Le Venezuela célèbre le centenaire des «cinétiques» Cruz-Diez et Soto

Des gens passent devant la sculpture "Induccion al Amarillo", de l'artiste vénézuélien Carlos Cruz-Diez, lors de la visite de la Fondation Mas Valencia pour commémorer le centenaire de l'artiste à Valencia, État de Carabobo, Venezuela, le 17 août 2023. (Photo de Juan Carlos Hernandez / AFP)
Des gens passent devant la sculpture "Induccion al Amarillo", de l'artiste vénézuélien Carlos Cruz-Diez, lors de la visite de la Fondation Mas Valencia pour commémorer le centenaire de l'artiste à Valencia, État de Carabobo, Venezuela, le 17 août 2023. (Photo de Juan Carlos Hernandez / AFP)
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Publié le Vendredi 18 août 2023

Le Venezuela célèbre le centenaire des «cinétiques» Cruz-Diez et Soto

  • Cruz-Diez et Jesus Soto, tous deux nés en 1923 au Venezuela ont été les pionniers d'un courant de l'art cinétique, exposant à travers le monde, aussi bien dans les rues que les musées, pour devenir des figures de proue de «l'Op art»
  • Un bus, imitant un tramway, a inauguré jeudi à Valence (centre-nord) une route passant par les des œuvres de Cruz-Diez dans la ville

CARACAS, Venezuela : Le Venezuela fête en 2023 le centenaire de la naissance de Carlos Cruz-Diez et Jesus-Rafael Soto, maîtres de l'art cinétique qui a fait bouger les lignes de l'art moderne.

Cruz-Diez et Jesus Soto, tous deux nés en 1923 au Venezuela ont été les pionniers d'un courant de l'art cinétique, exposant à travers le monde, aussi bien dans les rues que les musées, pour devenir des figures de proue de «l'Op art» (optical art, jeu de mot avec Pop art).

«Il (Cruz-Diez) a une invention: la métamorphose de la couleur. Elle se produit avec le mouvement du spectateur, avec des gammes de couleurs qui ne sont pas perçues si l'on reste statique devant l'œuvre. Une fois que le mouvement commence, la métamorphose se produit», expliquait il y a quelques années à l'AFP Ravelo, disciple et ami du maître.

Un bus, imitant un tramway, a inauguré jeudi à Valence (centre-nord) une route passant par les des œuvres de Cruz-Diez dans la ville.

«Quel meilleur prétexte que son centenaire pour rapprocher les citoyens de ses œuvres, pour les connaître un peu plus en profondeur, pour les mettre en relation avec l'espace public et aussi comme moyen de promouvoir la conservation de tout ce patrimoine ?», explique à l'AFP Eduardo Monzon, coordinateur de l'initiative +Mas Valencia+. «Le maître Cruz-Diez est une référence» internationale.

- «Présent perpétuel» -

Né le 17 août 1923 et élevé dans le quartier de La Pastora à Caracas, Cruz-Diez est tombé amoureux de la couleur dès son enfance. Il évoquait ses transformations lorsque la lumière rebondissait sur le verre des bouteilles de soda de l'usine artisanale dirigée par son père. Il a travaillait sur cette passion jusqu'à la fin de ses jours à Paris le 27 juillet 2019.

La couleur est «une situation éphémère, une réalité autonome en mutation continue» et, comme les événements, elle se déroule «dans l'espace et en temps réel, sans passé ni futur, dans un présent perpétuel», commentait Cruz-Diez en analysant son propre travail.

Bien qu'il ait vécu à Paris, comme de nombreux artistes vénézuéliens cinétiques ou non (Soto, Alejandro Otero, Oswaldo Vigas, Mario Abreu...) et exposé aussi bien à la Tate Gallery, au Centre George Pompidou ou au Moma, son œuvre est liée à son pays et nombre de ses créations sont des icônes de l'identité vénézuélienne.

Le gigantesque «Cromointerferencia de color aditivo» (Chromointerférence de couleur additif) couvre les murs et surtout le sol de mosaïques de couleur de l'aéroport de Caracas. Comme un symbole, c'est la dernière chose que foulent les immigrants qui quittent le pays ou la première que voient les personne qui arrivent.

En parallèle le musée des beaux Art de Caracas a inauguré fin juin une grande exposition «Jesus Soto, Cosmos en estado de vibracion» (Cosmos en état de vibration), qui retrace une partie de sa carrière avec des œuvres.

Né en 2023 à Ciudad Bolivar (centre-est) où il existe un musée qui lui est consacré, Soto est décédé en 2005 à Paris (comme Cruz-Diez). Il explore rapidement la tri-dimensionnalité, avec des œuvres que les spectateurs peuvent parfois traverser.

«Autrefois, le spectateur se situait comme un témoin extérieur de la réalité, disait-il, selon ses mots cités par Jean Clay dans +Les Pénétrables de Soto+ sur le site officiel de l'artiste. «Aujourd'hui, nous savons bien que l'homme n'est pas d'un côté et le monde de l'autre»


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com