Exercices navals Russie-Chine dans le Pacifique

Des soldats se tiennent sur le pont de l'ambitieux dock de transport Yimen Shan de la marine de l'Armée populaire de libération (APL) chinoise, alors qu'il participe à une parade navale pour commémorer le 70e anniversaire de la fondation de la marine de l'APL chinoise en mer près de Qingdao, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine, le 23 avril 2019.  (Photo de Mark Schiefelbein / POOL / AFP)
Des soldats se tiennent sur le pont de l'ambitieux dock de transport Yimen Shan de la marine de l'Armée populaire de libération (APL) chinoise, alors qu'il participe à une parade navale pour commémorer le 70e anniversaire de la fondation de la marine de l'APL chinoise en mer près de Qingdao, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine, le 23 avril 2019. (Photo de Mark Schiefelbein / POOL / AFP)
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Publié le Vendredi 18 août 2023

Exercices navals Russie-Chine dans le Pacifique

  • «Un détachement de navires de la marine russe et de la marine de l'Armée populaire (chinoise) de libération opère actuellement dans les eaux de la mer de Chine orientale», a indiqué le ministère russe de la Défense
  • La Russie et la Chine mènent depuis plusieurs années de nombreux exercices militaires communs

MOSCOU : La Russie et la Chine effectuent des manoeuvres navales conjointes dans le Pacifique, avec notamment des exercices de sauvetage et de lutte contre les frappes aériennes, a indiqué vendredi le ministère russe de la Défense.

Moscou et Pékin ont renforcé leurs relations militaires durant la décennie écoulée. Une coopération qui ne s'est pas démentie depuis l'intervention militaire russe en Ukraine en février 2022.

Une vidéo publiée par l'agence de presse russe Tass montre neuf grands navires naviguant en formation, avec des membres d'équipage qui se tiennent au garde-à-vous sur le pont.

«Des membres de la marine des deux pays ont mené des exercices anti-sous-marins, repoussé une attaque aérienne d'un ennemi fictif, effectué des exercices de sauvetage en mer et perfectionné les techniques de décollage et d'atterrissage d'hélicoptères sur le pont des navires de guerre», selon le ministère russe de la Défense.

«Un détachement de navires de la marine russe et de la marine de l'Armée populaire (chinoise) de libération opère actuellement dans les eaux de la mer de Chine orientale», a-t-il souligné.

Cette zone maritime est comprise entre la péninsule coréenne, le Japon, l'île de Taïwan et la Chine continentale.

Un porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian, avait indiqué lundi que les deux pays ont mené récemment des exercices dans «des eaux de l'ouest et du nord de l'océan Pacifique».

«Cette opération ne vise aucune tierce partie et n'a aucun lien avec la situation actuelle au niveau international et régional», avait-il souligné.

Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, était en Russie cette semaine pour participer à la 11e Conférence de Moscou sur la sécurité internationale, organisé par le ministère russe de la Défense.

La Russie et la Chine mènent depuis plusieurs années de nombreux exercices militaires communs.

En juin, les deux pays avaient ainsi effectué une patrouille aérienne conjointe au-dessus des mers du Japon et de Chine orientale, poussant la Corée du Sud à déployer des avions de chasse par précaution.

Moscou et Pékin partagent une volonté commune de contrer ce qu'ils présentent comme l'hégémonie américaine.

La Chine a appelé au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise, mais n'a jamais explicitement et publiquement condamné l'opération russe chez son voisin ukrainien. Elle entend, en parallèle, jouer un rôle de médiatrice dans le conflit


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.