé mettre un terme à trois décennies de violences entre unionistes (surtout protestants) et républicains (en majorité catholiques) en Irlande du Nord

OMAGH : Familles des victimes, survivants et responsables politiques se réunissent dimanche pour marquer le 25e anniversaire de l'attentat à la bombe d'Omagh, le plus meurtrier du conflit nord-irlandais, dans un contexte de tensions sécuritaires et politiques dans la province britannique.

''
Des personnes passent devant le mémorial érigé en hommage aux victimes de l'attentat dans le centre-ville d'Omagh, le 7 août 2023. (AFP). 

Le 15 août 1998, une voiture piégée, posée par des républicains dissidents, explose dans le centre-ville animé d'Omagh, tuant 29 personnes et en blessant 220. L'attentat a lieu quatre mois après la signature de l'accord du Vendredi Saint, censé mettre un terme à trois décennies de violences entre unionistes (surtout protestants) et républicains (en majorité catholiques) en Irlande du Nord, un conflit qui a fait 3 000 morts.

Pour marquer l'anniversaire, un service commémoratif organisé par des groupes de victimes doit avoir lieu dans la petite ville du centre de l'Irlande du Nord. Une cérémonie privée sera aussi organisée pour les familles mardi 15 août.

Perpétré par l'IRA véritable, un groupe dissident opposé à la paix, pendant un cessez-le-feu de l'IRA (Armée républicaine irlandaise), l'attentat avait permis de rallier une grande partie de l'opinion publique à l'accord de paix.

Parmi les victimes figuraient des catholiques comme des protestants, une femme enceinte et de nombreux jeunes, dont deux touristes espagnols. Un quart de siècle plus tard, après des années de querelles juridiques et d'enquêtes, personne n'a été condamné pour l'attentat.

Enquête indépendante

En février, le gouvernement britannique a annoncé l'ouverture d'une enquête indépendante pour déterminer si l'attentat aurait pu être évité, après que la Haute Cour de Belfast a jugé cette hypothèse "plausible" en 2021.

Un quart de siècle après la fin des "troubles", le Brexit a ravivé les tensions dans la province britannique.

Les commémorations ont lieu alors que les institutions politiques issues de l'accord de paix sont à l'arrêt depuis un an et demi, le principal parti unioniste (DUP) refusant de participer à l'exécutif.

Opposé aux règles commerciales imposées après le Brexit qui menacent, selon lui, les liens de la province avec le reste du Royaume-Uni, le DUP boycotte depuis plus d'un an les institutions locales, censées être partagées avec les républicains du Sinn Fein, vainqueurs des dernières élections dans la province.

Du point de vue sécuritaire, un policier a été visé en février par une tentative de meurtre dans la banlieue d'Omagh. A la suite de cette attaque, le gouvernement britannique a relevé le niveau de la menace terroriste dans la province.

La tentative de meurtre de John Caldwell, membre des forces de l'ordre depuis 26 ans, avait été unanimement condamnée en Irlande du Nord. Revendiquée par le groupe Nouvelle IRA, elle rappelle que les policiers, régulièrement pris pour cible pendant le conflit nord-irlandais, peuvent être encore dans le collimateur.

Le dernier policier assassiné par des républicains dissidents, Ronan Kerr, a trouvé la mort à Omagh en 2011 dans l'explosion d'une voiture piégée devant son domicile.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.